Le Premier ministre Moussa Mara, a présenté aux honorables députés de l’Assemblée Nationale le mardi 29 avril dernier la Déclaration de politique général de son Gouvernement. Dans un discours de plus de deux heures, le PM a promis d’œuvrer pour une politique qui redonnera au Mali, sa fierté et sa dignité.
Mais, pour l’opposition, son document de près de 70 pages et avec peu de chiffres donne l’impression d’un gros colmatage.
En effet, après une minute de silence à la mémoire des victimes de la crise que le pays vient de traverser, le PM Mara a entamé la lecture de sa longue déclaration de politique générale qui s’articule atour de six axes majeurs, dont la restauration de l’autorité de l’Etat et le renforcement des institutions, la résolution de la question du Nord, la réconciliation, la lutte contre la corruption, la relance économique.
Ainsi, il a énuméré, secteur par secteur, toutes les mesures qu’il entend prendre en vue d’appliquer une politique «qui va effacer des yeux et des mémoires de nos compatriotes les affres de la honte, de la peur, du désespoir, de l’inquiétude sur l’avenir du pays». Une politique «qui va redonner à notre pays sa dignité et sa fierté».
«Jamais dans notre histoire récente, les Maliens n’ont eu aussi peu confiance en eux-mêmes et en leur pays», a affirmé M. Mara. «Du militaire dépenaillé qui fuit devant l’adversaire, au jeune diplômé expert en trafics de tout genre, en passant par l’agent de l’Etat qui pille les faibles ressources de l’Etat à son seul profit, chacun veut tirer la couverture à lui, quitte à la déchirer, au détriment des plus faibles», a-t-il ajouté.
«Nous en avons été réduits à implorer l’aide des autres et à les applaudir quand ils nous sauvaient de nous-mêmes», a affirmé le Premier ministre qui a remercié «tous les amis du Mali» qui l’ont aidé à neutraliser en partie les groupes islamistes armés qui ont occupé le nord du pays pendant des mois en 2012.
«Faisons en sorte que plus jamais le Mali n’ait besoin de quelqu’un d’autre pour se protéger, se défendre et assurer sa sécurité. Relevons-nous et engageons-nous dans un grand élan de sursaut national pour réaliser ce dessein», a-t-il affirmé. «Tous ensemble, chacun en ce qui le concerne, nous avons la charge d’amorcer, d’organiser et d’encourager ce sursaut».
Le Premier ministre a en outre annoncé la mise en place d’un programme d’actions du gouvernement axé sur «le renforcement des institutions et l’approfondissement de la démocratie, la restauration de l’intégrité du territoire et la sécurisation des biens et des personnes, la réconciliation des Maliens, le redressement de l’école, la construction d’une économie émergente et la mise en œuvre d’une politique active de développement social».
De grandes réformes en vue !
Pour M. Mara, la Constitution du Mali, en vigueur depuis 1992, doit être révisée dans le cadre d’une série de mesures visant à améliorer le cadre démocratique, sans pour autant indiquer avec précision les points sur lesquels va porter la révision. Mais il a laissé entendre que celle-ci va chercher à renforcer le dispositif institutionnel et le cadre démocratique dans le pays.
Outre celle-ci, le Premier ministre a laissé entendre que: «nous engagerons rapidement d’importantes réformes du système et du processus électoral ainsi que des textes régissant l’activité des partis politiques », soulignant que «le Mali devrait plutôt tendre aujourd’hui vers de grands et forts partis politiques» tout en mettant fin à la transhumance politique.
Le Premier ministre Mara a évoqué la perspective d’une meilleure protection des opposants politiques dans le cadre d’un projet de statut de l’opposition dont l’inscription est envisagée dans la future Loi fondamentale du pays.
Il a aussi annoncé des réformes dans le secteur de la presse en vue de l’édification de grands groupes à capitaux privés et au renforcement de l’organisation de la profession avec une autorégulation forte.
Des réformes seront opérées dans les domaines de la sécurité et de la défense en dotant, notamment, l’armée de capacités de rapidité et de flexibilité devant lui permettre d’apporter des réponses armées et non armées aux menaces à l’intérieur et aux frontières.
