Après avoir entendu le cri de cœur du Collectif sur l’opérationnalisation des 9 régions restantes sur les 11nouvelles qu’ont été créées, le ministre de l’Administration territoriale (MAT) Tiena Hubert Coulibaly a rencontré le mardi dernier les responsables dudit mouvement. Cette rencontre avait pour objectif de trouver un terrain d’entente avec les concernés sur la procédure à mettre en application. Ces régions ont vu le jour par les lois 017 et 018 2012, portant création des nouvelles régions dans la République du Mali. Celles-ci ont été créées dans un contexte particulier.
Pour le ministre de l’Administration territoriale, 2 de ces 11 régions sont déjà opérationnelles. Cela fait partie de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger. Tienan Hubert Coulibaly a également informé le collectif de la marque d’attention à leur égard. « Votre combat cadre parfaitement avec les missions que le gouvernement s’est assignées » a avancé le ministre. Il s’agit de sa ferme volonté d’aller au bout de la mise en œuvre de ces lois. Tiénan Hubert Coulibaly a aussi informé l’auditoire sur quelques contraintes qui freinent leur opérationnalisation. Il s’agit des moyens techniques administratifs; des ressources humaines et financières etc. Ainsi, pour le fonctionnement de ces régions, le gouvernement doit dépenser une bagatelle de 70 milliards de FCFA. Déjà le département en charge du dossier est à pied d’œuvre pour la mise en œuvre de ces lois. C’est pourquoi, à l’issue une séance de travail avec le Premier ministre, les chemins ont été balisés pour y parvenir.
À la suite du ministre, le porte-parole du collectif, Mamba Coulibaly a d’abord avoué sa satisfaction pour la tenue de cette rencontre, avant de faire comprendre que leur souhait est de voir ces régions fonctionnelles. De même, il a tenu à faire un rappel historique de la création dudit collectif. Mamba Coulibaly a aussi fait un parcours sur les différentes activités entreprises jusqu’ici. Mais, de leur côté ils entendent qu’un calendrier soit arrêté de la part du gouvernement. Le porte parole du collectif considère cette rencontre comme une prise de contact avec le ministère de tutelle.
Diakalia Moussa Dembélé