Monsieur Modibo Keita a été chargé de former un nouveau Gouvernement censé donner un nouveau souffle au mandat du Président. Le Parena salue la rencontre du nouveau Premier ministre, à son initiative, avec la classe politique, contrairement à son prédécesseur qui l’a traitée avec mépris.
Le nouveau Premier ministre est le 3ème chef de gouvernement nommé par le président de la République en 16 mois!
Cette instabilité primatoriale et gouvernementale est la manifestation d’une absence de vision au plus haut sommet de l’État. Elle est symptomatique d’une profonde crise politique dans laquelle le pays patauge. Enfin, elle soulève de graves questions sur l’autorité de nomination des premiers ministres successifs.
Dans ces circonstances difficiles, le salut du pays réside en:
– l’élaboration, à la suite de concertations, d’une feuille de route pour sauver le pays,
– le desserrement de l’étau de la famille du Président sur les institutions et l’appareil d’État.
À l’instar du peuple malien, nous jugerons le nouveau Premier ministre et le gouvernement formé le 10 janvier en leurs capacités à:
– endiguer la dégradation continue de la situation au Nord et l’insécurité grandissante dans les villes et dans les campagnes,
– à reprendre le contrôle du processus de sortie de crise afin que le Mali cesse d’être spectateur de son destin,
– à négocier, dans le cadre du dialogue inter-malien, un compromis qui préserve la Nation, la cohésion et la stabilité du pays.
– traduire devant la justice tous ceux qui sont impliqués dans les malversations financières à l’occasion de l’achat du 2ème avion présidentiel et de fournitures à l’armée,
– faire toute la lumière sur les événements tragiques des 17 et 21 mai 2014 qui ont conduit à la partition de fait du territoire malien, notamment en rendant publiques les conclusions de l’enquête parlementaire y afférente,
– alléger les souffrances des ménages et améliorer les conditions de vie du peuple,
– renforcer la confiance des Maliens en leur pays et en ses institutions par une lutte efficace contre la corruption et une bonne administration de la justice.
Bamako, le 12 Janvier 2015
P/ Le Comité Directeur
Le Secrétaire Général
Djiguiba KEITA/PPR
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Les maliens ne tireront rien de ce régime ,car il est pourrie de la tête . Même le Parena , au lieu de se poser toutes ces questions ,pourquoi ne démande t’il pas tout simplement le départ de ce salopard d’IBK qui n’est pas à la hauteur de la tache ? Il ne contrôle rien , ne sais pas ce qui s’est passé à Kidal en tant que chef suprème des armées ,n’est pas au courant pour l’avion et les surfacturations ,mais que fait-il alors à la tête du pays ? La classe politique , au lieu d’inciter les maliens à l’insurrection populaire (seul moyen pour le dégager le coup d’état n’etant pas la solution ) attendent qu’il se plante pour réagir ! Mais le temps presse . Combien de temps attendront-nous pour reprendre notre destin en main? Un président convaincu de conivence avec la Mafia ,Parrain de la Cosa Nostra ,qui n’a de respect ni pour ses adversaires politques ,ni pour ses collaborateurs,ni pour le peuple maliens. Ou bien les opposants n’ont pas de couilles ? Je ne vois aucune explication à cette litargie de l’opposition qui pévaut en ce moment au Mali .
A quand le renouvellement de la cours constitutionnelle du Mali?
son nom d’enfance etait hassidiba kouba
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