Pour la vingt et septième année consécutive, le Mali, à travers l’Institut National de la Statistique (INSTAT), a célébré le 18 novembre 2017, à «Maeva Palace» de Bamako, la journée Africaine de la Statistique, sous la présidence du Ministre de l’Aménagement du territoire et de la population, Adama Tiémoko Diarra, en compagnie de son homologue de l’environnement, de l’assainissement et du développement durable, Kéita Aida M’ Bo, du représentant l’UNFPA, Mantala Traoré, du Directeur de l’Instat, Harouna Koné. Ont pris part aussi à cette journée qui constitue une occasion annuelle de promotion des données statistiques en Afrique, les communautés universitaires, les partenaires techniques et financiers, les organisations de la société civile, etc.
Le thème retenue pour la circonstance : «Améliorer les vies en améliorant les statistiques économiques», souligne Mantala Traoré, dénote le rôle indispensable des statistiques économiques dans l’amélioration du niveau de vie et ce à travers une planification basée sur des évidences et une meilleure orientation des ressources vers des priorités qui soient en rapport avec le quotidien des populations. La JAS, indique le Directeur général de l’Instat, Harouna Koné, vise à créer un cadre de dialogue entre producteurs et utilisateurs de données statistiques. C’est aussi, l’opportunité de réunir les acteurs de la statistique et renforcer le partenariat autour d’un but commune: la disponibilité et la qualité des données statistiques et sociodémographiques pour aider à concevoir une bonne vision du développement et rendre les programmes et projet de développement plus adaptés au contexte local. «Au regard de défis de développement pour notre pays, la prise en compte des statistiques est capitale pour assurer un meilleur suivi-évaluation des politiques, stratégies et programmes de développement. La JAS nous sert de tribune d’explication de ces enjeux à nos services et aux autres structures étatiques, mais aussi aux collectivités territoriales, les acteurs du secteur privé et de la société civile. Elle est aussi une source d’évaluation et de redressement des programmes d’intervention des différents partenaires techniques et financiers», souligne Harouna Koné.
Le Ministre Adama Tiémoko Diarra s’est réjouit du soutien de l’Etat et de partenaires à l’activité statistique au Mali. C’est pour dire, précise le ministre Diarra, que sans données statistiques, il n’y a pas d’évaluation, de prospective ; et on navigue à vue. Avant d’invites les structures du système statistiques national d’instaurer une synergie d’actions pou saisir toutes les opportunités offertes par cette nouvelle dynamique avec l’accompagnement des partenaires.
Le président de l’Association Malienne de la statistique, Bakary Sacko d’ajouter que, «la statistique est un outil primordiale développement d’un pays. Seule, la statistique de qualité fournie une donnée de qualité et fournie un outil essentiel pour la bonne gouvernance. Nous invitons les autorités à faire en sorte que les défis liés l’insuffisance quantitative et de personnel des ressources, l’opérationnalisation des mécanismes de fonds de la statistique, etc., soient levés», déclare Bakary Sacko.
Le représentant l’UNFPA, a réitéré l’engagement des Ptf à appuyer le Mali pour le développement de la statistique et pour une meilleure utilisation des données dans la prise de décision. Et de les inviter d’apporter une attention particulière aux grandes opérations statistiques dont le budget n’a pas encore été bouclé. Il s’agit, dit-il, du Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH), de recensement général agricole et du recensement général des Unités économiques.
Plusieurs communications ont été faites à l’occasion: le GRPH: un outil de mesure et d’accompagnement du développement; les statistiques économiques au cœur du développement; les statistiques du secteur administration.
Hadama B. Fofana
Le statisticisme etnique devrait tout de même être encadré avec précaution
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