La démocratie malienne est mal partie disais-je dans un précédent article. Elle est mal partie parce que conquise dans la douleur et dans le sang, le feu a brûlé le Mali sur toute son étendue durant le Premier quinquennat démocratique. Il y a eu des séries noires d’incendies. Crimes ou accidents ?
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C’est le marché Rose qui a brûlé en premier lieu en décembre 1993 où des dizaines de boutiques ont vu leurs marchandises partir en fumée en quelques heures. Une année plus tard c’est la galerie Sabougnouma et Ben kadi géré par les jeunes commerçants spécialisés dans le prêt-à-porter qui est incendiée dans des circonstances identiques. On était encore à la veille des fêtes de fin d’année et les boutiques étaient bien achalandées pour les besoins de la cause.
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Ensuite ce sera le tour de l’immeuble Bazoumana FOFANA situé en face de la maison des artisans de prendre feu le 22 décembre 1996 avec tout son trésor de postes téléviseurs, de radiocassettes et de produits cosmétiques.
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Le 19 juin 1997 ce fut le cas d’incendie le plus spectaculaire celui des Milles et une Merveilles. Les dégâts se chiffraient à des dizaines de milliards (11 milliards de F CFA).
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Après l’incendie des Milles et une Merveilles, c’est le magasin DMR (Division Matériels Remorques) de la Régie du Chemin de Fer du Mali (RCFM) qui a pris feu le 22 juin 1997 (un Dimanche matin) située à Korofina Sud dans les locaux du service matériel des ateliers centraux, la DMR était le plus important magasin de dépôts de la RCFM et s’étendait sur 2.000 m2. On y trouvait des pièces de rechanges de locomotives GM (Général Motors), des Wagons, des matières d’œuvres (bois, quincaillerie, ferraille). Le sinistre a commencé le dimanche à 8 h 30 sur le flanc Nord-Est du magasin où étaient fixés les installations électriques.
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De là, l’incendie s’est rapidement propagé à l’ensemble du magasin. Pourtant selon le Directeur Technique à l’époque Tounka DANIOKO, des moyens avaient été prévus pour lutter contre un feu accidentel.
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Le PDG Lassana KONE estimait au jugé, les dégâts matériels à plus du milliard et demi de F CFA. Il refusa par prudence aussi bien à se prononcer sur les causes de l’incendie que sur d’éventuelles responsabilités et se borna à annoncer qu’une commission d’enquête a été mise en place pour situer l’origine de l’incendie.
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Dans la nuit du 10 au 11 mai des individus ont incendié au cocktail Molotov une bonne partie du matériel informatique du cabinet de Maître Mountaga TALL, Président du CNID Faso Yiriwaton.
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La veille du scrutin du 11 mai 1997 des inconnus ont brûlé deux véhicules à Ségou. Une semaine auparavant des individus cagoulés ont attaqué au cocktail Molotov à Médine (Ségou) un centre d’Etat Civil.
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Des pyromanes doublés de bandits, se sont attaqués le 10 mai à Niaréla au domicile du Doyen Abdramane Baba TOURE (Paix à son âme), membre de la Cour Constitutionnelle et un des acteurs du 26 mars 1991. Salon complètement brûlé, moquette, divans meubles, TV inutilisables. Lourd dégât qui s’ajoute à l’incendie provoqué du domicile de Maître Demba DIALLO à N’golonina (paix à son âme).
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A Niamakoro, le jour du scrutin pour l’élection présidentielle, une grenade a été lancée en plein marché à 11 heures a fait un mort et douze blessés.
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10 JUIN 1996 les Commandos de l’ADEMA
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Vu l’ampleur des casses, le comité exécutif de l’ADEMA PASJ a décidé de ne plus laisser le terrain, libre aux casseurs. Des assemblées générales d’information et de mobilisation eurent lieu le 10 juin 1996 dans toutes les communes du District de Bamako. Le message était clair et sans ambiguïté. Chaque section du Parti devait se doter de comités de choc pour assurer la protection des responsables et protéger les sièges du parti dans les différentes communes. Et l’ADEMA, par la voix de son Secrétaire aux sports et loisirs avait martelé ces propos.
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A quelques encablures des élections législatives du 20 juillet 1997, un dispositif de sécurité appelé «opération Aigle» a été formé par les forces armées. Elle avait pour mission de rassurer un électoral très peu préparé à affronter une guérilla urbaine larvée faite de jets de pierres et au besoin de cocktail molotov.
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Le pire a pu être évité également à la Bank Of Arica où les archives ont brûlé à l’étage, quelques jours seulement après l’incendie de la RCFM. Là aussi l’incendie s’est produit la nuit. Les papiers brûlés étaient irrécupérables, des ordinateurs ont été endommagés. Ce jour là, la Banque n’a pas effectué d’opérations.
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9 JUIN 1997 : UNE JOURNEE FOLLE A BAMAKO
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Ce 9 juin, premier jour du second mandat présidentiel de Alpha Oumar KONARE, tout se déroule rapidement. Des jeunes, des hommes, des femmes venus assister à l’audience du Tribunal pour le Jugement des membres de l’opposition arrêtés criaient à tue tête. Abas le 11 mai (élection présidentielle) «mort au 8 juin» (investiture), «Vive le 26 mars 1991». Pendant une bonne heure et en l’absence de tout service d’ordre, l’effervescence monta fort et l’on frôla même l’incendie et autres formes de casses.