«Avec la crise que nous venons de traverser, elle est essentielle, a souligné le PM Mara, qui a mentionné les deux lois de programmation militaire et de sécurité, pour lutter contre les trafics illicites, la drogue, le crime organisé, mais aussi le renforcement des moyens de la police, de la garde nationale et de la gendarmerie » ajoutant que des initiatives seront prises en vue de l’obtention de ces financements.
A noter qu’aucun secteur de la vie n’a été oublié dans ce discours de déclaration de politique générale du gouvernement Mara.
Mais, pour Mody N’Diaye, chef de file de l’opposition, et en attendant le vrai débat, cette déclaration de politique générale de près de 70 pages et avec peu de chiffres donne l’impression d’un gros colmatage.
Et à son collègue, le député URD de Ténenkou, l’honorable Amadou Cissé d’ajouter que “la Déclaration de Politique Générale du Premier ministre est un roman, c’est un rêve, une fiction et donne l’impression qu’au Mali rien n’a été fait depuis 40 à 50 ans.”
Dieudonné Tembely
Honte a vous de l,hemicycle tout a ete dit sauf le probleme de passeport qui embete les maliens de l exterieurs:exemple une famille de 12 enfants plus pere et meres s,il faut un passeport pour chacun ce qui fait 15 passe multiplie par 100 euro le compte est =1500 euro hors chaque mere peut porter dans son p 3 a 4 enfants et on nous anarque sous pretesque de trafic d,enfants.Faites des passeports avec photos des enfants un point c,est tout je vous remercie…..
Moussa Mara: Nouveau Pape canonisé “Sursaut National” ou bonimenteur?
Moussa Mara, nouveau premier ministre du Mali, expert-comptable diplômé de formation française, cet “ingénieur des chiffres et des métiers de l’audit” très vite devenu politicien local à Hamdalaye, un quartier de la rive gauche de Bamako, s’essaye aux destinées de la nation en distribuant de manière désordonnée des médailles de “leadership” à qui il veut.
“un grand serviteur de l’Etat qui a dédié sa vie professionnelle à son pays et a développé des qualités de leadership”
Disait-il d’Issiaka Sidibé lors de sa déclaration de politique générale, le beau père du fiston national depuis peu bombardé président de l’assemblée nationale du Mali.
Je ne sais pas pour vous mais je n’ai pas connaissance de ces “qualités de leadership développés” chez l’honorable Issiaka Sidibé qui n’a même pas daigné nous dire quand est-ce que qu’il fut diplômé de l’ENA du Mali dans son CV de présentation à la nation.
Une fine barbe négligée sur un visage lucide, le ton nonchalant et le regard félin, Moussa Mara égraine des promesses aux maliens à coup de déclarations tonitruantes promettant ciel et terre au travers de
“La politique qui va rendre les Maliennes et les Maliens heureux.”
Poursuit-il et ce n’est pas fini.
“La politique qui va effacer des yeux et des mémoires de nos compatriotes les affres de la honte, de la peur, du désespoir, de l’inquiétude sur l’avenir du pays. La politique qui va redonner à notre pays sa dignité et sa fierté.”
Et je vous jure qu’il était en pleine forme et le meilleur c’est son “sursaut national” qu’il va “réussir” en ces termes:
“Le sursaut national est plus que nécessaire. Tous ensemble, chacun en ce qui le concerne. Nous avons la charge d’amorcer, d’organiser et d’encourager ce sursaut. Sous l’égide du Président Ibrahim Boubacar KEITA, nous allons nous y employer et réussir.”
J’ai retenu mon souffle et j’ai ouvert mes yeux pour voir comment il va y parvenir.
Côté investissement je n’ai pas noté grand chose, un programme d’investissements et une politique macroéconomique nettement moins ambitieux non seulement par rapport au PDES d’ATT mais aussi et surtout par rapport aux programmes économiques en cours dans la majorité de nos pays voisins.
Moussa Mara parle de 15 lycées très insuffisants pour accueillir les suppléments d’enfants maliens en fin de cycles de l’enseignement fondamental.
Il est resté évasif sur les efforts d’investissements dans l’enseignement fondamental (il songe plutôt à l’enseignement préscolaire, aux jardins d’enfants et oublie l’enseignement fondamental en tout cas en terme d’investissements concrets) alors qu’il veut orienter les enfants maliens vers les “sciences et les techniques”.
Cela demande des ateliers, des laboratoires des bibliothèques qu’il faut construire mais combien et comment?
Mystère de Dieu et mystère de Mara.
