Crise sociopolitique au Mali : L’ADR face à la presse

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En prélude à une grande campagne de médiatisation des idéaux de l’ADR, a organisé le samedi dernier  à l’Hôtel Nord-Sud, une conférence de presse. Animé par M. Younouss Hamey Dicko, Président de l’Alliance pour la Démocratie et la République(ADR) en présence de plusieurs autres membres de l’Alliance.

En effet, ce regroupement des partis et de mouvements politiqueS est né le 26 Mars 2012 au lendemain du coup d’Etat du 22 mars 2012 pour soutenir  spontanément le CNRDRE dans sa volonté de redresser la démocratie malienne et de restaurer l’Etat dont les fondements ont été sérieusement,  mis à Mal par celui-là même  qui aurait pu se targuer d’en être le père. En fait, l’ADR se veut héritière du groupement des Partis Solidaires(GPS). Après donc le coup d’Etat du 21 au 22 Mars 2012, le GPS avec d’autres partis politiques ont crée l’ADR à la maison de la Presse, le 26 Mars dernier.

Dans sa déclaration liminaire le président de l’ADR a déclaré que « prenant acte du changement  de régime intervenu au Mali, en raison des graves menaces qui pèsent sur le fondement même de notre nation et qui placent les intérêts supérieurs du Mali au-dessus de toutes les préoccupations personnelles et partisanes, fidèle à cette exigence de sursaut national et patriotique initié par le CNRDRE, l’ADR reste attachée aux engagements publics pris le 22Mars et demande maintenant au Gouvernement le respect, entre autres, de ceux-ci : la Défense de l’Intégrité Territoriale, par la libération des trois régions du Nord ; la Restauration de l’Etat ; le Redressement de la Démocratie par l’organisation, dans les meilleurs délais, les élections libres, transparentes et crédibles, à travers un fichier électoral propre et fiable qui reste encore un combat non gagné par la classe politique »  a-t-il  souhaité.

L’ADR par la voix de son président se félicite de la mise en place de ce nouveau Gouvernement et entourage le PM Cheick Modibo Diarra à s’atteler à la libération de Gao, Kidal et Tombouctou.

En plus, dans l’immédiat, l’ADR estime que les points suivants doivent retenir l’attention du Gouvernement : l’Organisation, sans délai, de la Convention Nationale ; la lutte à outrance contre la corruption, la Poursuite pour haute trahison de ceux qui ont permis le délitement de notre nation et la poursuite de ceux qui ont pillé ce pays.

En fin, l’ADR dénonce les décisions, concernant le Mali, du sommet Extraordinaire des Chefs d’Etat de La CEDEAO, le 26 Avril à Abidjan, notamment une transition de 12 mois dirigée par le Président par intérim et l’envoi de troupes de la CEDEAO à Bamako.

Aliou M Touré  

 

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