« Le bilan quinquennal des collectivités décentralisées de la Commune rurale de Somasso et perspectives » : était le thème de l’émission « Ma cité en marche » enregistré le dimanche 15 février passé dans la cour du groupe scolaire de Somasso chef-lieu de la commune. Organisée par l’Association pour le développement de Somasso, en partenariat avec la mairie et la population. Cet évènement s’inscrivait dans le cadre des manifestations culturelles « Festival Bèlènitougou ». L’objectif, expliquent les organisateurs, était d’amener les populations à comprendre le fonctionnement, la représentation de l’Etat, de comprendre la commune et les missions de la décentralisation qui est une option nationale ancrée dans la tradition et la Constitution de février 1992, et inciter les communautés à s’engager dans la lutte pour le développement local.
Animée par Boua Diabaté, journaliste à Dieudonné Diama communication, l’enregistrement de l’émission « Ma cité en marche » de la Commune rurale de Somasso a enregistré la participation de nombreux invités issus de toutes les couches des cinq villages de la commune et voisine.
Au fil des années 1990…
D’entrée de jeu, le maire de Somasso, Dramane Donzo Coulibaly fera savoir que la gestion décentralisée des affaires publiques est une très vieille tradition pour toutes les communautés locales. Après les soulèvements populaires de décembre 1990 à mars 1991, l’Etat centralisateur a été fortement mis en cause par les participants à la conférence nationale. Un large consensus s’était traduit autour du choix de la décentralisation de la gestion publique comme axe stratégique pour la construction du futur. C’est pourquoi, dit-il, ce système de gestion administrative, politique et économique a été solidement installé dans notre pays dont Somasso fait parti des premières communes rurales du Mali.
La Commune rurale de Somasso est administrée par 11 conseillers. Une commune avec dix milles âmes, renferme plusieurs ethnies, parmi, les minianka, bambaras, peuls et forgerons.
Ainsi de 2009 à 2015, l’équipe de Dramane Dosso Coulibaly et ses partenaires ont fait un bilan, malgré les maigres ressources économiques.
Les seules ressources de la commune restent les taxes pour le développement local et régional. Ce qui handicap la commune, a expliqué le maire. Qui rappelle que grâce à la collaboration entre la mairie et les ressortissants de la commune, Somasso est une commune qui brille.
« Nous avons construit trois salles de classe, deux puits à grand diamètre, un château d’eau potable et quelques salles pour la formation professionnelle. L’implantation des antennes des deux opérateurs de téléphonie mobile a été une réalité. Dans certains quartiers, la mairie en collaboration avec ses partenaires ANICT et ONG a réalisé des jardins dédiés au maraîchage pour l’insertion socioéconomique des femmes », a-t-il précisé.
Les perspectives
Interrogé sur le caractère positif de son bilan quinquennal, le maire de Somasso, Dramane Dosso Coulibaly est formel : on ne peut qu’être fier d’un bilan au moment où l’accès des services sociaux de base soit une réalité.
Pour M. Coulibaly, la Commune de Somasso a besoin de renforcer son système de santé et de formation pour assurer un développement durable. C’est en sens qu’il a lancé un vibrant appel aux autorités à aider Somasso à satisfaire ses différentes doléances.
Il a aussi évoquéle désenclavement de la commune de Somasso, où pendant la saison des pluies, certaines de ses localités sont coupés du monde, une situation qui freine son émergence.
Bréhima Sogoba, envoyé spécial
Bon, si au lieu de contribuer à la réalisation du projet de construction du château d’eau le maire COULIBALY a écumé 400 000 FCFA sur la somme qui devrait servir à cette cause, alors il a manqué une bonne occasion de se taire, du moins concernant ce projet.
Je suis natif de Somasso et j’ai participé au festival. Il y a des mensonges dans l’intervention du maire. Le château d’eau dont il parle est en cours de réalisation grâce à la mobilisation de l’Association des Ressortissants de Somasso (A.D.S). Non seulement la mairie n’a pas pu payer son quota mais aussi ils ont bouffé plus de 400 000 F de cotisation pour cette adduction. Ce maire comme beaucoup ne se préoccupe que de ses propres intérêts et non le bonheur des populations.
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