Crise sociopolitique sécuritaire : Le PACP prône le changement

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Le siège du Parti pour l’action civique et patriotique (PACP) à Faladié a servi de cadre le samedi 21 avril 2012 d’une conférence de presse sur la crise socio-politique et sécuritaire qui secoue présentement notre pays. Elle était animée par le président du PACP, Niankoro Yéah Samaké, en présence de plusieurs médias de la place.

Le président du PACP, Niankoro Yéah Samaké, a d’entrée de jeu salué la rencontre de Ouaga sous l’égide du médiateur désigné par la Cédéao, Blaise Compaoré, qu’il a félicité et remercié. Le PACP qui siège dans l’ADPS, M. Samaké a démontré les efforts de leur regroupement à la rencontre de Ouaga pour avoir proposé des solutions concrètes de sortie de crise.
Mais, il a souhaité une solution à la malienne pour une sortie de crise définitive. Il a salué également la nomination du nouveau Premier ministre, Cheick Modibo Diarra, et l’a exhorté à plus de rigueur dans le choix des hommes devant conduire cette période cruciale que traverse notre pays.
Et pour ce faire, le président du PACP a prôné la disqualification de tous ceux qui sont comptables du bilan de l’ex-président de la République, ATT. Concernant la crise du Nord, il a demandé au Premier ministre de faire de sa résolution une urgence par la dynamisation de l’armée.
Sur le choix du président de la transition après l’intérim, M. Samaké a proposé la mise en place d’un conseil consultatif de 30 membres, composé de l’ensemble des Forces vives de la nation avec à sa tête un président issu soit de la classe politique soit de la société civile. Tout sauf le choix sur le président par intérim, a-t-il tranché-t-il. Il a dénoncé la gestion de l’Etat ces vingt derrières années par la classe politique malienne et appelé au nettoyage au sommet de l’Etat et à la naissance d’une nouvelle génération. “La junte  nous a offert une chance  pour changer le Mali”, a-t-il reconnu. Une opportunité à tenir des deux mains.
Ousmane Daou

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