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Les démocrates du «Mouvement Démocratique» ont certes rendu le Mali ingouvernable par la création de réseaux de violences.
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Mais force est de reconnaître qu’au-delà des violences, des incendies et si l’on en croit aux propos des observateurs avertis derrière ces réseaux de violences, les démocrates cachaient leur mauvaise gestion, leur délinquance financière, leur détournement de deniers publics…
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La CMDT (Kita, Koutiala), IMACY, RCFM, HUICOMA ont toutes pris feu avant d’être cédées à vils prix à des étrangers. Et leur délinquant financier promu à d’autres postes de responsabilités soit disant qu’ils ont financé la campagne d’un tel ou tel Parti. Allons-nous continuer à détruire notre patrimoine pour quelques intérêts sordides ?
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27 AVRIL 1996 : LA FLAMME DE LA PAIX
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Le 27 avril 1996 le Président Alpha Oumar KONARE en (compagnie du Président Jerry Rawling) met le feu aux armes récupérées de la rébellion à Tombouctou. Dans notre culture le feu n’a jamais été facteur de paix. Celui qui met le feu est d’ailleurs taxé d’homme violent. Le feu étant synonyme de violence, de destruction et de guerre on ne saurait allumer une flamme pour dit-on faire la paix. Depuis le brûlage des armes à Tombouctou, le pays a basculé dans la violence. Quelle culture nous enseigne que la paix se fait avec le feu ? A cet effet les sages soutiennent que : «ce que le feu détruit, la pluie lave».
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Au regard de tous ces évènements douloureux que le Mali ait connu pour la conquête de la démocratie, on finit par donner raison à l’ancien Président Français qui déclarait : «la démocratie n’était pas faite pour les africains, ni au monarque du Maroc qui s’était écrié au lendemain de la Baule que «la France venait de jeter le cancer en Afrique».
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Brin COULIBALY
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Focus
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L’ancien président Konaré a déclaré ses biens le 11 juin
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La déclaration avait été remise par le Secrétaire Général de la Présidence, El Madani Diallo au président de la Cour Suprême.
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L’article 37 de la constitution stipule : en effet, 48 heures après l’investiture du Chef de l’Etat, ce dernier est tenu de procéder à cette déclaration. Les biens d’Alpha Oumar Konaré et de son épouse Adame Bâ Konaré étaient constitués d’immeubles, de meubles et valeurs mobilières, de compte bancaires et de leurs participations à certaines coopératives, à la Mutec et à la Fondation Partage.
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Un nouveau recensement en vue
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Le gouvernement du Mali à travers la Délégation Générale aux Elections (DGE) s’apprête à faire un nouveau recensement de la population à caractère administratif. Le hic est qu’il sera effectué par les officiers militaires déployés sur toute l’étendue du territoire.
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ATT laisse choir Tangara et maintien N’Diaye Bâ, Aboubacar Traoré et Ahmed Diané Séméga
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C’est une trahison envers Sikasso après avoir fait échouer la liste Adema PASJ CNID aux législatives dernières sur laquelle il y avait les sikassois de souche, il fallait s’attendre au limogeage de Djibril Tangara. Pourtant l’homme a vendu son âme à ATT le 10 mars 2002 à Sikasso. L’ingratitude sied en Politique comme le divin rédempteur sœur de l’adversité.
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Dabara un géniteur potentiel
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L’artiste en herbe Dabara Dembélé joue bien son balafon au clair de la lune dans le quartier populaire de Taliko et ratisse large auprès des 52 qui sont ses danseuses. Célibataire, il ne dort jamais seul. A vingt cinq ans, il est père de douze enfants de mères différentes. Une bonne contribution à l’évolution démographique du Mali. Mention très honorable avec les félicitations de l’I. B.
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A quand une Cour des comptes au Mali ?
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Le slogan Union économique monétaire Ouest Africain (UEMOA) huit pays un même destin n’est pas une réalité au Mali. Après l’adoption des textes de l’OHADA par notre pays, les autorités traînent les pays pour la création de la Cour des comptes qui existe dans les autres pays membres de l’UEMOA. Un fait grave dans la mesure ou le président de l’institution monétaire est malien. Soyons légalistes pré !
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L’Assemblée Nationale porte une ardoise de plus de 2 milliards au cou
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Selon le rapport de vérification de la Cour suprême (section des comptes, le montant total des arriérés de dépenses extrabudgétaires s’élèvent à la somme de 2 289 193 728 FCFA y compris la TVA contre un montant de 2 697 218 536 FCFA mentionnées dans le PV de passation de service entre le questeur sortant de la 2ème législature et le questeur rentant de la 3ème législature. IBK aurait refusé de rembourser les créances sous prétexte que c’est une gestion de l’ADEMA. Aujourd’hui c’est chose faite l’abeille a repris sa place. Remboursez donc les sous des fournisseurs.
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Mamadou Z. Sidibé à l’occasion des 47 ans de la Police : «Nous voulons une police républicaine»
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La Fédération autonome des syndicats de la police a célébré ses 47 ans d’existence le jeudi dernier au cours d’un point de presse. Elle regroupe en son sein 3 syndicats : le syndicat des Commissaires, le syndicat des Inspecteurs, le syndicat des sous officiers de police. Le Secrétaire général de la Fédération Mamadou Z. Sidibé a souhaité une police républicaine.
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