Déclaration de Politique générale du gouvernement devant l’AN : Le 2ème round s’annonce sous des bons auspices !

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Déclaration de politique générale
Le premier ministre Moussa MARA a présenté ce matin à l’assemblée Nationale sa Déclaration de politique Générale

C’est en principe ce matin que les élus de la nation se prononceront sur la Déclaration de Politique générale du gouvernement faite mardi dernier par le Premier ministre Moussa Mara. Un document qui prend en compte l’ensemble des aspects des besoins des Maliens dans un contexte où le pays se remet peu à peu d’une crise multiforme qui l’a durement secoué.  Renforcement des institutions, révision de la constitution, sécurité, réconciliation nationale, école, émergence économique, infrastructures de développement, développement social, accès aux infrastructures de bases, santé, eaux potables, énergie etc…Brefs, tous les volets touchant les besoins des Maliens ont été pris en compte dans cette déclaration qui a reçu un standing ovations des députés de la majorité. Pour dire que Moussa Mara et son gouvernement  n’ont pas à se plier en quatre pour convaincre les élus ce matin à l’hémicycle.

 

Cette déclaration de politique générale du gouvernement, comme présentée par le PM, Moussa Mara donne une seule et importante impression : la grandeur d’esprit des gouvernants actuels.

Un programme très ambitieux  dont la mise en œuvre efficiente permettra,  à coup sûr, de changer l’image du Mali en 5 ans. Mieux, de le mettre dans le cercle restreint des pays émergents.

Pour la simple raison que, le Premier Ministre Mara a lui-même su la mettre dans son vrai contexte. Lorsqu’il déclara que : « Jamais dans notre histoire récente, les Maliens n’ont eu aussi peu confiance en eux-mêmes et en leur pays. Du militaire dépenaillé qui fuit devant  l’adversaire, au jeune diplômé, expert en trafics de tout genre en passant par l’agent de l’Etat qui pille les faibles ressources de l’Etat à son seul profit. Sans parler du directeur qui remplit son service de militants incompétents ou encore le commerçant trompant les impôts ou la douane, d’autant plus facilement que certains agents sont complices. Chacun veut tirer la couverture à lui, quitte à la déchirer, au détriment des plus faibles. » Et de préciser que l’action publique qu’il va conduire sera orientée par une vision, soutenue par des objectifs clairs et basée sur des initiatives précises.  Une vision qui permet d’anticiper, de prévoir les cas de figure et de s’ajuster en fonction des événements et des cas de force majeure.

Il s’agit de mettre l’accent sur la vision à tracer vers le Mali émergent, le Mali définitivement à l’abri des soubresauts et qui pourra envisager l’avenir avec sérénité avec  le Malien enfin confiant en lui-même et en ses potentialités.

Rien que pour ça, aucune velléité opposante ne doit barrer la route à cet ambitieux programme qui se propose de prendre en charge les priorités du Président de la République à travers le renforcement des institutions et l’approfondissement de la démocratie, la restauration de l’intégrité du territoire et la sécurisation des biens et des personnes, la réconciliation des Maliens, le redressement de l’école, la construction d’une économie émergente et la mise en œuvre d’une politique active de développement social.

Un programme déjà commencé depuis  sept mois avec des résultats significatifs. Au nombre desquels, nous pouvons citer, entre autres, la normalisation institutionnelle, la forte présence de notre pays sur l’échiquier international à travers un pouvoir légitime, animé par un Président actif, visible et portant haut la voix du Mali. S’y ajoutent, la restructuration engagée des forces armées et de sécurité avec une unicité de la chaine de commandement, une hiérarchie militaire clairement sous l’autorité du pouvoir politique et un déploiement progressif sur le théâtre des opérations, restauration de l’ordre et de la discipline dans les casernes … Sans oublier l’amélioration sécuritaire sur le territoire et particulièrement au Nord, avec le  retour progressif des réfugiés, le redéploiement croissant de l’ensemble de l’administration au Nord et la normalisation des relations avec les partenaires techniques et financiers.

Une lutte farouche contre la corruption !

