Débat sur l’Ortm : Résolution de la crise au nord du Mali, quelle contribution des partis politiques ? / « Le plus important aujourd’hui est d’éteindre le feu »

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‘’Le rôle des partis politiques pour une sortie de crise au Mali’’, tel était le thème de l’émission « Questions d’actualité » sur l’Office de radiodiffusion  télévision du Mali (Ortm) le dimanche 30 septembre 2012. Le Directeur général, Baba Dagamaïssa, et Niaza Coulibaly de l’Ortm étaient les cuisiniers de l’échange. Ils recevaient sur le plateau Nancoman Keïta, secrétaire Politique du Rpm ; Abdoulaye Garba Tapo de l’Adema Pasj ; Mamadou Samaké, politologue ; Brehima Kamena, du Cnid Fyt. Au cours de cette émission, les invités sont tous d’accord sur l’urgence pour la libération des régions occupées. Mais comment ? C’est la question qui les divise.

Depuis le 17 janvier 2012, le Mali traverse une crise des plus aigues de son histoire. Aucune initiative n’est de trop pour trouver les voies et moyens de sortie de crise. C’est la raison pour laquelle le thème de l’émission « Questions d’actualité » sur l’Ortm du dimanche dernier était intitulé ‘’Le rôle des partis politiques pour une sortie de crise au Mali’’.

Il ressort de ces débats qu’il est un impératif de mettre de côté les egos pour libérer le nord. Pour un intervenant, les partis politiques n’ont pas suffisamment joué leurs rôles. Ce qui nous a amené à la situation de crise actuelle. Ils ne sont pas les seuls accusés d’avoir failli, il y a la société civile aussi qui aurait dû jouer son rôle. Le plus important aujourd’hui est d’éteindre le feu. Pour cela, chacun doit renoncer à défendre son chef au profit du Mali.

Divergences de vue pour la libération du nord

Selon Nancoman Keïta, répondant à la question : ‘’Cedeao ou pas Cedeao ?’’, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) est un accompagnateur. Son accompagnement est nécessaire mais ne doit pas être le premier schéma. Les querelles internes doivent être réglées afin de retrouver l’essentiel. Pour Abdoulaye Garba Tapo, la tâche est lourde et « je ne pense pas qu’il puisse y avoir d’autres solutions qu’avec la Cedeao. Il faut être réaliste », a-t-il ajouté. Selon Bréhima Kamena, l’intervention de la Cedeao doit suivre un certain nombre de modalités à savoir où, quand et comment ?

Aguibou Sogodogo

 

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2 COMMENTAIRES

  1. vous êtes vraiment des guignoles pour les occupants du Nord. Ils sont informés au même moment que ces comédiens de l’ortm et partis politiques les distraient. Minables sont ceux qui passent tout le temps à tourner sur une question qui est déjà répondue.

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