Du 31 janvier au 2 février 2017, les participants à un atelier du ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat (MATDRE) échangeront pour améliorer le dispositif de financement des collectivités territoriales.
L’ouverture des travaux a eu lieu au Centre de formation des collectivités territoriales (CFCT) sous la présidence du secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat, Adama Cissouma. On pouvait noter la présence de plusieurs collectivités territoriales au Mali.
L’atelier vise à partager et échanger sur les résultats et propositions issus d’une étude. Selon le secrétaire général du MATDRE, cet atelier constitue un espace d’échanges pluriels que les participants mettront à profit “pour enrichir le travail des consultants, l’objectif étant d’aboutir in fine à des propositions largement partagées par les acteurs de la décentralisation dont vous représentez la diversité”.
Selon M. Cissouma, son département œuvre sans relâche à mettre en œuvre les engagements souscrits en matière de gouvernance au nombre desquels figurent, entre autres, la mise en place d’une architecture institutionnelle fondée sur des collectivités territoriales dotées d’organes élus au suffrage universel, de pouvoirs étendus et ressources accrues ; le contrôle de légalité à posteriori des actes des collectivités territoriales ; la création d’une police de proximité placée sous l’autorité des collectivités territoriales dans le cadre de leurs pouvoirs de police administrative…
M Cissouma précisera ensuite que le gouvernement est engagé à transférer 30 % des recettes budgétaires de l’Etat aux collectivités territoriales à l’horizon 2018. Pour atteindre cet objectif, selon lui, des efforts sont déployés au quotidien en synergie avec le ministère de l’Economie et des Finances.
“La décentralisation constitue, on ne le dira jamais assez, l’ossature du volet politico-institutionnel de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger”, a-t-il enfin noté.
Zié Mamadou Koné
Stagiaire