Départ du Premier ministre : Le MPR se fâche contre ses compagnons du FDR

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Le Mouvement patriotique pour le Renouveau, le pa

Choguel Kokala Maiga

les modifications nécessaires, surtout dans un contexte où la légitimité et la légalité constitutionnelles ont laissé la place à une transition gouvernée par d’autres règles. Dès lors, le FDR ne peut prétendre prendre le pas sur les autres groupements politiques en demandant le départ du Premier ministre, comme si le FDR avait gagné des élections!”‘.

Selon le MPR, les annonces va-t-en guerre du FDR le décrédibilisent, fragilisent le gouvernement ainsi que le président de la transition, lequel a besoin de sérénité pour reprendre les rênes du pays après une convalescence de 2 mois en France. Décidé à tirer les choses au clair avec ses partenaires du FDR, le MPR a dépêché, jeudi dernier, son président, Choguel Maiga, au siège de l’Adema. L’intéressé, selon nos sources, a martelé devant les responsables du FDR que le MPR est un grand parti qui n’aime pas qu’on décide à sa place et à son insu.Là-dessus, Choguel Maiga aurait même eu un accrochage verbal avec Tiéblé Dramé, le chef du Parena, qui a semblé justifier vaille que vaille les demandes du FDR dirigées contre le gouvernement. Après cette séance houleuse d’explications, le parti MPR s’apprête à publier en ce début de semaine une déclaration qui précise ses vues.

Interrogé sur une éventuelle sortie du MPR du FDR, l’un des hauts responsables de la formation du tigre nous assure que la question n’est pas du tout à l’ordre du jour: “Personne ne peut nous sortir du FDR puisque nous n’avons demandé à personne l’autorisation d’y entrer. Les motifs qui nous ont conduits à fonder, avec d’autres, le FDR demeurent à ce jour: nous sommes tous contre le coup d’Etat et demandons tous le retour à la démocratie. Mais au-delà de ces principes et exigences de base, nous conservons notre libertté d’appréciation. C’est ainsi que le MPR a refusé de participer aux rencontres politiques de Ouagadougou 1 et 2 car, contrairement aux autres composantes du FDR, nous estimons que les Maliens n’ont pas à aller discuter hors du Mali des questions maliennes”.

 

 

Tiékorobani

 

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4 COMMENTAIRES

  1. Je comprends le MPR. Ils ne veulent surttout pas que la restauration sdu regime UDPM soit derange !

  2. La classe politique du Mali n’a pas encore prit conscience. La population doit prendre l’exemple de la Tunisie et de l’Egypt.
    Tout ce que Dioncounda a dit fait augmenter le train de vie de l’état. Des vices présidents qui qu’on va nourrir, loger, véhiculer, payer, fournir tout ce dont ils ont besoin. Un CNT qu’on va prendre en charge. Tout ça pour faire plaisir au lobi de l’ADEMA. Pauvre Mali; Malidew ayewili ka diô nontè mali tjira!

  3. LA NOUVELLE ORGANISATION DE L’EXECUTIF AU MALI RENFORCE LA GOUVERNANCE GLOBALE PAR UN TRAVAIL EN RESEAU ENTRE LES INSTITUTIONS : CE QUI EST AVANTAGEUX POUR TOUT LE MONDE (PRESIDENT, PREMIER MINISTRE ET LE PEUPLE MALIEN) DANS LE CADRE D’UNE BONNE GOUVERNANCE

    Bonjour,

    Je profite de cette contribution pour souhaiter une bonne prise de fonction à Monsieur le Président, Dioncounda Traoré. Je le félicite pour son discours.

    Le fait d’avoir un Haut Conseil de l’Etat (HCE) relié à la Présidence est une bonne chose et permet une distribution du pouvoir. Le Premier Ministre reste chef du gouvernement.

    Les difficultés de cette nouvelle organisation seront la nécessité d’un découpage idoine des tâches, la nécessité d’un travail en réseau entre les différentes institutions et la nécessité de la synchronisation entre la Présidence, le Haut Conseil de l’Etat, la Primature, la commission aux négociations et le conseil national de transition (rôle consultatif). Il existera aussi un comité national aux élections.

    L’intérêt d’une telle organisation, c’est le fait de RENFORCER LA GOUVERNANCE GLOBALE par l’aspect réseau en reliant adéquatement les trois institutions, la Présidence, le Haut Conseil de l’Etat (HCE) et la Primature, ainsi que la commission aux négociations et le conseil national de transition.

    Ce qui exige une bonne entente et une bonne communication entre les responsables de l’exécutif (Président, Vice-présidents du HCE, le Premier Ministre, le responsable de la commission aux négociations et le responsable du conseil national de transition).

    Dans le cadre d’une bonne gouvernance, une telle organisation sera avantageuse pour tout le monde, pour la Présidence, pour la Primature et pour le Peuple qui interviendra par l’intermédiaire de la commission aux négociations et du conseil national de transition pour prendre en compte ses besoins et revendications.

    N’ayant pas précisé la composition détaillée de cette commission aux négociations et de ce conseil national de transition, il serait souhaitable que :
    (1) La commission aux négociations puisse avoir des ramifications au niveau des régions pour que toutes les communautés et les citoyens participent à la vie de la nation et aux grandes problématiques qui préoccupent la nation.
    (2) Le conseil national de transition puisse aussi intégrer des représentants des régions.

    Je propose pour des soucis de simplification et de réduction des interactions que le conseil national de transition soit un sous-ensemble du Haut Conseil d’Etat.

    IL SERAIT CONCILIATEUR DE RECONDUIRE LE PREMIER MINISTRE ACTUEL.

    Avec une telle organisation, le pouvoir est bien distribué, reste à en assurer une bonne gouvernance pour que tous les acteurs, dont le Peuple, en tirent pleinement profit.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail : Anasser_AgRhissa@yahoo.fr

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