Après 48 heures de lecture de ce précieux document, les députés ont du apercevoir la détermination avec laquelle, le régime actuel entend combattre la corruption. Surtout quand le premier ministre,  Moussa Mara a eu à le dire qu’aucune Nation ne peut se développer tant que le tissu économique, social, voire politique, est gangrené par la corruption et l’impunité.

Selon lui, la corruption a atteint un état critique au Mali. Une situation face à la quelle, le chef de l’Etat a mis la lutte contre la corruption au cœur de ses préoccupations en décrétant l’année 2014 « année de la lutte contre la corruption ».

Aussi, il a promis que son gouvernement intensifiera la lutte contre la corruption et la délinquance financière avec la soumission prochaine au débat et au vote du projet de loi sur l’enrichissement, la création d’un organe central chargé de la coordination de la lutte contre la corruption et les infractions connexes, et la mise en place d’un système de recueil et de traitement des informations fournies par les citoyens qui disposeront de plusieurs canaux de dénonciation et d’information des services en charge de la lutte. Sans compter que  les moyens humains et opérationnels de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF) seront renforcés afin de mieux utiliser les réseaux financiers pour traquer et débusquer les attitudes financières malveillantes.

Concernant la justice, Moussa Mara a indiqué que l’institution judiciaire sera réhabilitée afin de promouvoir et de  garantir une justice forte, impartiale et de qualité au service du citoyen à travers le renforcement du contrôle et de l’inspection du personnel judiciaire, la formation continue des magistrats, la généralisation des TIC dans le fonctionnement de la justice, la promotion de la transparence et de l’accès aux décisions de justice, l’amélioration des conditions de travail du personnel de justice, l’augmentation du nombre de juridictions, le renforcement des organisations de la société civile pour garantir les droits des citoyens et la mise en œuvre de la nouvelle carte judiciaire.

L’opposition gratifiée !

Selon Moussa Mara, après plus de vingt ans de pratique démocratique, il est devenu nécessaire d’améliorer notre loi fondamentale en corrigeant  ses faiblesses.

« Nous disposons de la matière pour engager un processus devant aboutir à une réforme constitutionnelle permettant d’améliorer de manière significative notre système institutionnel et démocratique. Le Gouvernement engagera bientôt le processus devant conduire à cette réforme et l’ensemble des acteurs politiques, de la société civile, de l’administration ainsi que toutes les forces vives seront associés à cet exercice. La révision interviendra suffisamment tôt au cours du mandat du Président pour ne pas subir les aspérités et autres interprétations liées aux perspectives d’élections. », a promis Mara.

Qui poursuit que  le projet de statut de l’opposition sera examiné pour être revu selon les exigences démocratiques.  Car  notre pays a besoin d’une majorité qui gouverne et une opposition protégée et mise dans ses droits pour s’opposer librement.

La presse n’a pas été occultée par Moussa Mara qui estime que c’est un segment majeur de la démocratie. Elle sera soutenue et son indépendance sera garantie, son professionnalisme aussi, motivation principale de la grande école de journalisme en cours de création. S’y ajoutent, l’édification de grands groupes de presse, à capitaux privés, et le renforcement de l’organisation de la profession vers et de moyens, plus une régulation et une autorégulation fortes.

Au centre des débats de ce matin, la situation du nord occupera une place de choix. Or, dans sa DPG, le PM a promis la conclusion d’accord de paix inclusif et définitif. Pour ce faire, le chef de l’Etat a mandaté l’ancien Premier ministre Modibo KEITA, pour conduire les discussions devant aboutir à cet accord. Cette personnalité reconnue aura à sa disposition une équipe technique composée d’experts chevronnés des questions du nord, qui l’appuieront dans sa mission, a-t-il affirmé.

Suivra  la conduite d’un processus effectif et continu de cantonnement, de désarmement, de démobilisation et de réinsertion des combattants reconnus comme tels.

