Dans la perspective du prochain congrès et des élections 2009 et 2012 :rnDioncounda Traoré ouvre le débat à l’Adéma-PASJ

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Les assises ordinaires ne brûlent pour l’instant pas la Ruche, mais ils ne sont pas relégués aux calendes. En vue de traverser l’épreuve en y laissant le minimum de plumes, le président du Parti a choisi une méthode préventive : celle qui consiste à prévenir les mécontentements en suscitant un débat interne de façon anticipative. Il s’agit, pour Dioncounda Traoré, d’un passage obligé pour atteindre les objectifs électoraux de l’ancien parti au pouvoir pour les échéances de 2009 et de 2012.

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Un congrès statutaire de l’Adéma-PASJ était dans l’air depuis la veille de la présidentielle 2007, au plus fort des adversités entre partisans et adversaires du soutien à ATT. À l’époque, nombreux étaient les caciques du Comité Exécutif qui y reposaient un espoir de trancher le noeud gordien de la problématique en faveur de la tendance favorable à une candidature propre à la Ruche. Sans être totalement exclu du chapitre, le débat sur l’organisation des assises ordinaires du PASJ revient périodiquement sur les lèvres. Toutefois, la question ne donne pas lieu cette fois aux traditionnels tiraillements entre courants. En clair, le congrès ordinaire des Abeilles n’est pas en train d’occasionner des disputes motivées par des calculs d’épicier sur les échéances de son organisation. Dans cette atmosphère d’indifférence apparente dû à l’absence d’enjeux immédiats, le président du comité Exécutif semble beaucoup moins pressé que les autres. Lors d’une réunion extraordinaire de son parti, jeudi dernier, Dioncounda Traoré a entretenu ses camarades sur une communication dans laquelle il a proposé de repousser la date desdites assises statutaires jusqu’à Mai de l’année prochaine. Le N°1 des Abeilles, selon nos sources, a justifié son choix essentiellement par la nécessité de faire précéder le congrès de celui des jeunes et des femmes, afin de réussir une instance assez apaisée pour ne pas compromettre les objectifs électoraux des échéances de 2009 et de 2012. De même source, les propositions du président du PASJ, conformément aux décisions arrêtées à la réunion extraordinaire du jeudi dernier, devront faire l’objet, dès cette semaine, d’un grand débat élargi aux commissions spécialisées du Comité Exécutif. Interviendra ensuite l’élaboration, les jours suivants, d’une stratégie globale de relance des activités du parti, ajoute-t-on de même source.

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En tout état de cause, l’instauration du débat par le premier responsable de la Ruche procède sans doute du souci d’anticiper sur les querelles de chapelles et de positionnement qui hantent l’Adéma-PASJ à l’annonce de chaque événement du genre. C’est pourquoi le président Dioncounda Traoré, fidèle à ses habitudes, a choisi d’éviter au maximum la langue de bois en véhiculant son message. Il a en effet laissé entendre, toujours selon nos sources, que ni les échéances communales de 2009, ni la stratégie de reconquête du pouvoir en 2012 ne s’accommode des adversités de clochers que le PASJ a traversées de 1993 à nos jours. Sur le sujet, le président des Abeilles ne s’est d’ailleurs pas passé d’un long développement sur les péripéties ayant débouché sur les départs respectifs de Feu Mamadou Lamine Traoré pour la création du Miria, de Ibrahim Boubacar Keïta pour la fondation du RPM, et de Soumaïla Cissé pour celle de l’URD. Pour M. Traoré, la conjuration d’une prochaine expérience douloureuse à l’Adéma passe sans doute par une anticipation sur les problèmes susceptibles de découler d’une absence de dialogue.

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  1. Keïta
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