Crise sécuritaire au Mali : “Basékou RPM” dénonce la politisation de l’armée

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Premier secrétaire chargé aux sports et loisirs de la section IV du Rassemblement pour le Mali, (RPM), Sékou Diakité dit “Bassékou RPM” a déploré la politisation de l’armée malienne. Pour lui, IBK a donné tous les moyens à cette armée, mais il n’a pas mis les hommes valables à leurs places.

Nous avons plusieurs colonels et généraux qui ont appris la stratégie de guerre dans les grandes écoles de guerre, mais sont cloués dans les bureaux climatisés à Bamako en envoyant des jeunes sans expérience sur le front, dit-il.

Ce cri de cœur de Bassekou Diakité fait suite à l’attaque de samedi dernier contre les populations civiles du village d’Ogossagou, dans le cercle de Bankass, région de Mopti, ayant causé la mort de plus 135 personnes. Selon lui, le pays va mal et IBK doit revenir en arrière en mettant les gens valables à leur place.

Il estime que les politiques ont pollué l’armée car c’est grâce à eux que certains militaires occupent des postes qu’ils ne devaient pas. A ses dires, le pays a en son sein des hommes forts, il faut solliciter leur concours. On tue les gens à longueur de journée et de façon improvisée, ou est passé le service de renseignements, s’interroge-t-il.

Pour lui, tant qu’on ne laissera pas le côté familial dans l’armée, le Mali ne bougera pas. Il a pris l’exemple sur l’ex-chef d’Etat-major des armées, Ba Ndaou. A l’entendre, Ba Ndaou avait élaboré une proposition qui n’était pas l’avis de certains hommes politiques, du coup ce dernier a été poussé à la démission.

Par ailleurs, M. Diakité déplore que l’armée n’est pas présente à Kidal, alors que la CMA est à Bamako dans nos hôtels. A cet effet, il dit ne pas comprendre pourquoi ils conditionnent l’arrivée de nos Famas à Kidal.

Il y a eu plusieurs morts depuis l’arrivée d’IBK. Paix à l’âme de toutes ces victimes, a-t-il conclu.

Ibrahima Ndiaye

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2 COMMENTAIRES

  1. L’armee nationale du Mali, fait de son mieux dans le cadre de La Défense nationale , mais elle est aux ordres des politiques . Personne ne peut le nier . Aussi on impose aux FAMAs la cohabitation forcée (l’integration des déserteurs ) avec tous les avantages . Cette situation empêche l’armée de mener à bien sa mission. Cette décision politique qui n’est pas l’apanage du seul régime de l’IBK, à crée une méfiance entre des hommes qui se battent pour défendre la nation. Ils ne sont pas des frères d’armes, chacun considère l’autre comme ennemi , ce qui est d’ailleurs vrai. Pourtant ils sont appelés à exécuter la mission commune de défendre le Mali. En tout état de cause , tout le monde est unanime sur l’échec de la mission. Il y’a le manque de moyens et surtout de conditions de vie des hommes en campagne. Après le 26 Mars 1991, l’armee a été désarmée par les hommes politiques, à commencer par AOK, qui pensait que l’armee était l’ennemi principal de la démocratie . Il a fait ses deux mandats est parti laissant une armée agonisante. Ce n’est pas pour rien qu’il a porté son choix sur ATT . Celui ci a institué une nouvelle gestion du pouvoir dite consensuelle . Militaire de carrière , sa partialite entre les FAMAs a eu des conséquences sur le pays, mais sur sa personne qui a été chassé du pouvoir . Humilié il a vécu des semaines dans la ville de Banako comme un Individu Sans Domicile Fixe (ISDF). Contraint à l’exile forcé, il est parti à Dakar (Sénégal ) dans un état piteux. Il ne doit s’emprendre qu’a lui même . Avec la nouvelle transition, IBK a soutenu le putsch des Officiers subalternes de Kati, sous la houlette du Capitaine Amadou Haya Sanogo. Cette junte militaire s’edt mise à sa disposition d’IBK et ses alliées du moment. L’interpellation répétitive des hommes politiques sensés faire ombrage à IBK était la meilleure stratégie pour les affaiblir . L’election présidentielle de 2013 à été organisée dans ces conditions . Sans oublier qu’un pacte liait IBK à Amadou Haya Sanogo, qui a battu campagne pour lui dans toutes les casernes du pays. La suite est connue des maliens. Celui-ci fut sa première victime . Il a été interpellé et jeté en prison de nos jours il n’est pas encore jugé avec des codétenus . Depuis l’election d’IBK en 2013 a nos jours, seuls les militaires proches de lui bénéficient des privilèges dans les sphères militaires , administratifs et diplomatiques. Ils sont minoritaires , la grande majorité est entrain de souffrance comme le bas peuple . Comment voulez-vous que notre armée nationale enregistre des victoires sur le front du combat?

  2. Ce que dit M. Bassekou DIAKITE est réel . L’homme faut à la place qu’il faut. Ceux qui sont au devant de l’armee y sont par alliance politique ou familiale . La guerre que le pays mène contre le terrorisme sera très longue. Certes le Mali est mal gouverné , mais si cette mal gouvernance atteint l’armée , craignons le pire. Qu’Allah protège le Mali. C’est triste !

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