Ce qui a attiré  les attentions le mardi dans les propos de Mara, c’est sa déclaration qu’aucun déserteur de l’armée et des autres forces ne sera repris en tant que tel. En revanche qu’il sera prévu des moyens de réinsertion pour tous les combattants reconnus comme tels à travers les critères objectifs définis d’accord parties et avec l’accompagnement des partenaires du processus.

Qu’il s’agira aussi de remettre en état l’outil de production, les services de base et créer les conditions d’un retour significatif des déplacés et réfugiés. Ce sont 110 milliards de FCFA qui sont prévus pour cette étape afin que les 300 000 réfugiés et déplacés cumulés qui ne sont pas encore rentrés soient persuadés de le faire.

Guérir l’école, la grande malade constitue une grande préoccupation de ce gouvernement, dont les stratégies ont été développées à cet effet. D’où la construction de  448 salles d’activités dont 336 jardins d’enfants. En plus d’un vaste plan de réhabilitation, reconstruction et d’équipements avec la construction et l’équipement de 20 blocs scientifiques, la  dotation de 105 centres d’animation pédagogique en kits de laboratoire, la création, chaque année, de 1189 salles informatiques, la dotation, chaque année, de 3 567 écoles fondamentales en kit de matériel d’expérimentation en mathématiques et en sciences et en malles scientifiques. Cela pour inverser la tendance actuelle qui voit 20% de scientifiques pour 80% de littéraires dans nos ordres d’enseignement. Mais aussi la construction de 15 lycées publics, la réhabilitation de 100 classes, la construction et l’équipement de salles polyvalentes dans 78 lycées publics, le développement de 10 filières porteuses dans les domaines industriels et agro sylvo pastoraux intégrant les technologies d’information et de communication, la construction de 3 instituts de formation professionnelle à vocation agropastorale, de 2 à vocation industrielle, la construction ou l’équipement de lycées techniques, la réhabilitation du centre de formation professionnelle d’assistance à l’artisanat de Gao. Et de nouvelles infrastructures universitaires

Réalisation d’importantes infrastructures économiques

Dans le domaine de l’Equipement et des Transports, le Gouvernement  achèvera ou engagera les travaux de construction de la route Goma-coura-Nampala-Léré-Niafunké-Goundam-Diré-Tombouctou, de l’Autoroute 2×2 voies Bamako-Ségou ; de la route du poisson ; de la route Gao – Bourem – Taoussa ; la route de l’Avenue de l’An 2000 à Ségou ; l’Aménagement en 2×2 voies de la section Ségou-San de la RN6 ; l’échangeur au carrefour de Markala ; la route Zantiébougou-Kolondiéba-Frontière Côte d’Ivoire ; la section Tour d’Afrique-Yirimadio de la RN 6, la voie reliant le 3èmePont à la RN6 avec la construction d’un échangeur au carrefour de la RN 6, la route Gao –Bourem- Kidal- frontière algérienne. L’aménagement de plateformes logistiques et de ports secs sur chaque corridor régional accompagnera idéalement les infrastructures routières. Et la recherche de financement pour la réalisation de nombreux projets routiers à savoir Ansongo-Ménaka-Andéramboukane ; Kidal-Ménaka ; Tombouctou-Douentza ; Didiéni-Goumbou-Nara-Frontière Mauritanie ; l’Aménagement en 2×2 voies de la route Sikasso-Zégoua ; Bamako-Koulikoro avec le Pont de Kayo et ses voies d’accès, la construction et le bitumage Tien (rive droite du fleuve Niger)-Gouni-Zantiguila sur la RN6 ; la Voie de contournement de l’aéroport Ambodédjo de Mopti ; la Bretelle Katélé (RN7)-Kadiolo-Zégoua,l’aménagement de 10 km de voiries urbaines dans la localité de Kadiolo ; la construction et le bitumage du tronçon malien de la route régionale Kayes-Aourou-Frontière Mauritanie ; la Voie de ceinture Ouest de la ville de Koulikoro ;  la construction et le bitumage de Bougouni-Manankoro-Frontière Côte d’Ivoire ; la reconstruction du Pont de Kouoro Barrage sur la RN11 (Sikasso-Koutiala) ; la construction et le bitumage de Somadougou-Wô, Macina-Diafarabé-Ténenkou, Sandaré-Nioro ; la réhabilitation de Koutiala-Koury-Frontière Burkina ; la construction en terre moderne de Tombouctou-Taoudénit ; la reconstruction du pont ferroviaire de Bagoungo. Il s’agira d’assurer le désenclavement intérieur de notre pays et de faire en sorte que chaque cercle de la République puisse être accessible par voie goudronnée.

