La cérémonie de lancement des activités du nouveau mouvement ” la plateforme pour le changement” a eu lieu ce samedi 20 janvier sur le terrain de football de Magnambougou en commune VI du district de Bamako. Malgré le déplacement du lieu de la cérémonie, la foule a répondu présent. A sa prise de parole, l’initiateur du mouvement, le démissionnaire Général de brigade Moussa Sinko COULIBALY, a dénoncé sans retenus les incapacités du régime à faire face aux problèmes du pays avant de réaffirmer son unique objectif : Prendre le pouvoir en juillet prochain à la suite d’élections libres et transparentes.
“Le seul choix que nous laissons aujourd’hui au Président Ibrahim Boubacar KEÏTA, c’est soit de démissionner avant la fin de son mandat ou à ne pas se présenter à l’élection présidentielle de juillet 2018”, conseille dans ses propos Général de brigade Moussa Sinko COULIBALY à IBK.
Sur le lieu, le public semblait être impatient de voir l’arrivée de leur leader. C’est vers 17 heures que la nouvelle coqueluche des déçus du régime d’IBK, Général de brigade Moussa Sinko COULIBALY, pénètre le terrain. Une ovation générale l’a accueillie. Toutes les régions du Mali étaient représentées. Ils étaient des centaines de personnes, selon notre estimation.
Pour l’occasion, Moussa Sinko COULIBALY était habillé en boubou blanc, chaussée d’une babouche blanche et coiffé d’un bonnet blanc. Entouré par une dizaine de garde, il traverse en pas cadencés des militaires la distance qui sépare l’entrée de la cour de la place des officiels. Puis avant de s’asseoir, le Général démissionnaire adresse des poignets de main chaleureux aux invités assis au premier rang de la loge officielle.
Dans ses premiers mots, sur le plateau, il a adressé une salutation spéciale à Aliou COULIBALY le maire de la commune VI. Après, l’ancien Général de brigade demande à la foule d’observer une minute de silence à toutes les victimes du régime actuel : économique, sécuritaire et autres.
Ensuite, pendant 20 minutes, il a prononcé un discours impétueux sans aide mémoire en main. Dans lequel, il dénonce les incapacités du régime à faire face aux problèmes du pays, tels-que : la mise en œuvre de l’accord pour la paix, l’insécurité, la santé, l’éducation, l’agriculture…
Selon l’ancien Général de brigade, “IBK n’a pas de solution pour le Mali mais au contraire il fait partie du problème”. Ce lancement des activités, selon lui, est le début d’un mouvement dont la finalité recherchée est l’accession au pouvoir. A la fin de ses propos, il a invité toutes les forces politiques du Mali à se joindre à la plateforme pour le changement.
Rappelons que Moussa Sinko COULIBALY était Général de brigade de l’Armée nationale avant de démissionner. Depuis 2014, il occupait le poste de Directeur général de l’école de maintien de la paix ”Alioune Blondin BEYE”. Incorporé dans l’armée en 1990, il a effectué sa formation d’officier à Saint Cyr en France, de 1992 à 1995. Il a occupé plusieurs postes de commandement dans l’armée malienne. En 2012, il fut l’un des acteurs majeurs du putsch contre le régime démocratiquement élu d’ATT. Pendant la transition, il était ministre de l’Administration Territoriale. Après l’élection d’IBK, il est reconduit au même poste ministériel dans le gouvernement qui ne durera pas.
Au Mali, ce n’est pas la première fois qu’un officier de l’armée démissionne et nourrit une ambition politique. En 2002, ATT l’avait fait et avait été élu président de la République. Cette année, Moussa Sinko COULIBALY tente l’aventure.
Réussira-t-il comme ATT en 2002 ? Voilà la question.
Sory Ibrahim TRAORE
Qui a manipulé les chiffres au Ministère de l’administration territoriale aux élections présidentielles ?
Qui l’a gradé Général, CE couillon ?
Au fait, que deviendra Gal Salif l’autre copain du CNRDRO (DRO COMME TESTICULE) ? Il est de quel côté ? Avec IBK en attendant .
Moussa Sinko démissionne de l’armée et débarque sur la scène politique avec tambours et trompettes pour prêcher une alternance politique en 2018 dont il dit être le messie. Mais quelle fût notre frustration quand il nous fait part de son projet pour le Mali qui n’est que la démission ou le renoncement du président IBK à un deuxième mandat.
Ce qu’on peut lui dire c’est que Moussa Sinko n’est plus maître de son destin car la démission ou le renoncement du président IBK à un second mandat ne dépend que du président IBK. Le président IBK ne démissionnera pas et sera candidat et gagnera d’ailleurs.
Voilà que Moussa Sinko nous montre ses limites sans avoir commencé la bataille. On ne quémande pas le désistement d’un adversaire si on a foi en sa force. C’est le peuple qui décide qui il veut à la tête de ce pays. Et pour ce faire tous les candidatures légales sont autorisées. Il appartiendra au peuple malien de décider ou non le président IBK mérite un second mandat.
Mais voir les adversaires politiques du président IBK faire de sa démission ou son retrait à la course à koulouba un slogan de campagne démontre leur manque de confiance et leur mensonge quand ils prétendent que le peuple malien ne veut plus du président IBK.Allons seulement.
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