Crise sociopolitique en cours : Les députés « spoliés » par la Cour constitutionnelle refusent d’être nommés sénateurs !

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Le président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keita a, dans le cadre de la décrispation du climat sociopolitique, rencontré le mardi dernier, les députés « spoliés » par la Cour constitutionnelle lors des dernières élections législatives. Il leur a proposé d’être sénateurs après la révision constitutionnelle. Ladite proposition a été refusée par ces députés « spoliés » qui réclament leurs sièges à l’Assemblée nationale du Mali. 

Après le M5-RFP, la rencontre entre le président de la République du Mali et le collectif des députés « spoliés » par la Cour constitutionnelle a accouché d’une souris. En effet, des candidats déclarés « élus » par le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation et « perdants » par la Cour constitutionnelle lors du second tour des législatives dernières au Mali se battent à bras le corps depuis plus d’un mois à être mis dans leur droit. Ils ont été reçus, le mardi 7 juillet , par le président de la République qui cherche à baisser les tensions sociopolitiques dans le pays. En contrepartie de leur siège à l’Assemblée nationale, le chef de l’État leur a proposé des postes de sénateurs après la révision de la constitution de 1992. « Dans la nouvelle constitution, j’aurai droit de nommer 30% des sénateurs. Si vous acceptez de vous calmer , vous serez les premiers sur ma liste », tels sont les propos, du chef de l’État malien Ibrahim Boubacar Keita aux députés « spoliés », rapportés par BouramaTidiani Traoré, président du collectif. Un autre député « spolié », DiakaridiaDiakité , ayant pris part à la rencontre,  a écrit sur sa page Facebook  : « Nous avons été reçus par le président de la République IBK, ce jour 07 juillet 20. Il nous a proposés, en contrepartie de nos sièges à l’Assemblée nationale des postes au futur Senat ».

Le refus catégorique des députés « spoliés » !

D’après nos informations, les députés « spoliés » par la Cour constitutionnelle ont décliné la proposition du président de la République de les nommer sénateurs après la révision constitutionnelle. « Les députés élus par le peuple et spoliés par la Cour constitutionnelle rejettent la proposition d’être nommés sénateurs. Nos électeurs nous ont donné un mandat pour être à l’Assemblée nationale et non ailleurs »,a déclaré l’imam Oumarou Diarra, membre du collectif et député « spolié » de la commune VI du district de Bamako. Diakiaridia Diakité, député Yelema « spolié » de la commune I du district de Bamako, a abordé dans le même sens : « Nous avons refusé, en bloc, cette offre présidentielle par respects aux milliers de Maliens qui ont voté pour nous ». M. Diakité ajoute : « Nous luttons pour des principes et non des privilèges. Je ne trahirais jamais les citoyens de la commune I qui ont voté pour moi et mon colistier Ousmane Sangaré ».

Il faut rappeler que lors du second tour des élections législatives tenu le 19 avril dernier, des candidats déclarés « élus » par le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation dans les circonscriptions des Communes I, V et VI du district de Bamako ; de Kati, de Sikasso, de Bougouni… ont été déclarés « perdants » par la Cour constitutionnelle du Mali. Ces résultats ont provoqué des contestations post-électorales au Mali.

BoureimaGuindo

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2 COMMENTAIRES

  1. MANGWANA KANYON COMPAORÉ, MAITRE FÉTICHEUR Á M'PETIONA, COMMUNE RURALE DE SOMASSO, CERCLE DE BLA, RÉGION DE SÉGOU, MALI JAMANA

    Il leur a proposé d’être sénateurs après la révision constitutionnelle.

    QUEL CRÉTINISME AU SOMMET DE L’ ÉTAT MALIEN….!

    ET CEUX SONT POUR LA MAJORITÉ D’ EUX DES FRUITS DES “PRESTIGIEUSES UNIVERSITÉS” DE L’ OCCIDENT….!!!

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