Parallèlement, le Gouvernement intensifiera la recherche des financements nécessaires à la poursuite des travaux de modernisation de l’Aéroport de Bamako-Sénou (engagement de 10 milliards de FCFA déjà obtenu de la BID); à la construction de l’aérogare de Mopti et des aéroports de Kidal et de Taoudénit ; à la démarcation de la frontière Mali-Sénégal et à l’entretien d’environ 6 000 km de pistes en zones CMDT et OHVN.

D’autres efforts seront consentis dans les domaines de l’énergie, de l’eau et de la lutte contre la pauvreté. Bref, toutes les préoccupations des populations sont prises en compte dans cette déclaration de politique générale du gouvernement sur laquelle les députés vont se prononcer ce matin. Mais d’ores et  déjà, une chose est évidente : cette déclaration a reçu un accueil favorable chez  la majorité de la classe politique, de la société civile. En un mot, la majorité des forces vives de la nation se sont retrouvées dans cette déclaration. Ce qui augure certainement une bonne chose pour ce gouvernement dirigé par Moussa Mara.

Georges Diarra

 

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2 COMMENTAIRES

  1. Moussa Mara: Nouveau Pape canonisé “Sursaut National” ou bonimenteur?

    Moussa Mara, nouveau premier ministre du Mali, expert-comptable diplômé de formation française, cet “ingénieur des chiffres et des métiers de l’audit” très vite devenu politicien local à Hamdalaye, un quartier de la rive gauche de Bamako, s’essaye aux destinées de la nation en distribuant de manière désordonnée des médailles de “leadership” à qui il veut.

    “un grand serviteur de l’Etat qui a dédié sa vie professionnelle à son pays et a développé des qualités de leadership”

    Disait-il d’Issiaka Sidibé lors de sa déclaration de politique générale, le beau père du fiston national depuis peu bombardé président de l’assemblée nationale du Mali.
    Je ne sais pas pour vous mais je n’ai pas connaissance de ces “qualités de leadership développés” chez l’honorable Issiaka Sidibé qui n’a même pas daigné nous dire quand est-ce que qu’il fut diplômé de l’ENA du Mali dans son CV de présentation à la nation.

    Une fine barbe négligée sur un visage lucide, le ton nonchalant et le regard félin, Moussa Mara égraine des promesses aux maliens à coup de déclarations tonitruantes promettant ciel et terre au travers de
    “La politique qui va rendre les Maliennes et les Maliens heureux.”

    Poursuit-il et ce n’est pas fini.

    “La politique qui va effacer des yeux et des mémoires de nos compatriotes les affres de la honte, de la peur, du désespoir, de l’inquiétude sur l’avenir du pays. La politique qui va redonner à notre pays sa dignité et sa fierté.”

    Et je vous jure qu’il était en pleine forme et le meilleur c’est son “sursaut national” qu’il va “réussir” en ces termes:

    “Le sursaut national est plus que nécessaire. Tous ensemble, chacun en ce qui le concerne. Nous avons la charge d’amorcer, d’organiser et d’encourager ce sursaut. Sous l’égide du Président Ibrahim Boubacar KEITA, nous allons nous y employer et réussir.”

    J’ai retenu mon souffle et j’ai ouvert mes yeux pour voir comment il va y parvenir.

    Côté investissement je n’ai pas noté grand chose, un programme d’investissements et une politique macroéconomique nettement moins ambitieux non seulement par rapport au PDES d’ATT mais aussi et surtout par rapport aux programmes économiques en cours dans la majorité de nos pays voisins.

