Le président de la Transition a pris acte des décisions de la Cedeao et lancé un vibrant appel à la population à s’unir pour sauvegarder, coûte que coûte, la Nation
Le chef de l’État s’est prêté aux questions de la presse hier à l’aéroport international président Modibo Kéita Sénou, à son retour du sommet extraordinaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) dimanche dernier à Accra, consacré à la situation sociopolitique du Mali.
Le colonel Assimi Goïta a déclaré avoir pris acte des décisions du sommet, notamment concernant la suspension du Mali des instances de l’organisation communautaire. «Sur ce point, il y a eu plus de peur que de mal, c’est un acte politique», a-t-il rassuré. Mais, cela dit, le président de la Transition a déclaré garder le contact avec le médiateur Goodluck Jonathan et les chefs d’État de la Cedeao.
Concernant le choix d’un Premier ministre civil, d’un gouvernement de consensus et de la durée de la Transition, le chef de l’État a rappelé qu’il était déjà dans cette dynamique depuis la semaine dernière. «Raison pour laquelle, nous avons rencontré la classe politique, les leaders religieux, les syndicats… sur ce point aussi, il n’y a pas de souci», a-t-il précisé.
Aussi, il a profité de l’occasion pour saluer le leadership du président ghanéen Nana Akufo-Addo qui a eu la patience de l’écouter, d’écouter les différentes versions. Le président de la Transition a estimé que la capacité d’écoute du président en exercice de la Cedeao a été très déterminante pour les conclusions du sommet. Des conclusions qui ont entériné tacitement son maintien à la tête du pays pendant la période transitoire.
Assimi Goïta a, par ailleurs, salué l’ensemble des chefs d’État de la Cedeao pour leur sens de l’écoute. Il a également salué l’engagement et l’élan de solidarité dont le Mali a bénéficié durant cette rencontre.
S’adressant à nos compatriotes, le président Goïta a souhaité l’implication de tous pour la réussite de la Transition. «Ce que je demande à la population malienne, c’est l’Union sacrée autour de la nation malienne que nous devons sauvegarder coûte que coûte», a-t-il exhorté.
En outre, le président de la Transition a bénéficié d’un accueil chaleureux. En plus de ses proches collaborateurs, une foule composée d’élus locaux, de membres des organisations de la société civile soutenant les Forces armées maliennes (FAMa), a bravé un soleil ardent, pour témoigner son soutien au colonel Assimi Goïta.
C’est au rythme des chants fort symboliques des artistes comme Djénéba Seck que des femmes et des hommes ont accueilli le colonel Assimi Goïta, de retour du voyage qu’il a effectué dans la capitale ghanéenne dans le cadre du sommet extraordinaire de la Cedeao sur la situation sociopolitique dans notre pays. Sur des affiches, on pouvait lire : «L’Espoir du Peuple Assimi Goïta» et la foule scandait des slogans comme : «Vive Assimi Goïta». Au-delà de manifester leur confiance au président de la Transition, ces personnes ont souhaité l’accompagnement de tout le peuple pour surmonter la crise que nous vivons.
Mme Kéita Kadidia Sissoko, présidente de la CDM (Collectif pour la défense des militaires), soulignera que son organisation était présente à l’aéroport pour apporter un appui au colonel Assimi Goïta. Elle n’a pas manqué d’inviter la nation tout entière à faire autant afin de sortir le pays de l’ornière.
«Nous souhaitons l’accompagnement de tout le monde pour l’intérêt du Mali», a-t-elle lancé, appelant toutes les forces vives du pays à se rassembler dans un élan de solidarité pour le Mali. «Il n’y a pas d’autre alternative que de soutenir et aider le président de la Transition à mener le bateau Mali à bon port», estimait un autre manifestant.
Quant à Aminata Coulibaly, conseillère communale de Kalabancoro, elle pense qu’il est impératif que tous les Maliens accordent leur soutien au nouveau dirigeant de la Transition. Elle ajoutera : «Surtout que le colonel Assimi Goïta a même donné la Primature au M5-RFP. Je crois que le duo Assimi Goïta-Choguel Kokalla Maïga peut mieux faire dans le cadre de la résolution de notre crise»…Lire la suite sur lessor.COM
Il a fait un discours sincère. Qu’il n’ait pas le froid aux yeux face a la poursuite des criminels du régime IBK qu’il donne simplement le feu vert a la justice …. L’IMPUNITÉ EST UNE malédiction qui hante ce pays tant qu’on ira pas a l’attaque il n y aura aucun changement nulle part au Mali …il faut les pays qui réussi a reformer leur système de la corruption et l’injustice chroniques a la justice et transparence …ils commencer par faire saigner au criminels….quelque soit leur statut! Ni chou ma bougo nienemaw te siran!
Assimi ne pourra pas tout fait mais il peut jeter les bases et aussi imposer des reformes irréversibles même dans 4 mois s’il a la volonté …et surtout s’il veut être au rendez-vous avec l’histoire … ce n’est pas combien des ans au pouvoir; c’est combien d’impact qui comptera au finish… je vous jure de Dieu Assimi battra les 7 ans de IBK s’il parvient a réaliser ces quelque reforme au MALI:
-Reforme du processus électoral
-Révision constitutionnelle (y corriger les failles )
….
Oui il faut l’union sacrée autour de vous, mais attention, les grands dinosaures et charognards sont aux aguets, ils profitent des petites insuffisances pour s’infiltrer et causer des dégâts énormes, n’oubliez pas surtout que c’est ces rapaces qui ont fait dérouter la transition en excluant le M5-RFP en aout 2020, ils peuvent encore récidiver en se mutant autrement. Nous, les sans voix, nous utilisons l’adage d’Albert Einstein qui dit que ” Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire”. fin de citation. Malgré que nos voix restent très peu audibles, nous crierons fort et très fort, afin que les ténors du pouvoir soient attentifs à nos voix très inaudibles. Comment un homme peut-il se diriger vers son bourreau sans rien sentir? On dirait que ces bourreaux ont des incantations capables de rendre les victimes inertes, incapables de réagir contre ces faiseurs de mal. De toutes les façons, nous espérons sur cette dernière tentative, mais sans aucunement exclure la probabilité d’un échec sans aucune équivoque. Qu’Allah protège le Mali de ces bourreaux sans foi ni loi.
Le chef de la junte putschiste est assurément atteint par le syndrome d’hubris ou autrement dit la folie du pouvoir. Mais il a tout intérêt à vite redescendre sur terre, car la triste réalité du quotidien malien n’attend pas. Avant-hier seulement, Bougouni se faisait attaqué à 160 kilomètres de Bamako. Il va falloir vite tenir promesse et faire venir urgemment les mercenaires russes de Wagner pour faire le boulot de nos soldats à leur place. Tant pis si le peuple doit doublement régler la note, en payant à la fois l’armée et ses mercenaires.
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Pensées rebelles.
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