Concertations sur le découpage administratif : Doïla annonce la couleur

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Mamadou Diarrassouba

Sous la houlette du député, Mamadou Diarrassouba et du gouverneur de la région de Dioïla, Dédéou Bagna Maïga, les populations du Guégnéka et du Banico ont échangé, le samedi 4 novembre dernier, sur la composition de leur jeune région. Objectif: parler d’une seule voix lors des futures concertations régionales sur le découpage administratif.

«Discuter des arrondissements et villages à ériger en Cercles ou en Communes dans la région de Dioila afin de faire une proposition consensuelle à la future concertation régionale sur le projet de découpage administratif». C’est l’objectif d’une rencontre tenue, le dimanche 4 novembre à Dioïla, en prélude aux concertations régionales annoncées par le gouvernement. Une rencontre initiée par le gouverneur de la toute nouvelle région de Dioïla, Dédéou Bagna Maïga et des députés de la zone, avec à leur tête, Mamadou Diarrassouba.

Les sous-préfets des six arrondissements de Dioïla, les maires, les chefs de village, des leaders de la société civile, ceux des partis politiques étaient tous présents.

À 10 heures, la salle de spectacle qui abrite la rencontre est pleine. A la première loge: une présence remarquée du général Moussa Sinko Coulibaly et Konimba Sidibé, tous deux anciens ministres. Une présence saluée par le député Mamadou Diarrassouba.

«Ce qui nous unit aujourd’hui dépasse la politique. Nous sommes-là pour parler de l’avenir de notre région, Dioïla. L’avis de chacun compte», a temporisé, le député Diarrassouba. Avant d’ajouter que parmi les nouvelles régions opérationnelles, Dioïla est la seule à ne pas avoir d’anciens cercles. Du coup, selon lui, tout est à recomposer.

«Doila compte six arrondissements. Au cours des échanges avec les représentants de chaque localité, il ressort que les populations souhaitent l’érection de ses six arrondissements en Cercles», a-t-il déclaré.

Quant au nombre de Communes, qui est à vingt-trois, actuellement, pour l’honorable Mamadou Diarrassouba, il pourrait augmenter à quarante-trois ou trente-cinq.

Cependant pour réussir le pari du découpage administratif, d’après lui, le dialogue entre les communautés est impératif. C’est dans cette dynamique que dans les différentes localités de Dioïla des échanges ont eu lieu entre les sous-préfets, les maires, les chefs de village et leaders politiques.

Les résultats issus de ses discussions ont été présentés, samedi dernier, au public par les préfets des six arrondissements de Dioïla.

«La création des cercles et des arrondissements est du ressort exclusif du gouvernement selon la loi. Mais cela n’empêche, nous allons donner notre point de vue», a déclaré le gouverneur.

 

Le chef de l’exécutif régional de Dioïla, Dédéou Bagna Maïga et les élus nationaux ont promis de faire remonter les propositions sur la table du gouvernement.

Plus loin, le chef de l’exécutif de la jeune région de Dioïla a appelé les populations à l’union sacrée autour du développement. Avant de préciser que le document mis sur les réseaux sociaux à propos du découpage administratif est un faux. «Les gens qui ont mis ce document sur le net veulent nuire au Mali», a-t-il martelé.

Lassina NIANGALY

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