Idem pour les politiques sanitaires, agricoles et industrielles qu’il compte mener où les investissements concrets sont noyés dans des objectifs généraux sans moyen de voir clair dans les priorités en terme de construction d’hôpitaux, d’aménagements sylvo-agro-pastoraux (combien d’hectares faut-il aménager où et quand) et d’aménagements de zones industrielles (combien, où et quand).
Pour financer sa politique, Mara écorche les pourcentages du budget d’état (40% pour l’éducation, 15% pour l’agriculture, pour la santé il ne donne aucun pourcentage).
Mais il oublie gentiment de nous dire le montant de ce budget d’état (qui est de 1559 milliards en dépenses pour 2014) et celui du budget spécial d’investissement.
Pour la défense et la sécurité il promet 4% de la richesse nationale qui vaut selon lui 240 milliards contre 175 milliards aujourd’hui consacrés par le budget d’état à la défense nationale.
Ces 240 milliards représentent actuellement 15% du budget d’état de 2014.
Donc 40% éducation, 15% agriculture, 15% défense nationale sans compter la santé, la diplomatie, l’environnement, l’administration, la justice, l’eau et l’énergie, l’entretien luxueux des institutions du pays notamment la présidence de la république, etc.
À ce rythme nous risquons vite de dépasser les 100% du budget national, c’est à dire que la moyenne de la politique de financement de Mara va dépasser le total de la capacité financière de l’état malien.
Alors en bon ingénieur du chiffre, il veut inventer une réforme fiscale mais sans daigner nous dire combien il compte accroître les recettes publiques avec la fiscalité intérieure et de celles issues de la fiscalité de frontières compte tenu des contraintes et engagements communautaires du Mali.
Il est courageux Mara, il est même très courageux et il continue et là le meilleur est ce qui suit.
Il sort de son chapeau, oh plutôt de son bonnet, ces fameux “Diaspora Bonds”.
J’ai pris ma tête dans les deux mains et j’ai prié le bon Dieu pour que ce ne soit pas une “Diaspora Bombe”!
Car Mara veut se lancer sur le financement d’un État corrompu (qu’il reconnaît “malade”) et dépensier par les marchés financiers en créant incognito une obligation d’état (c’est à dire un titre de dette publique) destinée aux maliens de l’extérieur.
En clair, il veut solliciter l’argent des expatriés maliens à travers un emprunt public pour financer les investissements publics.
Le problème est que la rentabilité et la sécurité des fonds investis par l’état malien ne sont pas encore garanties car le niveau de corruption, de laisser aller, de gaspillage de nos ressources publiques diminuent considérablement la rentabilité économique de nos projets d’investissements et sapent du coup la solvabilité de l’état malien.
Alors si la loi contre la corruption annoncée par Mara peut à elle seule garantir cette solvabilité de l’état malien pour sécuriser les fonds empruntés aux travailleurs immigrés sans mesures concrètes de redynamisation de la justice sociale, de l’efficience et de l’efficacité des actions publiques, nous seront là pour voir cela sinon nous sommes dubitatifs pour le moment.
Car pour faire passer un État “malade” à un “athlète” comme le veut super coach Moussa Mara, (le “special one” de la gouvernance en Afrique) il faut du COURAGE, du TRAVAIL et de la RIGUEUR alors que ces mots ne sont pas prononcés plus de deux fois dans le long discours de Mara devant la représentation nationale.
Wa salam!
Il tombe de l’avion sans papier, plic, ploc, plac;
Il tombe du Boeing selon Mara, plein mon Mali.
Il tombe du ciel, c’est de l’avion et ATT prend.
Et même pas d’entretien!
Quel temps de crétin!
Pour la nouvelle grenouille de la primature!
Il tombe de l’avion, plic, ploc,plac;
Il tombe du Boeing sans propriétaire, plein notre Mali.
Après la pluie d’avion
Viendra le vent des voyages inutiles.
En arrivant
Il vous essuie de vos mensonges d’état.
Il tombe de l’avion, plic, ploc,plac;
Il tombe du Boeing sans aucun papier, plein mon Mali.
Un excellent Discour du 1er ministre, si toute fois tout ceux qui a été dis ici dans cette declaration de politique generale pouvait être realiser, le Mali allait se classer parmis les pays developpés du monde, et l’un des premiers en Afrique.
Que dieu nous aide.Aminnn….
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