Statut particulier du district : Les acteurs de la décentralisation en conclave

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Un atelier de concertation de deux jours du ministère de la Décentralisation de la Ville réunit depuis hier les collectivités territoriales, les services techniques, la société civile et les partis politiques sur le “statut particulier du district de Bamako”.

L’atelier, qui prend fin ce vendredi, se tient au CICB. Il a pour but de créer un cadre de réflexion et de dialogue entre le ministère de la Décentralisation et de Ville, les collectivités territoriales au niveau du district de Bamako, la société civile, les partis politiques et le secteur privé sur la réforme statuaire du district de Bamako.

L’organisation administrative de la ville de Bamako de 1960 à nos jours a connu quatre grandes évolutions.

–                     La Commune de Bamako, de 1960 à 1968, avec un maire et un conseil municipal élu.

–                     Le district de Bamako, de 1969 à 1978, doté d’un conseil élu placé sous l’autorité d’un administrateur délégué nommé et divisé en arrondissements, présidés par des adjoints à l’administrateur délégué.

–                     Le district de Bamako, de 1978 à 1996, doté d’un conseil élu, présidé par un gouverneur du district nommé, et divisé en six communes dotées d’organes délibérant et exécutifs élus.

–                     Le district de Bamako, composé à partir de 1996, d’un district et de six communes dotés tous d’organes délibérant et exécutif élus.

La loi n°96-025 du 21 février 1996 portant statut particulier du district de Bamako a relevé de nombreuses lacunes et insuffisances.

Après le discours d’ouverture du ministre Ousmane Sy, les participants ont eu droit à un exposé luminaire du directeur adjoint des collectivités territoriales sur le thème. En tout soixante-dix-neuf participants venus des différents services des six communes du district de Bamako prennent part à cet atelier.

Zoumana Coulibaly

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