Du 3 au 7 juillet courant, le Premier ministre Boubou CISSE a effectué une visite dans plusieurs localités de la région de Mopti. Cette tournée s’inscrivait dans le cadre de la restauration de la paix et de la sécurité des populations et de leurs biens. Il s’agissait également d’apporter une solution à la sécurité alimentaire. Vu la gravité de la situation sur le terrain, l’honorable Moussa TIMBINE a invité les protagonistes à plus de sagesse.
Aujourd’hui, les crises alimentaires et sécuritaires constituent deux grandes préoccupations des populations du Centre. Avec l’insécurité qui sévit, les populations n’arrivent pas à vaguer à leurs affaires et il est impossible de pratiquer l’agriculture dans certaines zones. C’est pourquoi cette visite du chef du gouvernement, qui visait à trouver une solution à ces deux préoccupations, a été saluée par l’honorable Moussa TIMBINE.
Le premier vice-président de l’Assemblée nationale, qui faisait partie de la délégation du Premier ministre, a déclaré que l’insécurité peut naturellement avoir comme conséquence la famine. C’est pourquoi il a apprécié cette initiative du gouvernement qui, dans le souci de prévenir la crise sécuritaire et alimentaire, a décidé de la distribution gratuite de 8 000 tonnes de céréales aux populations du Centre en détresse. Une distribution qui a été couplée aux échanges avec les différentes communautés pour trouver une solution à la crise sécuritaire qui a fait couler beaucoup de sang et occasionné des milliers de déplacés.
Il a lancé un appel pressant à tous les Maliens de façon générale et particulièrement à ceux du Centre à se donner la main et à tourner la page de la haine, des conflits afin de regarder dans la même direction en vue de nouer des relations basées sur la cohésion sociale, le pardon, la solidarité, l’entraide. Selon lui, c’est de cela que le Mali a besoin aujourd’hui.
« Aujourd’hui je ne vois pas ce qu’on peut gagner après une guerre. En matière de guerre même le vainqueur ne gagne pas. Je souhaite que tant qu’on puisse arrêter la saignée, tant qu’on peut éviter de multiplier le nombre de morts qu’on essaye de le faire à temps. Plus le conflit persiste, plus nous perdons des hommes, des femmes et des enfants innocents. Aujourd’hui, il est temps que tout le monde se donne la main et arrête de mettre de l’huile sur le feu. On n’a pas besoin de dire à quelqu’un d’aimer son ethnie, ça, c’est naturel. Pour montrer qu’on aime son ethnie, on n’a pas besoin d’acheter des armes pour ses frères afin qu’ils combattent d’autres. Cela n’est pas une façon de montrer qu’on aime son ethnie. Le plus souvent, ceux qui donnent ces armes ont d’autres raisons inavouées qu’il faut éviter », a regretté le premier vice-président de l’Assemblée nationale.
Pour l’honorable TIMBINE, tous ceux qui ont des revendications ou qui ont des objectifs par rapport au combat qu’ils sont en train de mener, quel qu’en soit leur bord, peuvent venir en frère pour parler avec les autorités. Il soutient que l’on peut taire les armes et dire concrètement son problème.
‘’Quand on se retrouve et parle de manière franche, il n’y a pas de raison qu’on ne trouve pas les solutions. Mais si ce sont des conflits qui n’ont aucun objectif, ça devient du banditisme et le gouvernement doit s’assumer par rapport à ces cas isolés’’, a lancé l’élu national.
De son avis, tout ce qui peut être communautaire et tout ce qui peut avoir un objectif social, culturel ou politique peut, autour de la table, trouver des solutions.
PAR MODIBO KONE
@ T.Sankara: “ALORS QUAND TOI TU PRENAIS LA MACHETTE POUR RÉGLER TES COMPTES C’ÉTAIT QUOI?” le gangstérisme de l’AEEM basé sur l’ignorance, aigreur et avidité aiguë de s’imposer par la force. Aujourd’hui alhamdu lillah ça va…..on peut prétendre être bien et soucieux de la paix et des autres. Nga bamanaw nko: “fali-ni kourou-ni tè yelèma ka kè sô yé .. wa kaana tè kè bama abadan”
Curieux que ce soit après plusieurs massacres qu’on prône la paix. Moi je ne crois à aucun politicien, quelqu’il soit. Les honnêtes citoyens de ce pays doivent se retrouver pour prôner le vrai langage de paix, pas le langage politique.
‘’Quand on se retrouve et parle de manière franche, il n’y a pas de raison qu’on ne trouve pas les solutions. Mais si ce sont des conflits qui n’ont aucun objectif, ça devient du banditisme et le gouvernement doit s’assumer par rapport à ces cas isolés’’. VOILA DES GRANDS BANDITS DEVENU DONNEUR DE LECON.
ALORS QUAND TOI TU PRENAIS LA MACHETTE POUR REGLER TES COMPTES C’ETAIT QUOI?
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