La Fondation Centre malien pour le dialogue inter-partis et la démocratie (Cmdid) a organisé, samedi dernier, un atelier sur la situation politique du Mali. C’était en présence des partis membres et du directeur exécutif du Cmdid, le Dr. Moumouni Soumano. Dans son discours d’ouverture, le président du Cmdid, Younoussa Touré, a remercié les partis politiques pour leur présence ‘’ qui atteste, a-t-il dit, de leur détermination à trouver une solution heureuse pour la situation pénible que traverse notre cher pays. ‘’ Il a ajouté qu’il est convaincu de l’engagement des partis politiques pour renverser cette situation et ‘’ montrer à l’opinion nationale et internationale leur capacité à transcender leurs égos pour la cause de notre chère patrie. ‘’ Il est persuadé que le dialogue est la voie la plus sûre et la plus efficace pour résoudre les questions difficiles. Il a affirmé : ‘’ aujourd’hui, grâce à l’intervention de la Cedeao, des pistes de solutions s’offrent aux partis politiques. ‘’ Il leur appartient, a-t-il signalé, en tant qu’acteurs politiques, de se convaincre qu’aucune solution viable et durable ne peut être envisagée sans eux et que pour cette raison, ils devront se faire violence et ne pas réfuter toute proposition qui ne viendrait pas d’eux. C’est pourquoi, il a souligné : ‘’ les propositions de la Cedeao sont celles d’une organisation dont nous sommes parties prenantes. Elles ne peuvent se faire contre nous. Nous devons bien les analyser, les comprendre et les expliquer à nos militants. ‘’ Ensuite, le professeur Mamadou Samaké a fait l’historique du contexte et de la création de l’Accord-cadre. Il a ensuite expliqué le contenu juridique de l’Accord-cadre en signalant ses insuffisances. A l’issue des échanges, le Cmdid s’est félicité de la compréhension commune de l’Accord cadre et des textes subséquents de la Cedeao. Les responsables et représentants des partis politiques membres de la Fondation, à la recherche d’une solution heureuse de sortie de crise ont fait état de l’impérieuse nécessité de recouvrer l’intégrité territoriale du pays, de la situation difficile et injuste subie par les populations du nord du fait des rebelles et mouvements islamistes qui occupent le nord du pays, de la complexité de la situation politique et institutionnelle qui nécessite un débat de fond pour une compréhension commune, des efforts de la médiation initiée sous l’égide de la CEDEAO et des bonnes volontés nationales. Ils ont déclaré que les partis politiques sont les principaux acteurs de la vie politique et souligné leur attachement à l’intégrité territoriale et à l’unité du Mali. Ils se sont montrés disponibles à collaborer pour toutes activités visant cet objectif. Les partis politiques ont exprimé leurs inquiétudes relativement à la situation des populations au nord du pays et invité les autorités maliennes à prendre des mesures urgentes pour les aider. La question du nord étant essentielle et primordiale, ont-ils dit, cela nécessite l’implication des forces vives dans la résolution de la crise. C’est à ce titre qu’ils ont finalement recommandé aux parties signataires de l’accord cadre et aux autorités d’impliquer les parties prenantes en vue d’arrêter une feuille de route pour la transition conformément au point d de l’article 6 de l’Accord-cadre.
Baba Dembélé
Djoncounda et Cheik Modibo Diarra doivent démissionner et arrêter d’être des symboles sans pouvoir qui contribuent à faire croire au Peuple Malien et à la communauté internationale à un ordre constitutionnel qui n’existe véritablement pas.
Djoncounda est un président présidé.
S’agissant de Cheik Modibo,il ressemble à un Gonogo qui joue au cache-cache alors qu’il est apprivoisé par Sanogo.
Sanogo et ses supporteurs ont oublié la douleur des populations du Nord et l’humiliation du Mali. Il organise une convention pour se maintenir au pouvoir.
La convention est un malicieux stratagème pour légitimer le règne de Sanogo. Attention au complot.
Le capitaine Sanogo contrôle la convention qui va certainement le désigner pour être président.
Attention aux intellectuels et hommes politiques véreux qui ont reçu les promesses de Sanogo pour duper le Mali.
Il n’est pas question que la junte et les opportunistes qui le supportent continuent de remuer le couteau dans la plaie du Peuple Malien.
Sanogo fait tout pour rester au pouvoir qu’il n’a jamais quitté d’ailleurs.
Restons vigilants contre Sanogo et ses pions de tout bord.
Les militaires dans les casernes, c’est ce qu’exigent la constitution et la démocratie qu’il n’est pas question de continuer à fouler au pied.
Depuis le début de ce fiasco de putsch les Oumar Mariko, Amion Guindo, Younous Hamèye Dicko et autres opportunistes n’ont cessé de s’agiter pour des porte-feuilles contre l’intérêt du Mali. C’est un opportunisme historique mais le Peuple malien n’est pas dupe et les a àl’oeil.
Cependant, si on ne se mobilise pas pour les en dissuader, la minorité opportuniste est plus active que la grande majorité qui ne dit rien. Cela risque de maintenir la junte au pouvoir et de compromettre dangereusement l’avenir de notre cher Pays.
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