Ces derniers temps, nous dressons le constat selon lequel des articles de presse proclamant la liberté de la presse, la liberté des hommes, la liberté tout court, sont de plus en plus monnaies courantes.rn
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Eh oui la liberté on la veut tous et tout de suite. Ce concept de liberté est de plus en plus controversé et plus ambigu. Nous en rencontrons d”autres, au moins aussi redoutables, tels que ceux du pouvoir et de justice ; ne serait ce que parce que ces concepts se trouvent souvent obscurcis par l”utilisation du mot dans des domaines aussi différents que la psychologie, la politique, l”éthique et la religion.
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On peut postuler que ces usages trop constants peuvent être abusifs ou conflictuels. Ils sont autant de transcriptions particulières d”une formule générale. Pour atteindre cette formule deux voies se dégagent, ou bien l”on note toutes les concurrences du mot et l”on cherche à en inférer une, ou des définitions rendant compte de tous les emplois, mais cette voie est longue, fastidieuse et incertaine, et pose le problème du choix classique, où le mot n”existe même pas! Une voie plus sûre est de procéder par voie déductive à partir d”une hypothèse et de vérifier ensuite que les usages se plient aux conclusions de la déduction.
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La formule générale de la liberté peut être succombée à une dernière objection défectueuse. Des choix autonomes peuvent êtres être effectués à l”occasion de problèmes mal posés et/ou des solutions inadéquates. En un mot le sujet fait n”importe quoi, il choisit indifféremment le bien et le mal, le vrai et le faux, l”utile et l”inutile, le beau et le laid….en fonction de ses humeurs et de ses fantaisies:il choisit le désordre dans l”autonomie.
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Etre c”est être capable de poursuivre des activités conformément à leur rationalité propre. Ce qui suppose que l”on soit capable de repérer et de saisir la rationalité propre ou finalité des activités humaines. Non seulement on n’est pas libre de tuer, de voler, de profaner, de bafouer la dignité humaine, de monter sens dessus dessous une machine et derrière, avoir la définition de la liberté comme rectitude.
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La liberté est triple, elle conjoint le choix, l”autonomie, la rectitude et s”oppose à la non liberté également triple, faite de nécessité, d”hétéronomie, et de désordre. Affirmer que l”homme est libre, c”est tout simplement posé que l”espère humaine, en tant que telle est dotée de la capacité naturelle de faire des choix autonomes. .
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