Sory Kaba Diakité quitte les FARE AN KA WULI. Le 1er secrétaire national de la communication du parti dont il est membre fondateur a claqué la porte dans la journée du lundi 5 août. Une décision notifiée au parti à travers une lettre de déposée au siège des FARE. C’est donc la fin d’une longue collaboration entre les deux hommes.
C’est en ces termes que le désormais ancien patron de la communication du parti de Modibo Sidibé a notifié sa démission: « Jai le profond regret de vous notifier ma démission des FARE An ka Wuli à compter de ce jour. » Dans ladite lettre, Sory Kaba Diakité justifie sa décision en ces mots: « J’ai été confronté à la prise de cette décision extrême douloureuse à plusieurs reprises, pour des motifs connus de tous. Mais ma volonté de poursuivre un compagnonnage de plusieurs années au service de notre pays l’a toujours emporté. Malheureusement, je n’ai plus ni la force ni la foi nécessaires pour garder le cap.»
Un départ difficile à digérer dans les rangs des FARE !
C’est une lourde perte pour non seulement le président des FARE, non moins ancien Premier ministre, Modibo Sidibé, mais aussi pour le parti en général. Et M. Diakité en est conscient : « J’ai pleinement conscience du fait que cette décision est de nature à peiner beaucoup de jeunes et sympathisants des FARE, je présente mes excuses sincères à toutes et tous. Je vous informe de mon souhait de conserver nos liens de franche camaraderie et d’amitié… » Sory Kaba Diakité a promis aussi de continuer à mener sa lutte pour un Mali meilleur, au bénéfice de tous.
Il importe de rappeler que Modibo Sidibé et Sory Kaba Diakité sont des amis de longue date et furent de très proches collaborateurs. En effet, M. Diakité a été conseiller à la communication à la Primature, chef de son service de sécurité et 1er secrétaire national des FARE. C’est donc la fin d’une collaboration de très longue date entre les deux hommes.
André Traoré
C’est bien Modibo ou FARE !
Plus ils démissionnent plus on ( FARE )aura l’expériences.
AN KA WILI MAli YE !
Regrettable. Ce n’est pas le 1er cas et ne sera pas le dernier. Il n’y a pas mort d’homme et nul n’est indispensable. Des transfuges, en politique quel parti n’en a pas connu dans le contexte malien? Le parti Fare n’en aura pas à rougir. IL est parti, d’autres nous rejoindront. Cela ne scandalise finalement plus personne tant la transhumance politique est devenue la gymnastique favorite de quelques politiques maliens hélas.
oui la transhumance politique malienne est devenue une plaie inguérissable. que dieu sauve le mali.
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