Démocratie malienne : Avec Modibo Sidibé, c’est l’assurance du développement d’un Mali nouveau 

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Nul doute que l’espoir d’un Mali nouveau ne peut se réaliser qu’avec l’ancien Premier ministre Modibo Sidibé. En effet, au  regard de l’évolution de notre pays depuis l’avènement de la démocratie le 26 mars 1991, après la chute du régime du Général Moussa Traoré, il semble de plus en plus étayé que Modibo Sidibé demeure de nos jours l’homme qui pourrait réaliser à coup sûr l’espoir de ce nouveau Mali, dont nous rêvons tous. 

Après les folles journées de novembre et décembre 1990, et de février et mars 1991, l’histoire du Mali avait tourné une importante page au soir du 25 mars 1991, suite au coup d’Etat qui renversa le régime dictatorial du Général Moussa Traoré. Le lendemain 26 mars, dans l’une de ses premières adresses à la Nation malienne, le Lieutenant Colonel Amadou Toumani Touré affirmait que tout allait être mis en œuvre pour instaurer une véritable démocratie dans notre pays.

A la veille de cette première adresse à la Nation, un Conseil de transition pour le salut public (CTSP) avait été mis en place en vue de gérer les affaires de l’Etat. Des conférences nationales furent ensuite organisées. La suite, on la connaît : une nouvelle Constitution fut votée et adoptée à la satisfaction de tous les Maliens, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.

 « Je ferai tout et je mettrais tout en œuvre pour concrétiser l’avènement de la démocratie au Mali » Cette parole d’honneur d’ATT a été tenue sans bavure. Puis intervenait la signature du Décret autorisant la création et le libre mouvement des partis politiques. Alors, les vrais débats démocratiques furent amorcés avec l’organisation, dans un délai record, de deux grandes élections : la présidentielle et les législatives. Comme promis, le nouveau Général n’a pas failli à son image d’homme de parole et d’honneur. Suite à l’élection du premier Président démocratiquement élu, Alpha Oumar Konaré, l’émérite Commando de l’armée, sans coup férir, lui passa le témoin pour gérer les affaires de la nation malienne le 8 juin 1992.

ATT, un homme spécial
Après avoir remis le pouvoir, à la grande surprise de tous les dictateurs et démocrates africains et du monde, le Général ATT s’était mis à l’écart de toute donne politique. Pendant 10 bonnes années, l’homme était resté effacé, parce qu’il ne voulait pas que l’histoire le juge un jour : un pari réussi à 100%. Au moment où personne ne s’y attendait, et où lui-même ne s’y attendait certainement pas, le « chouchou du peuple » (ATT) fut rappelé de sa caserne par des Maliens réfléchis pour être candidat à l’élection du Président de la République en 2002. Pour ce faire, sans lui demander, des clubs de soutien se créèrent un peu partout à travers le pays pour soutenir sa candidature.

Pour les politiques qui croyaient tenir le bon bout, tout cela n’était que de la farce. Mais petit à petit, ils prenaient conscience de la menace qui les guettait. Ainsi, à quelques petits mois du dépôt des candidatures, tout était presque fait par les Maliens qui avaient tout planifié pour élire, à la tête de la Nation malienne, l’homme qui, selon eux, est « le libérateur ». Pour brouiller les pistes, et dans le seul but de barrer la route à un homme qui fera le bonheur du peuple malien, ils étaient plus d’une vingtaine de candidats politiques à entrer dans la « danse électorale » (élection présidentielle). Mais comme il est dit qu’une simple volonté des êtres ne peut changer le court normal des choses tracées par le Bon Dieu ; ATT a donc été élu par la quasi-totalité des Maliens. Et ceux qui avaient organisé les plus grandes mobilisations en sa faveur n’étaient autres que des partisans et militants engagés de ces mêmes partis politiques.

La plupart des Maliens qui venaient de passer 10 ans de gestion ADEMA commençaient à douter de la sincérité des partis politiques à gérer le Mali avec équité et transparence. En effet, sous le régime ADEMA (dont Ibrahim Boubacar Keïta était le puissant président du Comité exécutif), il fut un temps où, pour devenir chef de service, directeur, conseiller, gouverneur, ambassadeur ou ministre, il fallait prouver son appartenance de militant engagé et dévoué à l’ADEMA. D’où l’approche entre la gestion des 23 ans de dictature du Général Moussa Traoré et le régime  dictatorial et démocrate de l’ADEMA de 1992 à 2002. En 2002, le peuple, qui ne souhaite plus voir le pays plongé dans une nouvelle crise, a envoyé le libérateur ATT. En plus d’être saluée par tous, son élection a permis aux Maliens de se réconcilier avec eux-mêmes. Le Président ATT a fait appel à tous pour la construction et le  développement du Mali. En 2007, « l’homme du 26 mars 1991 » fut plébiscité par les trois quarts des Maliens pour un second et dernier mandat à la tête de l’Etat.

Le nouvel espoir d’un Mali nouveau
De 2002 à nos jours, le Mali a sans conteste connu un développement à différents niveaux. Des routes et des ponts ont été construits pour faciliter l’accès entre les populations ; des édifices et des logements sociaux ont partout été érigés, à la grande satisfaction de tous. En jetant de nos jours un regard rétrospectif sur l’évolution de la donne politique, on comprend aisément qu’après ATT, Modibo Sidibé demeure le nouvel espoir d’un Mali nouveau.

Après le slogan « Avec ATT, c’est un Mali qui gagne », lancé en mars 2003 à la faveur du lancement des travaux de la route Djenné-Mougnah-Saye, beaucoup de Maliens pensent aujourd’hui qu’avec Modibo Sidibé, c’est « l’assurance du développement d’un Mali nouveau ». Et cela, pour diverses raisons. Tout d’abord, l’homme fait partie de ceux-là mêmes qui durant ces vingt dernières années, ont travaillé aux côtés des deux présidents Alpha Oumar Konaré et Amadou Toumani Touré. Des années durant lesquelles Modibo Sidibé est resté fidèle à ses chefs tout en se mettant sans ménagement à leur disposition. En vingt ans, il a donc beaucoup appris, tant dans la gestion des hommes que dans celle des matériels. Il incarne donc aujourd’hui l’image de l’homme idéal qui pourrait tout mettre en œuvre pour assurer la relève après ATT.

Dans ce pays, nous avons vu pas mal d’hommes politiques à la tâche, mais… Le Mali a donc besoin de quelqu’un comme Modibo Sidibé pour mettre davantage le cap sur l’unité, la paix, la cohésion et l’entente entre tous les Maliens. Sans pour autant sous-estimer les capacités d’un futur Président issu d’une formation politique, il est nécessaire que nous ayons à la tête du pays un homme qui se trouve au-dessus de la mêlée politique : il y va du bonheur du peuple malien. De sources proches de plusieurs grandes formations politiques, il ressort déjà que les dissensions enregistrées de plus en plus en leur sein, ces derniers temps, sont liées à des affinités affichées de parts et d’autres en faveur de la candidature de Modibo Sidibé. Toute chose qui laisse présager qu’il n’est pas surprenant de voir « l’enfant du Wassoulou » bénéficier de la même aura que son mentor ATT en 2002 et  en 2007. A suivre !
Par Zhao Ahmed A. Bamba

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