La deuxième promotion du Program for Young Politicians in Africa (PYPA 2) formée. La formation a concerné une cinquantaine de jeunes leaders des partis politiques membres du réseau. Le thème l’atelier a porté sur « Appui à la culture de l’idéologie politique à l’endroit des jeunes leaders politiques ». La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, M. Mahamane Baby, en présence de Dajié Sogoba, représentant de la fondation CMDID et du coordinateur national de la 2ème promotion du PYPA, Moustapha Diawara.
Cette deuxième promotion du PYPA comprenait une dizaine de jeunes émanant de l’ADEMA, l’URD, le CNID-FYT, le MPR, la SADI, le PARENA, sélectionnés à terme un test. Cette formation vise à faciliter le dialogue et la concertation entre les jeunes et favoriser le respect de l’idéologie politique. Elle ambitionne également d’aider les jeunes à mieux s’imprégner des différents types d’idéologies politiques et leur évolution.
Moustapha Diawara, dans son allocution a commencé par rendre hommage au Centre suédois, l’institut Marc Garango pour la gouvernance et le développement du Burkina, le Centre Malien pour le Dialogue Interpartis et la Démocratie (CMDID) qui, selon lui, ont permis à une centaine de jeunes leaders politiques venant du Benin, du Burkina, du Mali et du Niger d’acquérir de nouvelles connaissances en politique. Pour lui, le PYPA n’est plus un simple programme de formation. Mais une école importante de promotion du dialogue interpartis et d’intégration sous-régionale.
A en croire M. Diawara, au compte de l’année 2013, les jeunes des partis politiques membres de ce programme ont déjà suivi deux formations à Ouagadougou au Burkina et à Agoué au Benin.
Pour Dajié Sogoba, cet atelier contribuera à renforcer les capacités des jeunes politiques. Mais aussi, de mieux les outiller d’instrument d’analyse et de culture en idéologie politique leur permettant d’exceller dans leur rôle de leaders au sein de leurs formations politiques.
Selon lui, cette initiative vient à point nommé.
Emboîtant le pas à ses prédécesseurs, le ministre Mahamane Baby dira que ce programme est d’importance capital pour la jeunesse malienne. Il permettra de doter notre pays d’une jeunesse formée qui a une conscience aigue des valeurs acquises à l’issue de cette formation.
« La formation de la jeunesse constitue une préoccupation majeure du gouvernement dirigé par Oumar Tatam Ly sous la houlette du président Ibrahim Boubacar Kéïta » a-t-il ajouté avant de donner l’assurance que son département ne ménagera aucun effort pour entretenir l’espoir allumé. Car la jeunesse est le socle du développement d’un pays. D’où la création de certaines structures pour l’épanouissement de la jeunesse malienne comme l’APEJ.
Le ministre Baby a enfin invité les jeunes à s’investir davantage dans le champ politique de sortir du monde virtuel pour venir dans le monde réel.
Pour lui, on ne peut pas faire la démocratie sans les jeunes. C’est pourquoi il a invité les jeunes à s’approprier des outils que cette formation leur offre pour mieux se positionner au sein de leur formation respective et sur les listes électorales des partis politiques.
Georges Diarra