Il a souligné la nécessité de la restauration de la paix dans notre pays, particulièrement dans sa partie septentrionale qui reste « une condition essentielle du développement de la sécurité globale, par conséquent de l’accroissement du bien-être et du mieux-être de l’ensemble de nos populations.
Le paraphe de l’Accord de paix intervenu à la suite des Pourparlers inter-maliens d’Alger est un évènement majeur, eu égard à la profondeur et à l’ampleur de la crise institutionnelle et sécuritaire. »
Concernant l’amélioration des conditions de vie et d’existence des populations, il a adopté une stratégie qui consiste à diversifier l’économie, en recentrant le Programme d’Actions du Gouvernement sur les priorités suivantes : l’amélioration du cadre macro-économique ; le relèvement du pouvoir d’achat des populations ; la modernisation de l’agriculture et la protection de l’environnement. Dans le domaine de l’accès à l’Education, a-t-il dit, il s’agira de maintenir un climat scolaire apaisé par un dialogue social permanent et de poursuivre la réalisation d’infrastructures adéquates tout en améliorant la qualité de notre enseignement. Le Premier ministre, Modibo Kéita, a soutenu qu’en matière de Santé, le gouvernement s’attèlera à mettre en œuvre le plan stratégique national révisé de développement des ressources humaines ; renforcer les infrastructures sanitaires par la construction de nouveaux Centres de Santé Communautaires, Centres de Santé de Référence, du nouvel hôpital de Kayes, du Centre Ophtalmopédiatrique de l’IOTA, des Centres d’Hémodialyse des Hôpitaux de Sikasso et de Mopti.
Dans le secteur de l’emploi, Modibo Kéita promet de créer 200 000 emplois d’ici à l’horizon 2018. A cet effet, a-t-il assuré, il poursuivra la mise en œuvre de la Politique Nationale de l’Emploi et de son Plan d’Actions 2015 -2017, adopté par le Gouvernement, l’élaboration et la mise en œuvre du 3ème Programme Emploi Jeunes et la mobilisation des ressources pour la mise en œuvre du Programme Décennal de Développement de la Formation Professionnelle.
En matière de lutte contre la corruption et la délinquance financière, a-t-il indiqué, le Gouvernement a engagé une réforme institutionnelle des services de contrôle de l’Administration, fondée sur l’efficacité et la responsabilité de tous les gestionnaires des ressources publiques.
Le Premier ministre, a affirmé que le 15 mai 2015, le Gouvernement a signé à Bamako, « l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au
Mali ».
Cet accord, a-t-il ajouté, exprime la ferme volonté du Gouvernement de s’inscrire dans la dynamique de la paix, de la stabilité sociale et de la réconciliation nationale.
B.D.