La classe politique malienne s’échine, depuis un moment, à exprimer des humeurs concernant les incertitudes du dispositif électoral malien. Le président du Rassemblement pour le Mali (RPM), Ibrahim Boubacar Kéita, dans la sérénité et la sagesse qui le caractérisent, vient, lui, d’étoffer son expérience en matière électorale, en participant avec succès, à une mission d’observation de l’Union Africaine à la présidentielle tchadienne du 25 avril 2011.
Chef de cette mission des observateurs de l’UA, IBK a été, selon nos informations, " vivement félicité " par Addis-Abéba et par d’autres organisations sous-régionales pour la qualité du travail abattu sur le terrain lors du scrutin. Rentré au pays le dimanche 1er mai 2011, le président du RPM et plus que probable candidat de ce parti à l’élection présidentielle de 2012, est plus que jamais requinqué à bloc pour se fixer sur " le seul objectif qui vaille aujourd’hui ", la conquête du palais de Koulouba par les urnes l’an prochain. Selon un député du parti du tisserand, IBK va, dans les prochains jours sonner le grand rassemblement pour la célébration du dixième anniversaire et le Congrès du parti.
Comme on le voit, l’honorable IBK, après deux défaites aux élections présidentielles de 2002 et 2007 «dans des conditions que tout le monde sait» est, comme qui dirait, parti renforcer son expérience sur le terrain électoral.
Avec un regard extérieur, l’ancien Premier ministre et non moins ancien président de l’Assemblée nationale qui, d’habitude après le vote rentre chez lui avec le calme olympien qu’on lui connaît, a eu l’occasion, au Tchad, de faire le tour de plusieurs bureaux de vote, noter leurs heures d’ouverture, l’installation du matériel, l’affluence, la présence effective des délégués des candidats, etc.
Bruno D SEGBEDJI