La démocratie capitalisme : Une peste pour les peuples

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Le monde occidental capitaliste, depuis bientôt un siècle, ne cesse de vanter les avantages de la démocratie. Certes, la démocratie nous apparait comme la meilleure forme de gestion politique des affaires du peuple. Pour le saisir à bon escient, il convient de se reporter sur l’étymologie du mot : Daïmyos (peuple) et kratos (pouvoir). La démocratie se voulait ainsi le pouvoir du peuple.

 

 

Comme pour dire que le peuple est au pouvoir lorsqu’il a la latitude de gérer ses affaires et toutes ses affaires dans le cadre de ses intérêts fondamentaux. Ainsi chez les grecs il y avait deux types de démocratie : directe et indirecte. Dans tous les cas de figure, la gestion des affaires de la cité revenait toujours au peuple.

 

 

A ce niveau il convient de rappeler que le concept de peuple n’était pas utilisé n’importe comment. Il signifiait en dernière instance la majeure partie de la population qui vit de sa sueur.

 

 

Comme pour dire qu’il est utilisé chez nous et dans les pays capitalistes de façon péjorative parce que désignant toute la population (à la fois riches et pauvres exploiteurs et exploités). C’est d’ailleurs pourquoi le mot démocratie est devenu un fourre-tout à l’image du concept de peuple lui-même. Ainsi, dans notre pays comme dans tous les autres pays d’orientation capitaliste, tout le monde exhibe le mot démocratie dans les familles, les stades, les écoles, les bureaux, sur les antennes de radio et de télévisions.

 

 

L’on comprend donc pourquoi toutes les orientations politiques apparaissent en Afrique en coupe réglée avec comme commune chanson : «la démocratie». Cela se comprend aisément quand on sait que depuis le sommet de la Baule de 1990, la France, avec sa conscience américaine, ne cesse d’imposer «la» démocratie ou plus exactement «sa démocratie» à tous ses pré-carrés coloniaux.

 

 

Mais, hier comme aujourd’hui, le résultat ne varie pas : au nom de cette «démocratie» on pille et on souille tout chez nous. C’est donc avec grande amertume que nous constatons que c’est au nom de la «démocratie» que la France sème le désarroi et le déshonneur en Afrique et donc au Mali. Ainsi, au nom de la démocratie, les USA et leurs mandibules euro- africaines tuent crapuleusement tout espoir d’un mieux- être.

 

 

Pour mener à bien leur politique de terrorisme d’Etat, les USA et leurs valets euro- africains entretiennent savamment des foyers de tentions à travers le monde et cela aux dépens des peuples de la terre. Ce terrorisme Américano-euro- africain s’exprime par des guerres ouvertes ou larvées, dissimulées ou entretenues, avec comme inique but de tuer pour s’enrichir.

 

A titre d’exemples, les guerres de Corée, d’Irak (1re et 2è tempêtes du désert), du Liban, de Syrie, de Gaza (de Palestine), du Tchad, de la Libye, du Mali, de Centrafrique, ont semé et continuent à semer sur nos sols terreurs et désolations, crimes et amertumes, délinquance et famine. Le gage de toutes ces guerres est et reste : l’appropriation (au prix du sang) des richesses des pays agressés par leurs bourreaux de l’occident capitaliste.

 

Contre l’Irak en 1991, c’était pour assassiner le Président Saddam Hussein qui n’a jamais accepté laisser le pétrole de son peuple à la merci des lobbies américains et de leurs mandibules européennes. La guerre larvée contre la Palestine qui n’a que trop duré vise à sauvegarder les intérêts sionistes de l’Etat d’Israël suppôt de l’impérialisme yankee.

 

Au Tchad, l’opération «Manta» menée par l’armée coloniale française contre le peuple laborieux visait l’appropriation par la France du pétrole tchadien et du coup se débarrasser du gênant régime libyen. L’assassinat crapuleux de Kadhafi par les armées sionistes du monde capitaliste, comme le monde entier l’a compris, visait le pétrole du peuple libyen et la sape des intérêts de tous les peuples défendus par l’ex-guide libyen.

