Le 4e congrès du parti de l’indépendance de la démocratie et de la solidarité (PIDS), qui s’est tenu les 21 et 22 juin dernier, au Centre international de conférences de Bamako (CICB) a été l’occasion pour le président de cette formation, l’ancien ministre Daba Diawara, de brosser un tableau sombre des huit mois de gouvernance IBK. «L’impression générale est que l’argent public sert des intérêts privés, que le népotisme, la corruption ont pris l’envol à la faveur d’une gouvernance débridée, sans orientation, sans vision» a-t-il déclaré notamment. Il a déploré aussi la gestion scandaleuse des examens de fin d’année. Entre autres. Lire page 4 Le 4e congrès du parti de l’indépendance de la démocratie et de la solidarité (PIDS), qui s’est tenu les 21 et 22 juin dernier, au Centre international de conférences de Bamako (CICB) a été l’occasion pour le président de cette formation, l’ancien ministre Daba Diawara, de brosser un tableau sombre des huit mois de gouvernance IBK.
C’est en présence de plusieurs personnalités, des leaders politiques, des délégués du parti dans les huit régions du pays et de nombreux militants et sympathisants du PIDS que se sont ouverts les travaux du 4e congrès de cette formation politique. Au cours de ces assises, il s’agissait de définir de nouvelles orientations lui permettant de mieux s’implanter après une traversée du désert. En effet, bien qu’ayant bataillé dur et noué des alliances tous azimuts, le parti n’est pas parvenu à avoir le moindre représentant à l’hémicycle. Par ailleurs, il s’agissait également de passer en revue son bilan, ses textes ainsi que de renouveler ses instances.
Ouvrant les travaux, le président du parti, Daba Diawara s’est voulu rassurant en dépit des difficultés que connait le PIDS. “Je n’éprouve aucune gêne à le dire, le parti connait une situation difficile. Mais, votre participation à un niveau satisfaisant, à ce congrès est le gage le plus sérieux, la promesse la plus ferme que le PIDS vit et vivra encore longtemps” a-t-il déclaré. Le président est également revenu sur ce qui a marqué la vie de son parti durant les deux dernières années de crise multiforme que le pays a traversée. C’est ainsi qu’il a indiqué assumer le choix d’inscrire l’action de son parti dans l’opposition républicaine.
Il a également tiré à boulets rouges sur les huit mois de la gouvernance de IBK. A cet effet, il a déclaré que “l’impression la plus partagée est celle d’un cafouillage institutionnel doublé d’une absence de vision pour l’avenir “. Il estime que le pouvoir présente la décentralisation comme “le sésame alors que l’autonomie dont elle est l’une des composantes est exclue”. Evoquant le piétinement de la commission dialogue, justice et réconciliation, il a déploré que “les médiateurs se multiplient et se neutralisent “. Pour lui “l’impression générale est que l’argent public sert des intérêts privés, que le népotisme, la corruption ont pris l’envol à la faveur d’une gouvernance débridée, sans orientation, sans vision“. Il s’est également prononcé sur les difficultés que rencontre l’école malienne en déplorant notamment la gestion scandaleuse des examens de fin d’année et la baisse du niveau des apprenants.
Daba Diawara a aussi fustigé la non-satisfaction des services sociaux de base tels que la santé, l’éducation, l’emploi des jeunes et la protection sociale. A près d’une semaine du mois de Ramadan, il a exprimé ses inquiétudes quant à la cherté de la vie et les risques de flambée des prix des denrées de première nécessité qui guettent les populations. Cette allocution du président du PIDS a été suivie par les interventions de quelques leaders de partis amis.
Premier à ouvrir le bal, le président du parti Fare, Modibo Sidibé a relevé les convergences de vues qui les lient avec le PIDS sur de nombreuses questions. Il a salué la décision de l’ancrage dans l’opposition républicaine réaffirmée par le président Daba Diawara pour mieux faire face aux défis auxquels le pays est confronté. Il s’est dit convaincu que ” l’avenir du Mali ne peut être en dehors de la République et de la démocratie “.
Pour sa part, le représentant de l’Union pour la République et la Démocratie (URD) s’est voulu plus conciliant en appelant à un dialogue entre la majorité et l’opposition pour apaiser le climat politique. Il a fustigé la diabolisation de l’opposition faite par certains partis de la majorité depuis le dépôt de la motion de censure.
Massiré DIOP
C’est dommage, avec ce gouvernement actuel du Mali quand, on critique on est vu en ennemis alors que nulle part, on ne peut avancer sans critiques. Siaman, dis moi parmi tes mentors qui n’est pas de ATT? et j’insiste le plus ATTiste est IBK lui même pour avoir défendu bec et ongle toutes les législatures afférentes au régime ATT. Peux-tu me prouver le contraire? bande d’égoïstes. Daba n’a dit que ce que nous vivons. Si, le pays ne coule pas définitivement vous n’ouvrirez jamais les yeux pour le simple fait d’avoir un parent soit dans l’exécutif ou le législatif au détriment de toute cette nation qui souffre dans sa chair, dans ses entrailles et dans son honneur
ce n’est pas etonnant qu’il parle ainsi car il a ete l’homme de main d’ATT un nostalgique fait.
Durant cinq ans toi “Daba ne sera pas utilise pour piocher ni pour bîner le champ RPM” car tu es devenu une Daba rouillée
Comments are closed.