    Moussa Mara parle de 15 lycées très insuffisants pour accueillir les suppléments d’enfants maliens en fin de cycles de l’enseignement fondamental.

    Il est resté évasif sur les efforts d’investissements dans l’enseignement fondamental (il songe plutôt à l’enseignement préscolaire, aux jardins d’enfants et oublie l’enseignement fondamental en tout cas en terme d’investissements concrets) alors qu’il veut orienter les enfants maliens vers les “sciences et les techniques”.

    Cela demande des ateliers, des laboratoires des bibliothèques qu’il faut construire mais combien et comment?

    Mystère de Dieu et mystère de Mara.

    Idem pour les politiques sanitaires, agricoles, industrielles qu’il compte mener où les investissements concrets sont noyés dans des objectifs généraux sans moyen de voir clair dans les priorités en terme de construction d’hôpitaux, d’aménagements sylvo-agrico-pastoraux (combien d’hectares faut-il aménager où et quand) et d’aménagements de zones industrielles (combien, où et quand).

    Pour financer sa politique, Mara écorche les pourcentages du budget d’état (40% pour l’éducation, 15% pour l’agriculture, pour la santé il ne donne aucun pourcentage).

    Mais il oublie gentiment de nous dire le montant de ce budget d’état (qui est de 1559 milliards en dépenses pour 2014) et celui du budget spécial d’investissement.

    Pour la défense et la sécurité il promet 4% de la richesse nationale qui vaut selon lui 240 milliards contre 175 milliards aujourd’hui consacrés par le budget d’état à la défense nationale.

    Ces 240 milliards représentent actuellement 15% du budget d’état de 2014.

    Donc 40% éducation, 15% agriculture, 15% défense nationale sans compter la santé, la diplomatie, l’environnement, l’administration, la justice, l’eau et l’énergie, l’entretien luxueux des institutions du pays notamment la présidence de la république, etc.

    À ce rythme nous risquons vite de dépasser les 100% du budget national, c’est à dire que la moyenne de la politique de financement de Mara va dépasser le total de la capacité financière de l’état malien.

    Alors en bon ingénieur du chiffre, il veut inventer une réforme fiscale mais sans daigner nous dire combien il compte accroître les recettes publiques avec la fiscalité intérieure et de celles issues de la fiscalité de frontières compte tenu des contraintes et engagements communautaires du Mali.

    Il est courageux Mara, il est même très courageux et il continue et là le meilleur est ce qui suit.

    Il sort de son chapeau, oh plutôt de son bonnet, ces fameux “Diaspora Bonds”.

    J’ai pris ma tête dans les deux mains et j’ai prié le bon Dieu pour que ce ne soit pas une “Diaspora Bombe”!

    Car Mara veut se lancer sur le financement d’un État corrompu (qu’il reconnaît “malade”) et dépensier par les marchés financiers en créant incognito une obligation d’état (c’est à dire un titre de dette publique) destinée aux maliens de l’extérieur.

    En clair, il veut solliciter l’argent des expatriés maliens à travers un emprunt public pour financer les investissements publics.

    Le problème est que la rentabilité et la sécurité des fonds investis par l’état malien ne sont pas encore garanties car le niveau de corruption, de laisser aller, de gaspillage de nos ressources publiques diminuent considérablement la rentabilité économique de nos projets d’investissements et sapent du coup la solvabilité de l’état malien.

    Alors si la loi contre la corruption annoncée par Mara peut à elle seule garantir cette solvabilité de l’état malien pour sécuriser les fonds empruntés aux travailleurs immigrés sans mesures concrètes de redynamisation de la justice sociale, de l’efficience et de l’efficacité des actions publiques, nous seront là pour voir cela sinon nous sommes dubitatifs pour le moment.

    Car pour faire passer un État “malade” à un “athlète” comme le veut super coach Moussa Mara, (le “special one” de la gouvernance en Afrique) il faut du COURAGE, du TRAVAIL et de la RIGUEUR alors que ces mots ne sont pas prononcés plus de deux fois dans le long discours de Mara devant la représentation nationale.

    Wa salam!

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