Pour l’honorable Mody Ndiaye, chef de file du groupe parlementaire de l’opposition, VRD, le projet de déclaration de politique générale du chef de gouvernement lui a laissé sur sa fin. « Nous avons compris que le Premier ministre a décliné cette déclaration en trois axes, le premier axe est consacré à la sécurité, le second sur les conditions de vie de la population et le troisième axe concerne la justice et l’équité. Nous avons noté beaucoup d’actions de la part du gouvernement, mais à ce stade, nous avons peu d’information sur la réforme parce que, l’objectif qu’on était à même d’attendre de cette déclaration de politique est qu’elle devait amener à un changement de la situation que nous connaissons maintenant. Je vous assure que nous n’avons pas senti du tout à travers cette déclaration de politique générale des réformes majeures qui devaient indiquer qu’il y aura une évolution de la situation du Nord du Mali. Voilà pour le moment mes principales impressions sur cette déclaration faite par le Premier ministre”, nous –a-t-il confié lundi.
Par contre, comme on pouvait s’y attendre, la majorité a bien accueilli le document. Et l’honorable Yaya Sangaré du Groupe Adéma/PASJ d’apprécier que « cette déclaration prend en charge toutes les préoccupations des populations maliennes. Le Premier ministre a énuméré les grandes orientations qu’un gouvernement doit se donner surtout en cette période de post-crise. Nous aurions voulu quand même qu’il aille au-delà des intentions parce que qu’une DPG doit pouvoir non seulement être chiffrée mais pouvoir définir les grandes actions qui sont en cours de réalisation et essayer également de consolider les acquis qui ont été réalisés par les différents gouvernements successifs avant lui. Je m’attendais beaucoup plus à voir dans cette DPG des mesures concrètes dans le domaine de la sécurité par exemple, les difficultés que la population a pour avoir la carte d’identité et le passeport. Et sur la question du Nord, si elle n’est pas résolue avec beaucoup de responsabilité, cela peut avoir un impact négatif sur tout le processus de développement de l’ensemble du pays. Je pense que le PM devait s’appesantir sur ces questions-là”. Les deux camps auront l’occasion de se faire entendre aujourd’hui lors des débats que des observateurs annoncent moins houleux que lors celle de la DGP de Moussa Mara.
Oumar B. Sidibé
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