Le Mali vient de connaître des élections apaisées. C’est un motif de satisfaction mais faut-il oublier que le taux de participation est l’un des plus bas depuis 1991 ?
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Au lendemain de l’élection du Président de l’Assemblée, un autre aspect de la vie politique de notre pays, nous interpelle. Il s’agit de la stigmatisation de certains acteurs et de la banalisation de maux ô combien préjudiciables à nos acquis.
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Nous ne reviendrons pas sur les péripéties des différents scrutins, mais signalons cependant la pertinence des paroles du Président de la Cour Constitutionnelle avant la proclamation des résultats définitifs des législatives. Les tares évoquées sont à prendre au sérieux si nous souhaitons la participation massive des citoyens aux prises de décisions et le retour de la grandeur d’âme du Malien pardon, j’allais dire du Soudanais. C’est encore possible, mais faut-il savoir raison garder et faire de l’humilité une compagne de tous les instants ?
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Ce pays regorge de patriotes sans lesquels Mars 1991 ne serait pas une date historique. Ils méritent respect et considération. Aurions nous la mémoire si courte au point de les insulter et de les vilipender ?
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Il y a des prises de position qui ne s’expliquent que par le dessein inavoué de nuire. Comment comprendre autrement la prise à partie de Me TALL pour la simple et bonne raison qu’il a cru en une démocratie dont-il est l’un des artisans de première heure et un animateur apprécié des vrais démocrates.
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Me TALL en faisant acte de candidature au perchoir a justifié la cohérence de sa démarche politique. Comment peut-on jeter l’honneur d’un député brillamment élu et Président d’un Parti dont son l’histoire se confond avec l’avènement du pluralisme démocratique au Mali.
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Est-il écrit quelque part que Me Mountaga TALL ne doit pas s’assumer politiquement ? Pourquoi cette campagne de dénigrement contre cet homme pour avoir affiché sa position et défendu ses opinions ? Nous osons croire aujourd’hui que cet exercice inqualifiable est le fait d’une certaine presse. Il y a encore de vrais journalistes dans ce pays, heureusement ! C’est un plaisir de lire leurs papiers, imprégnés de l’esprit de la déontologie de la profession. A ceux-là qui ne font pas partie de cette catégorie, nous rappelons cette sagesse de Nelson MANDELA : « La haine détruit celui qui la porte que celui contre qui elle est orientée ». Leur acharnement à ternir l’image de cet homme sera toujours vain pour la simple raison qu’il jouit d’un prestige moral incontesté.
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N’oublions pas que Me TALL est l’un des rares hommes politiques à vouloir donner à la presse dans notre pays, la place qui lui est due.
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La Candidature de TALL au perchoir est un acte courageux entériné par le Comité Directeur de son Parti qui condamne farouchement cette tentative de marginalisation du président du CNID.
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Le débat politique au Mali n’a nullement besoin d’apprentis sorciers, encore moins de pseudo journalistes prêts à tout pour quelques pécules.
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L’optimisme restera le credo des vraies démocraties qui seront toujours accompagnées à n’en pas douter par une presse intelligente, alors réel quatrième pouvoir de notre système démocratique.
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Lassine Kontré Cissé Juriste
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