Le Centre de formation des collectivités territoriales (CFCT) a abrité, le lundi 22 août 2022, la cérémonie d’ouverture de l’atelier de formation des Sous-préfets nouvellement nommés. Cette première session de formation qui durera 5 jours concerne 180 sous-préfets et portera sur les thématiques qui constituent le socle des missions fondamentales du Représentant de l’Etat à savoir : la rédaction administrative ; l’exercice de la tutelle et la police administrative ; le management des organisations ; les modalités de création, de contrôle et de suivi des associations et des partis politiques ; l’organisation des élections; la gestion et prévention des conflits en période de crise ; les notions élémentaires sur la gestion du personnel ; les notions sur l’état Civil etc.
La cérémonie d’ouverture était présidée par le Ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga, en présence de la représentante de la MINUSMA, Daniela KROSLAK et d’autres personnalités. Après les mots de bienvenue du maire de Kati, Yoro Ouologuem, la représentante de la MINUSMA, Daniela KROSLAK a félicité le Ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, Porte-parole du Gouvernement pour cette initiative de renforcement des capacités et mise à niveau des Représentants de l’Etat nouvellement nommés. « La tenue de cette série de formation des Représentants de l’Etat nouvellement nommés est d’autant plus opportune qu’elle offre l’occasion de leur permettre de mieux assurer efficacement les missions qui leur sont dévolues en vue de fournir un service de qualité aux citoyens et contribuer à la restauration de l’autorité et l’utilité des services publics de l’Etat, notamment dans les zones affectées par la crise sécuritaire au centre et au nord du Mali », a-t-elle dit.
Pour sa part, le Ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga a fait savoir que cet atelier de formation se tient dans un contexte particulier qui se caractérise par un besoin imminent de retour de l’administration pour offrir des services de qualité aux populations affectées par la crise. «C’est fort de cette volonté politique, inscrite dans la feuille de route de la Transition, qu’il a été procédé au niveau de mon Département, à plusieurs nominations de Représentants de l’Etat qui ont permis de pourvoir les postes vacants de Gouverneurs, de Membres de Cabinet de Gouverneurs, de Préfets et de leurs Adjoints et récemment de 189 Sous-préfets. Parmi ces 189 sous-préfets nommés, une centaine, sont à leur première expérience dans la représentation de l’Etat.
Au regard de la complexité de cette fonction, notre département a initié cette session de formation en vue de permettre aux nouveaux Sous-préfets d’acquérir de connaissances fondamentales à l’exercice de leurs missions qui sont entre autres : la sauvegarde des intérêts nationaux et le respect des lois, règlements des autorités nationales ; l’information permanente du gouvernement sur la vie politique, économique, sociale et culturelle ; l’exercice du pouvoir de police administrative dans les matières autres que celles réservées expressément par la loi aux Présidents des organes des collectivités territoriales ; la coordination et le contrôle des services civils et organismes publics de l’Etat dans la circonscription administrative à l’exception des services judiciaires et des forces armées ; et la mise en œuvre sur le terrain des activités de la préparation et de l’organisation technique et matérielle des opérations référendaires et électorales », a-t-il dit.
Selon lui, cette première session de formation qui s’ouvre ce matin, concerne 180 sous-préfets et portera sur les thématiques qui constituent le socle des missions fondamentales du Représentant de l’Etat à savoir : la rédaction administrative ; l’exercice de la tutelle et la police administrative ; le management des organisations ; les modalités de création, de contrôle et de suivi des associations et des partis politiques ; l’organisation des élections ; les rôles et les prérogatives des Représentants de l’Etat ; la gestion des frontières et coopération transfrontalière ; l’Administration des Villages, Fractions et Quartiers ; la gestion et prévention des conflits en période de crise ; les notions élémentaires sur la gestion du personnel ; les notions sur l’état Civil ; la remontée des informations périodiques. «Je voudrais une fois de plus, réitérer mes remerciements à la MINUSMA pour ses appuis multiformes et par la même occasion inviter l’ensemble des Partenaires Techniques et Financiers à accompagner le processus de retour de l’Administration sur toute l’étendue du Territoire », a conclu le ministre Maïga.
Aguibou Sogodogo
Ils se réveillent ? Les français ont demandé ça depuis des années et nos militaires au pouvoir décident seulement aujourd’hui de le faire. On espère qu’ils vont le faire vraiment sans autre objectif que l’intérêt du pays. Mais j’ai des doutes, surtout avec cet objectif affiché “contrôle et de suivi des associations et des partis politiques” qui va susciter des oppositions de nombreux acteurs de la vie publique.
Est-ce que nous sommes sur terre pour faire ce que les Francais nous demandent de faire? Le Mali est notre Mali cas-meme! Nous ne prenons pas de direction de la maudite France pour quoi que ce soit et surtout organiser notre sécurité nationale et protéger notre indépendance. Que la France s’occupe de la France et le Mali s’occupe du Mali pas d’ingérence étrangère dans nos affaires et surtout que la France se regarde dans le miroir car elle est la cause et le cerveau de cette guerre dans tout le Sahel. La maudite France doit arrêter de jouer le pyromane et le pompier! Quand au deuxième point, le Mali ne va pas laisser les politiciens corrompus en paix et il y aura un suivi et suivi des associations et partis politiques car le vol du denier public doit finir pour mettre fin a la cleptocratie et le partage du Gateau-Mali
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