Dépôt de gerbe de fleurs au pied du monument de l’indépendance par le président réélu : Devoir de mémoire

2
Dépôt de gerbe de fleurs au pied du monument de l’indépendance par le président réélu

C’est hier mardi 4 septembre 2018 que le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, a pris fonction pour un second mandat de cinq ans. La journée d’hier restera longtemps gravée dans les annales de l’histoire de notre pays. Après une cérémonie solennelle de prestation de serment devant les membres de la Cour suprême au Palais de la Culture Amadou Hampaté Ba, l’autre étape de cette journée mémorable s’est déroulée au monument de l’Indépendance dans une ambiance empreinte d’une grande solennité.

Peu de temps avant l’arrivée des invités, les organisateurs étaient très occupés et veillaient à ce que tout soit en place pour le bon déroulement de la cérémonie. C’est précisément à 12h18 mn que le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta, est arrivé au monument de l’Indépendance accompagné de son épouse, Mme Keïta Aminata Maïga. Il a été accueilli par le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga. Malgré un soleil un peu capricieux, plusieurs personnes s’étaient massées tout autour du monument de l’Indépendance pour ne rien rater de l’événement. Pour la circonstance, un impressionnant dispositif sécuritaire quadrillait les lieux et il régnait une ambiance de fête digne d’un grand jour.

Après l’exécution en chœur de l’hymne national, suivie de la revue des troupes, le président Ibrahim Boubacar Keïta a procédé au dépôt de la gerbe de fleurs au pied du monument de l’Indépendance, suivi de la sonnerie aux morts.

Ensuite, le chef de l’Etat a salué les présidents des institutions de la République, les membres du gouvernement, du Conseil de l’ordre national, les médaillés d’or de l’indépendance, les chefs d’Etat-major et les représentants du corps diplomatique. Désormais revêtu de la charge suprême de la République, Ibrahim Boubacar Keïta a rendu un vibrant hommage aux pères de l’indépendance.

«Tous ces grands hommes qui sont célébrés ici, et qui ont rendu cette indépendance du Mali possible. En un jour comme celui-ci, on ne peut pas ne pas avoir une pensée à leur endroit; de profonde reconnaissance et de grande déférence», a affirmé Ibrahim Boubacar Keïta, visiblement ému.

Le chef de l’Etat a ensuite invité tous les fils du pays à vivre ensemble, à bâtir ensemble le pays. «Aucun de nous, individuellement, ne vaut le Mali», a déclaré le chef de l’Etat, appelant donc à l’humilité.

Avant de regagner le Palais de Koulouba pour le cocktail offert aux invités de marque, Ibrahim Boubacar Keïta a salué la foule de spectateurs.

Mamadou SY

Commentaires via Facebook :

2 COMMENTAIRES

  1. Ils peuvent se retourner dans leurs tombes………………………..Ils sont morts pour rien!!!!!!!!!!!!!!!!

  2. 1- M IBK est comparable à ce que de Gaulle écrivit dans ses Mémoires sur Albert LEBRUN après son entretien avec ce dernier:
    !!! … Le général prend congé en remerciant le président LEBRUN. Il commente cet entretien ainsi : “Au fond, comme chef de l’État, deux choses lui ont manqué : qu’il fût un chef ; qu’il y eût un État ” ________________________________________!!!!!!!

    2 – Mais que se passe t il en fait dans la tête de M IBK, nouveau et ancien arrivant ? MACHIAVEL qui sourit, dira t-on________________!

    3 – Quel est donc son sécret? Un homme, un “vrai” avec sa part d’ombre, il sait apparemment ce qu’il veut … Il serait devenu président par défaut, parce qu’il aurait bénéficié de la complicité nationale ou du moins de la partialité internationale…! ! ! ! ! !

    4 – Que faut-il en penser ? Le MOZART de l’évitement ! Son comportement avec les marches civiques, envers les libertés médiatique, physique……!!!Se laisse découvrir que pour intimider!

    5- Président par hasard ? Derrière le caractère débonnaire de l’homme en Français , se cache un culbuto assez violent à ramifications inféodées en lien avec des adultères juridiques bourgeois qui ne s’assument même pas! …! ! !

    6- Et le message de la rue à M IBK dira que pour rentrer à KOULOUBA, il faudrait en sortir, en sortir, il en sortira pour n’avoir jamais y habiter…! ! ! !

Comments are closed.