Le ministre de la Décentralisation et de la Ville, Ousmane Sy, a présidé hier au CICB la cérémonie d’ouverture d’un atelier de deux jours sur la « revue développement institutionnel et décentralisation 2014 ». L’événement a eu lieu en présence de deux autres membres du gouvernement : Bocar Moussa Diarra, (Travail, Fonction publique et Relations avec les Institutions) et Sada Samaké (Intérieur et Sécurité). Il y avait aussi le commissaire au Développement institutionnel, Lassine Bouaré, et l’ambassadeur d’Allemagne dans notre pays, Günter Overfeld, chef de file de partenaires techniques et financiers. Des administrateurs civils venus des différentes régions participent à la rencontre.
La revue sectorielle participe à l’objectif global de consolider la réforme de l’Etat en vue d’améliorer les services essentiels aux populations et réduire la pauvreté. Par ailleurs, elle vise à définir une feuille de route sur le développement institutionnel et la décentralisation pour la période 2014 et 2015 avec des objectifs et des résultats clairs et précis.
Au cours de ces deux jours de plénière et d’ateliers thématiques, les participants sont invités à réfléchir aux moyens et approches propres à rendre l’administration centrale plus performante et à relancer la décentralisation et le développement institutionnel, en identifiant des actions concrètes et un calendrier solide.
Au terme de cet atelier qui prend donc fin aujourd’hui, les résultats suivants auront été atteints : une feuille de route définie pour la période 2014-2015 et contenant les priorités en matière de développement institutionnel et de décentralisation ; les ressources requises évaluées et les sources de financement identifiées et un cadre des dépenses et des ressources élaboré. Enfin les mécanismes de synergie et de suivi doivent être convenus dans le cadre d’une bonne répartition des tâches entre les principaux acteurs.
Le ministre Ousmane Sy a rappelé que la revue est un cadre approprié de dialogue entre l’Etat ses partenaires techniques et financiers pour faire l’état des lieux partagé de la mise en œuvre de la reforme de l’Etat, particulièrement celle de la décentralisation.
La dernière revue remonte à juin 2011. C’est pourquoi, dira l’ambassadeur Günter Overfeld, « la présente revue marque véritablement le retour au dialogue politique si nécessaire » après une mise en veilleuse de 3 ans. Le diplomate a félicité les autorités nationales pour avoir organisé cet important évènement.
Pour le commissaire Lassine Bouaré, la revue coïncide avec la fin de la durée des deux programmes relatifs à la décentralisation. La période est donc propice et les réflexions menées seront capitalisées. Cette revue, a noté Bouaré, offre l’occasion de discuter de questions importantes comme le bilan des réformes de l’Etat et de la décentralisation, le contrôle externe, le pilotage des réformes, pour ensuite esquisser les perspectives autour d’axes prioritaires.
Le chef de file des partenaires techniques et financiers a assuré que ceux-ci « soutiennent vivement l’initiative d’identifier les acquis, les difficultés et les contraintes du processus de la réforme de l’Etat et d’obtenir ainsi un portage régional de propositions pour l’opérationnalisation de la régionalisation ».
L’ambassadeur allemand a suggéré qu’une stratégie de régionalisation devrait être formulée comme axe prioritaire de décentralisation et de déconcentration. Celle-ci devrait aboutir à la création d’unités territoriales permettant l’émergence d’une identité sociale et d’un développement économique durable. L’organisation réussie des prochaines élections locales et régionales sera un important pas dans cette direction, a jugé le diplomate.
« La réforme de la décentralisation et du développement institutionnel comprend d’une part, une meilleure performance de l’administration centrale, et d’autre part, un approfondissement de la décentralisation en vue d’une refondation de l’État. Cette réforme est un projet politique ambitieux pour lequel il faut un fort portage politique au plus haut niveau. Dans ce sens, nous saluons le rattachement du CDI à la Primature. Ainsi, une appropriation généralisée par les structures et les citoyens est nécessaire. Il faut assurer que les mesures prises soient effectivement appliquées et éviter l’émiettement de la réforme entre les différents ministères sectoriels et leurs services centraux », a encore préconisé le chef de file des PTF.
Et ce portage politique doit s’exprimer par un renforcement des capacités techniques, des ressources humaines et financières des structures nationales mandatées pour la mise en œuvre de la réforme, notamment le ministère de la Décentralisation et de la Ville, le CDI, la DGCT, l’ANICT, le CFCT et l’ENA.
A. DIARRA
La Régionalisation,un couteau à double tranchant.Oui elle peut être facteur de developpement participatif,de gestion efficiente des ressources,d’une meilleure gestion de l’environnement,d’une émulation entre territoires…bref le vrai developpement durable.Mais Nous sommes en Afrique entre africains.Et l’Etat?C’est vrai que theoriquement les choses semblent clairs.Avons nous les moyens de batir un Etat fort,capable de rappeler les diffrntes entités à l’ordre au besoin(Nord du pays en particulier).Nous devons craindre l’anarchie avec tout le risque de proliferation de <>voire <>.Examinons toutes les suppositions avant de faire quoi que ce soit.
en cas de regionalisation :
– repartir le budget national entre les 8 regions plus bamako equitablement;
– ramener le nombre de deputé à 80 soit 10 par région.
– chaque région doit fournir un quota pour l’effectif de l’armée,
– les ministres seront nommés par l’assemblée et tous les autres agents en dehors de ceux des ministères seront recrutés au niveau regionale.
Kayesien Je suis d’accord avec vous la régionalisation nous permettent de s’occuper d’éducation de nos enfants et de prendre notre destin en main le système actuel est très corrompu Menase l’avenir de nos enfants Bamako est déconnectée de la réalité
Nos plus hautes autorités doivent prendre en compte cette notion de régionnalisation.Une régionnalisation totale avec une assemblee régionnale munie d’un budjet pour une politique regionnale serait une formule parmi d’autres.Cette idée peut meme etre proposee lors des négociations du nord.Le tout bamako doit disparaitre.Il n’est rien d’autres qu’une concentration de gros caimans devorant impunement nos maigres ressources.Nos populations en ont assez.Faire une route a kayes passe par le bureau du ministre prenant sa commission en jetant le reste a la cohorte de sangsues pour qu’ils s’abreuvent de nos sangs.Alors que du temps de nos aieux seulement trois employes du TP suffisaient.S’il vous plait changeons sinon nous allons disparaitre.Nos peuples savent tout. Seulement ils cherchent les armes pour se défendre.Que Dieu aide le MALI. Kayesien a paris.
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