Démission de l’honorable Kalilou Ouattara du RPM : Ce qu’il faut savoir : La source de son argent

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Depuis un certain temps les gens spéculent sur ce qui s’est passé au sein du RPM avec la démission de quatre députés. Ceux  qui spéculent connaissent – ils réellement le professeur Kalilou Ouattara, originaire de la grande famille Ouattara de Kadiolo, beau-père du fils d’Alou Boubacar Diallo,non moins PDG de WASSOULOU OR.

Membre fondateur du RPM, Le professeur en chirurgie Kalilou Ouattara a, durant tout son parcours été quelqu’un qui a financé le RPM. Pour preuve, c’est lui qui a payé la caution de un million de FCFA, du maire Walass qui est au Point G. C’était de retour de mission d’une de ses campagnes à Lomé. Toutes les activités des femmes et des  jeunes du Point-G en commune III ont de tout temps été financées par professeur bon teint, travailleur, sociable et intègre.

A ce que l’on sache, ce cadre de la région de Sikasso, n’a pas  de problème d’argent. Ce faire acheter à Cinquante millions de francs CFA est une insulte grave pour ce valeureux fils du Mali et toute une contrée. Agé de 70 ans, Dieu a créé pour lui les conditions pour qu’il puisse gagner sa vie. Consultant international des Nations –Unies pendant quinze ans, l’honorable Kalilou Ouattara est présentement, Consultant à l’USAID. C’est lui qui gère le projet fistule dont le financement s’élève à Cinq  milliards de FCFA . Cet homme peut –il avoir  besoin d’argent de quelqu’un. Sa valeur intrinsèque  lui a permis de gagner à la sueur de son front sa vie. Il n’a pas attendu qu’il devienne député pour construire sa maison. Avant d’être député, l’honorable avait déjà tout ce dont un homme a besoin.  L’enfant de Kadiolo gagne sa vie par les fruits récoltés de sa profession et ses compétences. Il a gagné de l’argent à travers les nations et sa profession.

Actionnaire dans le cabinet médical de la grande mosquée, le professeur chirurgien, spécialiste de la prostate et aussi de la fistule, à la retraite  est aussi actionnaire dans sa clinique  privée. Kalilou n’opère pas moins de trente malades par mois. On ne peut pas l’attirer avec de l’argent .

RAISONS DE LA DEMISSION

Sa démission est liée à ce qui se passe au RPM. Il faut remonter à son élection  comme député en commune III pour comprendre les crocs en jambes que l’homme a connu. Quand il a passé aux primaires au niveau de la section RPM de la commune 3, contre le jeune frère de la femme de Bocari Tréta, ils  l’ont dit de payer 20 millions, sinon qu’ ils allaient le laisser tomber. Allez-y demander en commune III, ils ont laissé tomber leur camarade pour n’avoir pas s’acquitter du montant à lui demandé. A l’époque, ces détracteurs crocodiles  ont dit que  Kalilou ne  peux pas être leur candidat. C’est pourquoi, ls ont boycotté tout ce qu’il a voulu entreprendre. Jusqu’au 18ème  jour de la campagne, il n’avait pas d’affiches  du Pr Ouattara, nulle part. Tout le monde disait que ce candidat du RPM est bizarre. Seul Bomboté qui avait aussi des problèmes avec les membres du bureau a accepté contre vents et marrées de soutenir son camarade militant. C’est  d’ailleurs Bomboté qui conseillera au candidat d’aller de famille en famille, de  faire le porte en porte, pour saluer les gens et leur dire qu’il aspire prochainement être le député et qu’il a été choisi par la section. Cette action a porté fruit .

Au premier tour, aux dires de certains cadres de ce parti, le RPM n’a pas aidé Kalilou Ouattara. C’est Oumou Ba, aujourd’hui ministre qui a mis 200.000 CFA dans une enveloppe pour soutenir le professeur.

