Débats sur la déclaration de politique générale : Une Communication défectueuse

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Bamako veut accélérer les pourparlers de paixDans le débat qui a suivi sa Déclaration de politique générale, défendue devant les députés il y a quelques jours, le Premier ministre affirme que le gouvernement n’a fait que travailler depuis sa formation. Selon lui, depuis son investiture en septembre dernier, Ibrahim Boubacar Kéita a abattu un travail formidable. En sept mois donc le président actuel aurait fourni des efforts extraordinaires qui sont restés méconnus.

 

Préférant rester laconique, Moussa Mara n’a pas donné de précisions sur ces miracles. Mais ce faisant, il incrimine la communication gouvernementale, donnant l’impression que les agents mis à la disposition des cellules et noyaux de communication des ministères et des institutions sont payés pour ne servir à rien. Or ces communicateurs sont présents à tous les niveaux, y compris à la présidence et à la primature.

 

 

Aurait-on nommé des sourds-muets-aveugles comme chargés de communication ? Pourquoi est-on alors en train de maintenir les mêmes chefs de cellule de communication sachant que s’ils n’ont rien fait pendant la primature d’Oumar Tatam Ly ils ne feront rien non plus dans le gouvernement de Moussa Mara ? En réalité, à la tête de ces cellules, certains sont extraordinairement compétents. Ils gravitent dans les cercles du pouvoir non pas pour faire connaitre ce que font leur chef, mais plutôt pour se servir royalement et sauver de la noyade leurs organes de presse.

 

 

Mais, s’ils ne communiquent sur l’action gouvernementale, ils sont prompts à se répandre en insultes et attaques personnelles de tous ceux qui critiquent « ma famille d’abord » ou s’attaque aux parvenus. Ils s’attaquent même ceux qui, comme l’ancien Premier ministre, ne veulent pas être les complices de la déconfiture du pays et, au contraire, veulent opérer les changements d’autant plus nécessaires qu’ils sont attendus par le peuple. Ils attaquent aussi ceux, qui ayant pris la courageuse option d’aller à l’opposition dans un pays où la ruée vers le pouvoir est de mise,  dénoncent l’irruption de la famille présidentielle dans les affaires publiques, les dépenses de prestiges somptuaires et inutiles, le népotisme, le copinage, la «clanisation», la gestion opaque, etc.

 

 

Le plus malheureux dans cette histoire, c’est que ces chargés de communication passent par leurs ex-confrères, à qui ils donnent quelques enveloppes farcies, pour commettre leurs forfaits. Ainsi, avec l’argent du peuple on prostitue les voix du peuple.

 

 

Abdel HAMY

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1 commentaire

  1. Maitriser ce que tu fait et fait le avec foi car L’homme n’est rien sans l’homme, l’hypocrisie et les ont dits de toi ou de lui ne peuvent pas m’empêche de percer.
    Que Dieu nous comble de bonheur.

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