Débat du parti Sadi sur l’éducation : ATT les fait parler

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Le sous- thème  sur: " La crise du système éducatif malien : quelles alternatives ? Regard croisé sur les exemples de Cuba et Venezuela ", a été largement débattu samedi 21 janvier au siège du Parti SADI  où se tenaient les 4èmes  journées  de solidarité avec l’Afrique, l’Amérique Latine et les Caraïbes.

 

 Devant une foule de militants et sympathisants, des responsables sadistes et des sympathisants en  ont  profité pour réagir à  la déclaration de sa Majesté Zounzani 1er sur la crise scolaire lors de son adresse à la nation à l’occasion du nouvel an.  On se souvient de la lamentation poignante du président de la République sur  l’école publique en panne  et l’école privée en marche dans " un Mali qui gagne ". Qu’il s’agisse de Dr. Oumar Mariko, Pr. Issa N’Diaye, Pr. Rokia Sanogo, Mohamed Ag Akeratane, Mohamed Tabouré ou le doyen Victor Sy, chacun  a rivalisé en critiques pour déplorer le manque de vision politique des princes du jour quant à la bonne marche de l’école publique malienne.

 

Ouvrant le bal de contestations devant le président Cheick Oumar Cissoko et des politicards invités, le Dr. Oumar Mariko, secrétaire général de la Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance, a décrié le manque de volonté politique de nos dirigeants qui doivent, selon lui, s’inspirer du modèle de gestion  des affaires publiques  qu’ont imposé Fidel Castro et Hugo Chavez.

 

 

Abondant dans la même veine, le Prof. Issa N’Diaye, président du parti Faso, a magnifié l’exemple cubain en matière d’éducation pour tous. Pour lui, si on voit que les écoles privées bougent bien, c’est parce que celles-ci  roulent avec les fonds de l’Etat. Et l’on a maintenu les écoles publiques dans une situation de précarité. " Les plus méritants ne sont pas sollicités et ce sont les médiocres qui réussissent, même en politique. Tout est trafiqué, on ne peut résoudre la crise scolaire sans mettre de l’ordre dans les autres secteurs ", a-t-il martelé avant de proposer une bonne qualité de gens saignants tout en investissant dans l’enseignement et en luttant contre la corruption. Pour y parvenir, l’universitaire estime que le Mali  a des ressources disponibles et nécessaires.

 

Faisant sien ce message fort de l’ancien président  sud africain Nelson Mandela, " l’éducation est l’arme la plus puissante que vous pouvez utiliser pour changer le monde " la Prof. Rokia Sanogo sadiste engagée et convaincue, a souligné la place de l’école  dans un pays qui est selon elle un domaine souverain. Elle pense que l’Etat doit y investir pour donner la chance à tous les enfants d’avoir une bonne éducation.

 

Son camarade  Mohamed Ag Akeratane, secrétaire politique, a regretté le statut politique du président ATT qui est selon ses dires un homme privé voire un indépendant. Il trouve que cette situation est à la base de la privatisation de notre école.

 

Sans faire de propositions concrètes, Mohamed Tabouré  activiste infatigable  de la lutte ouvrière et le doyen Victor Sy ont mis en cause la gestion de sa Majesté Zounzani 1er qui, selon eux, est à la base des crises dans notre pays.

M.Maïga

 

 

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