Bamako – Le nouveau Premier ministre malien Moussa Mara a appelé mardi son pays en crise depuis 2012 au “sursaut national” afin de lui rendre “sa fierté et sa dignité”.
Après une minute de silence à la mémoire des victimes du conflit malien, M.Mara, nommé le 5 avril par le président Ibrahim Boubacar Keïta, a entamé la lecture d’une longue déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale.
Il a énuméré, secteur par secteur, toutes les mesures qu’il entendait prendre en vue d’appliquer une politique “qui va effacer des yeux et des mémoires de nos compatriotes les affres de la honte, de la peur, du désespoir, de l’inquiétude sur l’avenir du pays.” Une politique “qui va redonner à notre pays sa dignité et sa fierté”.
“Jamais dans notre histoire récente, les Maliens n’ont eu aussi peu confiance en eux-mêmes et en leur pays”, a affirmé M. Mara. “Du militaire dépenaillé qui fuit devant l’adversaire, au jeune diplômé expert en trafics de tout genre, en passant par l’agent de l’Etat qui pille les faibles ressources de l’Etat à son seul profit (…) chacun veut tirer la couverture à lui, quitte à la déchirer, au détriment des plus faibles”, a-t-il ajouté.
“Nous en avons été réduits à implorer l’aide des autres et à les applaudir quand ils nous sauvaient de nous-mêmes”, a affirmé le Premier ministre qui a remercié “tous les amis du Mali” qui l’ont aidé à neutraliser en partie les groupes islamistes armés qui ont occupé le nord du pays pendant neuf mois en 2012, jusqu’à une intervention armée internationale lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, toujours en cours.
“Faisons en sorte que plus jamais le Mali n’ait besoin de quelqu’un d’autre pour se protéger, se défendre et assurer sa sécurité. Relevons-nous et engageons-nous dans un grand élan de sursaut national pour réaliser ce dessein”, a-t-il affirmé. “Tous ensemble, chacun en ce qui le concerne, nous avons la charge d’amorcer, d’organiser et d’encourager ce sursaut”.
Il a annoncé la mise en place d’un “programme d’actions du gouvernement” axé sur “le renforcement des institutions et l’approfondissement de la démocratie, la restauration de l’intégrité du territoire et la sécurisation des biens et des personnes, la réconciliation des Maliens, le redressement de l’école, la construction d’une économie émergente et la mise en oeuvre d’une politique active de développement social”.
bur-stb/mrb/sba
prouvu que l’elaboration de ce programme ne prend pas le temps modeste de deux ans.car c’est pas fait d’abord et tout la monde le sait
Moutawakil, Banssani, Wang, sont la meme personne ou le meme ordinateur.
Le probleme c'est qu'il n’ya plus de ressort pour le sursaut.A qui la faute?
Ce qui attire mon attention, est la médiocrité dont font preuve les maliens dans tous les domaines. Ainsi, lors de cette présentation de politique Général, aucun média local n’a été à l’affût de l’information pour pouvoir donner le premier scoop. Si les militaires ont fui et qu’il a fallut que le salut vient de l’étranger, qu’est ce qui explique que nos journalistes restés accrochés à une histoire de personne et oublier de nous informer sur une activité aussi importante que ce qui définit la politique d’une nation sur les cinq prochaines années? Il a fallut que nous en soyons informés par une presse étrangère.
On est davantage médiocre lorsqu’on ne sait pas qu’on doit écrire “Politique GénéralE”
C est plus tolerable que les faits denonces
Vous n’avez trouver qu’un E qui manque. Et vous pensez que cela changerait quelque choses dans ce qu’il dit! Pathétique, nous nous accrochons toujours aux petites erreurs pour accepter l’inacceptable après!!
Et en quoi cela changerait le fond du problème? Nos journalistes sont dans les considérations des personnes et non dans la recherche d’information. Et durant toute cette journée, vous allez remarquer l’absence de titre de la part de nos journaux quand la presse étrangère reste à la recherche de quoi édifier!!
Je me suis reconnu à travers cette déclaration de politique Général, et je reste confiant pour les mises en application de ces stratégies de développement, Comme on dit en Bamabara celui qui a généralement les mots pour des situation doit avoir les moyens
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