La tenue d’une concertation nationale à caractère souverain, la libération des armes bloquées dans les ports, le refus catégorique de déploiement des troupes étrangères au Mali, sont l’essentiel des exigences de la COPAM. La Coordination des Organisations Patriotiques du Mali a réaffirmé ses positions ce lundi 24 septembre 2012 à l’issue de sa première conférence de presse après l’exclusion de son ancien président.
De cette déclaration, on retient aussi que le déploiement a aussi pour objectif de protéger les Institutions imposées de la République et empêcher le peuple malien d’obtenir le changement. Clairement, pour la COPAM, les militaires de la CEDEAO viennent simplement pour mettre le Mali sous tutelle. L’autre aspect évoqué dans cette déclaration est la tenue d’une concertation nationale à caractère souverain. D’ores et déjà, la COPAM rejette l’organisation de cette concertation dans sa formule actuelle, prise en otage par des imposteurs et autres opportunistes. Dans cette logique de l’organisation de cette concertation, la COPAM avait bénéficié de la présidence du comité l’élaboration des TDK à travers la personne de Adama Traoré qui depuis exclu de la COPAM. C’est pourquoi l’organisation avait écrit au Premier ministre pour obtenir son remplacement par M. Mohamed Tabouré, tout comme le remplacement des deux autres membres de la commission avait été sollicité. Finalement la COPAM n’obtient presque rien car seul Taboutré avait été admis comme membre, il a finalement quitté par solidarité à l’égard de l’exclusion de ses camarades.
En outre, au moment où le gouvernement confère à ces concertations un caractère consultatif, la COPAM les veut souveraines, pour réorganiser la transition.
Le troisième grand thème abordé dans cette déclaration liminaire est la libération de nos armes détenues dans certains ports des pays voisins sur consigne de la CEDEAO.
Sur cet autre point, la déclaration est très dure avec la CEDEAO et tous ceux qui se reconnaissent dans les orientations de l’organisation sous régionale.
La COPAM exige la libération sans délai de nos armes détenues tout en fustigeant la décision de la CEDEAO qui, aux yeux de la COPAM, est de nos jours l’ennemi du Mali.
Dans le détail, on peut aussi retenir la virulence du discours contre les responsables du FDR, de l’ancien régime, des anciens camarades Hamadoun Amion Guindo et Adama Traoré qualifié au passage de Docteur de l’illusion (allusion à son qualificatif qui serait en réalité un faux).
C’est donc dans cette ambiance de meeting que s’est poursuivi la conférence avec la brève intervention du nouveau président Younouss Hamèye Dicko, du professeur Rokia Sanogo et du député Oumar Mariko. Chacun de ses orateurs avec son imagination et ses mots ont fait dans la virulence contre le FDR, la CEDEAO, Dioncounda, Cheick Modibo Diarra.
Ainsi, Oumar Mariko a exigé une concertation nationale pour refonder l’Etat et donner espoir au peuple malien, il a aussi appelé à combattre le déploiement des forces de la CEDEAO, ainsi dira Mariko « le FDR et Cheick Modibo Diarra même combat… ».
Il a aussi accusé le Colonel Meidou et El Hadj Gamou d’être des apatrides qui ont trahi le Mali, le premier vend les armes du Mali en Mauritanie, le second les a confisquées.
C’est pourquoi d’ailleurs l’élu de Kolondiéba soupçonne un autre coup d’Etat pour restaurer le régime d’ATT.
C’est donc dans une telle ambiance que l’ONU est en train de s’approprier le dossier malien au conseil de sécurité, peut être qu’une telle tournure va quelque peu estomper les ardeurs de la COPAM.
Youba KONATE
1. NUIRE POUR SE FAIRE ENTENDRE ET OBTENIR AINSI UN POSTE, DE L’ARGENT ET QUE SAIS-JE ENCORE. IL N’Y A AU FONDS AUCUNE DIFFÉRENCIE ENTRE CE HAMEY, un OUMAR MARIKO, UN CNDERRIERE, LE MNLA, ANE SARDINE, BOKO HARAM, MUJAO. RIEN QUE DES DIFFÉRENCES DE NOM OU DE FORME.
2. La triste réalité est que notre sort est désormais aux NU qui prend tout son temps temps pour financer notre guerre. Les USA semblent se moquer pour le moment de nos coups de fouets, viols, profanations et autres assassinats. Mais ils doivent sûrement craindre un autre 11 septembre. Quant à nous, nous n’avons rien. Nous ne pouvons rien.
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