Selon le dictionnaire Robert de la langue française, Fédéral» se dit d’un Etat dans lequel les diverses compétences constitutionnelles sont partagées entre un gouvernement central et les collectivités locales qui forment cet Etat. Il est vrai que pour un pays vaste comme le Mali, le fédéralisme présente certes des avantages, mais on oublie souvent les contraintes qui y sont liées.
Pour le besoin de l’histoire, il est intéressant de faire cette remarque: L’URSS était une fédération, elle est aujourd’hui divisée en quatorze républiques indépendantes. Les Flamands veulent un Etat indépendant au sein du royaume de la Belgique. Cette velléité sécessionniste ou séparatiste trouve souvent l’argutie qui veut que des groupes ethniques partageant les mêmes valeurs et de cultures différentes de celle de leur voisin expriment cette différence d’identité par la création de leurs propres Etats avec leurs propres lois fondées sur leurs propres valeurs. Faut-il passer par une guerre de sécession et compter le nombre de cadavres ou pourrons-nous tirer les leçons de l’histoire, en tirer le meilleur parti pour vivre en paix chez-nous ? Pourquoi quelques groupuscules ethniques essaient de nous vendre une image idéale du fédéralisme. Pourquoi ce marketing forcé ?
Les rebelles du Mnla et alliés qui parlent déjà de la République fédérale du Mali peuvent nous parler de leur projet de société sur ce point précis du débat ? Idéaliser le fédéralisme est bien mais pourquoi ne parlons-nous pas des difficultés liées au fédéralisme ?
Il existe bien d’autres formes de gouvernement comme modèle, nous pensons à une confédération ou à une décentralisation au sens propre du terme.
Pourquoi ne pas commencer par là ?
Le fédéralisme ne pose pas seulement la problématique de distribution de pouvoir politique, il faut aussi et surtout penser à la distribution des richesses et des dettes. Penser à la distribution des richesses entre l’Etat fédéral, les Etats fédérés et les communes. En résumé, la distribution des richesses et des dettes sur le plan horizontal et vertical. Comment régler la concurrence entre différents Etats fédérés. Comment redistribuer la richesse entre cercles relativement pauvres et riches pour éviter un développement parallèle entre régions riches et pauvres qui peut être dans l’avenir source des conflits. Comment faire comprendre à la région que leur richesse n’est pas seulement pour leur localité? Comment faire comprendre au Malien en général que la matière première du sous-sol peut être le fruit de l’effort de l’ensemble de la république ?
Il importe de discuter de tous ces détails avant de sauter sur le fédéralisme comme le propose certains groupes armés. Et il faudra que la décentralisation poussée, proposée par le gouvernement ne soit pas un vain mot. Car il faudra que l’on puisse réparer les inégalités entre les cercles voire les régions du Mali. Discutons de tout avant de faire le bond en avant.
Paul N’GUESSAN
Je pense que les autorités supérieures du Mali ont pris en otage le peuple Malien entier et le peuple AZAWADIEN en particulier par leurs fuites en avant je m'explique :
1-Malgré la complexité et l’enlisement dans lequel ils veulent renvoyer tout le peuple par le refus de faire la part des choses entre le pouvoir du Président de la république ,du gouvernement et le pouvoir du peuple en essayant de confisquer les deux pouvoirs au risque de créer une guerre civile qui va les faire échapper tout le système qu'ils dirigent.
2-Quand le ministre des Affaires étrangères déclare qu'il existe une majorité des populations du Nord qui ne se reconnaissent pas de l'AZAWAD et de la lutte des mouvements armées moi je ne l’en veut pas mais je regrette la position de la médiation et de la communauté internationale qui devrons lui rappeler et le faire comprendre que le gouvernement Malien n'a pas organiser jusqu'ici des consultations internes massives respectant les dispositions reglementaires universelles et constitutionnelle a fin que le peuple AZAWADIEN se prononce .
3-je crois qu'ils ont une peur bleue de laisser aux populations la responsabilité et le soin de s'exprimer volontairement sur leurs destinées et cela ne leurs donnai-rais aucune légitimité de servir de blocage a un accord du moment ou un Accord ne réalise pas par une baguette magique et un accord a des étapes ou des phases dont la mise en oeuvre fera appel a toutes les responsabilités rôles et compétences nécessaire .
4-Je pense que toutes ces questions posées ne sont pas au dessus des capacités des Maliens et des AZAWADIENS redistributions des pouvoirs ,des richesses puisque c'est là le nerf de la guerre et du conflit pourvu que cela soit discuter dans un climat serein apaisé avec le respect de la dignité de l'honneur de tous puisque seul DIEU est éternel pour trouver un compromis qui est avantageux pour tous si non rien dans ce monde actuel ne peu s'opposer a la volonté d'une personne ou d'un groupe engagé.
5-A mon avis le gouvernement malien n'a pas la volonté politique pour faire la paix dans ce pays pour permettre la réconciliation nationale entre les populations sur des bases claire garantissant la justice sociale et l'équilibre réel puisque ne veut pas s'assumer en ce sens que l'accord peut être accepter signer pour renvoyer chacun devant ses responsabilités , rôles et compétences dans la mise en oeuvre en sens que le gouvernement s'engagerais sur ses compétences prérogatives et les autres aspects seront renvoyer aux acteurs ayant charge leurs mises en oeuvre ou meurs approbations par voix consultative ou référendaire .
En fin partout dans le monde un accord est trouvé pour permettre de vivre sur sa terre natale ce qui n’empêche pas la continuité des droits des revendications qui seront suivie dans cadre logique et formel facile a gérer que dans l'approche dans laquelle nous sommes il y a des consultations et référendum qui se tiennent le monde dont l'itinéraire est le même pourquoi pas au Mali c'est le gouvernement qui a cette décision.
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