Que dire aujourd’hui, si ce n’est que le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) est une création de la France coloniale et de ses valets maliens. Le problème de Kidal est bien compris de tous les dignes fils du Mali.

 

 

Pendant qu’on a bloqué les armes achetées par les biens du peuple travailleur du Mali au port de Conakry (armes pouvant permettre à l’armée malienne de libérer notre territoire), la France a largué près de 40 tonnes d’armements aux rebelles libyens pour combattre le régime légitime de Kadhafi. Il en est de même du largage des armes aux Kurdes en Irak contre ceux qu’on appelle en occident capitaliste les islamistes de l’E.I et du Levant.

Rappelons en passant que ce sont les armées sionistes yankees et alliées qui ont dessiné l’Irak de Saddam pour qu’aujourd’hui le pays soit à la merci du terrorisme.

Au Mali, il n’échappe plus à personne que la France vise non seulement à s’installer au Nord du pays comme point stratégique pour un contrôle de la sous-région ouest-africaine, mais sur tout la mainmise sur l’exploitation potentiel du Nord du Mali en pétrole et uranium. Lorsque le président français nargue ceux qui le croient en leur parlant d’amitié franco-malienne, il n’a pas compris qu’il a été bien compris par notre peuple.

 

 

Aussi, oublie-t-il de rappeler à la face de notre peuple cette éternelle vérité de leur général De Gaulle, selon laquelle «la France n’a pas d’ami, elle a des intérêts». Hollande ne peut comprendre jusqu’où le peuple malienne sait que le chat et la sourie n’ont que faire d’une amitié et que la France ne peut aimer ce peuple qu’elle a vilipendé, spolié et humilié, hier comme elle le fait toujours. Qu’il se rassure que notre pays ne sera plus jamais une province de la France.

 

 

Hollande ne peut comprendre jusqu’où les Maliens ont cessé de le croire quand bien même la presse française, dans sa majorité à la solde du Capital International pourrait lui en faire l’écho. Que dire de la République centrafricaine si ce n’est que son chaos est celui orchestré par le néo-colonialisme français et suppôts euro-afro-américains.

En définitive, le sang a coulé et coule toujours en Irak, au Tchad, en Lybie, au Mali et en République démocratique du Congo (RDC). Il n’échappe plus donc à personne que la démocratie capitaliste assassine la démocratie véritable à savoir : le pouvoir du peuple, par le peuple et pour le peuple.

 

Pour nous, la seule aide qui nous permet de nous passer de «l’aide française» est celle qui consiste à nous laisser gérer nos problèmes à nous.

En vérité, il apparaît clairement qu’il n’y a pas de plus morelle peste pour les peuples que la démocratie capitaliste bourgeoise.

 

Que Dieu sauve l’Afrique ! Que Dieu aide notre peuple laborieux à gérer par lui-même sa crise !

Fodé KEITA

 

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3 COMMENTAIRES

  1. Un autre keita, victime de la propagade socialiste des independistes, un autre afro-centriste qui croit que tous les problemes de l’Arique viennent du blanc. La faute c’est toujours les autres, meme la delinqunce et la famine. On ne fait que critiquer l’occident, il y a meme des ignares qui croient que l’Ebola est la ceation des blancs.Une chose est sure, sans la France vous auriez pas l’occasion d’ecrire ce que vous veniez d’ecrire parceque les islamistes auraient exige que vous l’ecrviez en arabe.Va manger un peu d’arrachides fraiches mon petit keita.

  2. 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

    D’où sort-il cet allumé? 😆 😆 😆 😆 😆 😆

    Je pensais qu’en 2014, ce genre de bla-bla communiste pour adolescents attardés avait quand même disparus de la planète! 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄

    Si ce Fodé Keita se reproduit, je réserve d’office un petit! 😆
    😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

    Trop rare! 😆 😆 😆

    “Que Dieu aide notre peuple laborieux à gérer par lui-même sa crise !”

    Oui! Et toi, que ton médecin t’aide à guérir TA …. crise! 😆 😆 😆
    Apparemment, il y a du boulot! :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

    I Keita! :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

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