Pour le soutenir au premier tour des législatives, c’est son fils Gérard, époux de la fille de Alou Boubacar Diallo, promoteur de Wassoulou or,  militant de l’ ADP-Maliba qui décide d’appuyer son papa et éviter du coup, l’humiliation voire  la catastrophe. L’enfant de Tatiana, cette femme russe qui travaillait avec son mari à l’hôpital du Point G, voulait que son père sorte vainqueur de cette épreuve .  C’est son premier fils qui au niveau de ADP-Maliba a confectionné des affiches. Il a donné à son père l’idée de confectionner des affiches de portraits géants qui  étaient à la porte de la commune III, viennent de lui et ses camarades. Il y en avait 8 dans toutes les entrées.

Quand tout le monde pensait que Ouattara allait tomber, les responsables du RPM ont été surpris d’apprendre que le professeur occupait le rang de  2ème après Adama Sangaré. C’était la grande surprise.

Adama Sangaré, l’actuel maire du district, à l’époque avait de l’argent, mais il était fragilisé par le fait, qu’il venait à peine de sortir de la prison. Et les gens ont compris qu’il voudrait être député pour se soustraire à la justice. Donc, il n’y avait pas match. Quand on a convoqué les deux candidats devant le stade Mamadou Konaté, Adama Sangaré n’est pas venu. Il a envoyé son colistier.

Ce jour  le candidat mal aimé au sein de sa section 3 RPM a supplanté Adama Sangaré avec quelques 89 voix . Ça été l’élection la plus dure.

A l’époque, les journaux avaient écrit partout que c’est Kalilou Ouattara qui était pressenti le président de l’Assemblée en tant que professeur et en allusion avec le professeur Ali Nouhoum Diallo. Tout le monde était unanime. Mais, on lui fera savoir au sein de son parti, qu’il ne sera pas le président de l’Assemblée et que le choix de l’autorité suprême était Niang, militant de l’Adema PASJ. Dès lors, le professeur a estimé bon de s’intéresser à la commission santé  qui lui sied le mieux et eu égard à ses fonctions d’homme de la santé.

Pour la crise actuelle,  les observateurs politiques avisés de la scène savent bel et bien qu’elle n’a pas commencé maintenant. L’an passé, à cause du clanisme, les députés démissionnaires du RPM étaient 18  à dénoncer leur exclusion dans la gestion même de l’Assemblée nationale. C’est à cause de ça qu’un certain nombre de députés frustrés avait demandé qu’on procède au changement de l’équipe dirigeante et précisément le questeur. Après le dépôt de leur démission du parti, les frondeurs envisageait la création d’un nouveau groupe parlementaire, qui n’est pas celui du RPM. L’Assemblée a été secouée par déconvenue. C’est depuis ce moment que ça commencer. Cette marginalisation poussée crée des frustrations.

Nombreux sont ces citoyens qui se demandent à longueur de journée, si le RPM est avec IBK. Le chef de l’Etat  sait également comme tout bon observateur, qu’il y a des clans au sein du BPN du parti. Raison pour laquelle il ne peut pas confier le pays à ces genres de personnes. IBK connait tous ces gens. Si le RPM était un parti fort,stable, soudé où il y a l’entente, le bureau pouvait obliger le président à prendre un premier ministre issu du parti. Les premiers responsables n’ont jamais été capables de le faire à cause de la division. On ne se dit pas la vérité.

C’est en fait, ce ras-le-bol qui a fait partir du RPM avec trois autres députés. Aujourd’hui personne ne peut faire confiance au RPM. Dans une telle  situation de clanisme et de trahison,  le RPM  peut – il garantir l’avenir des personnes et surtout du président IBK ? Pas sûr.

La Rédaction

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1 commentaire

  1. LeS cadres du rpm ont montré leur limite. C’est un parti à coquille vide. Rempli des hommes corrompus comme Moussa Timbini, Boucar treta, Mahamadou Diarassouba, Siaka sidibe j’en passe. Il ya quelques hommes honnêtes qui sont marginalisés.

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