Crise postélectorale au Mali : Soumaïla Cissé rencontre la cheffe de la mission d’observation électorale de l’Union Européenne Cécile Kyenge

9
Soumaïla Cissé rencontre Cécile Kyenge

Le chef de file de l’opposition malienne, l’honorable Soumaïla Cissé a reçu, le lundi 22 octobre 2018, au siège de son cabinet rencontré, la Mission d’Observation électorale de l’Union Européenne conduite par Mme Cécile KYENGE. Les échanges ont porté sur la crise postélectorale, après l’élection contestée d’Ibrahim Boubacar Kéita.

L’opposition est très critique sur le travail effectué par la mission d’observation de l’Union européenne lors de l’élection présidentielle. « Nous pensons qu’elle n’a surveillé que 2% des 23 000 bureaux de vote. Pour nous, elle ne peut pas donner son avis sur l’ensemble du processus électoral sur l’étendue du territoire national. Elle n’a pas fait Gao, ni Tombouctou, ni d’autres localités. Si elle dit que l’élection s’est passée dans de bonnes conditions, nous pensons qu’il y a eu une manipulation et nous ne croyons pas à ces résultats », selon Nouhoum Togo chargé de communication du cabinet du chef de file de l’opposition malienne, contacté. « Nous avons remis à la Commission notre rapport sur l’élection pour démontrer les cas de fraude et les localités concernées par cette fraude. Nous avons évoqué dans ce rapport qu’il y a beaucoup de manquement », a ajouté Nouhoum Togo.

Pour l’opposition, il y a eu un hold up électoral. « Ce lundi 29 octobre 2018, est prévu un grand meeting que nous allons organiser au Palais de la culture de Bamako à 15 heures. Dans les jours à venir, une marche sera programmée », a signalé le chargé à la communication du cabinet du chef de file de l’opposition malienne, Nouhoum Togo.

Depuis le mois d’août 2018, le Mali est plongé dans une crise postélectorale. Le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) qui a prêté serment le 4 septembre 2018 est contesté par l’opposition malienne, qui multiplie les manifestations de rue pour contester le pouvoir en place. Le relai de ces manifestations a été pris par la naissance de deux fronts politiques : le ‘’front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD)’’ porté sur les fonds baptismaux le samedi 06 octobre 2018 et la ‘’Convergence des Forces Patriotiques pour Sauver la Patrie’’, le dimanche 21 octobre. Ce front qui tiendra un grand meeting le lundi prochain regroupe une trentaine de partis politiques, des mouvements politiques, des syndicats, des associations, des leaders d’opinion, des personnalités de toutes obédiences, des citoyens attachés au respect des libertés démocratiques fondamentales, des organisations faîtières des Maliens de l’Extérieur pour sauvegarder la démocratie contre les dérives du régime en place.

Ainsi, pour décrisper la situation, une délégation de la mission de médiation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) conduite par Géoffrey ONYEAMA a rencontré, le vendredi 19 octobre 2018, les différents protagonistes (le pouvoir et l’opposition).

Aguibou Sogodogo

Commentaires via Facebook :

9 COMMENTAIRES

  1. Boua est illegitime et il sait qu’il a demande a la CMA de bourrer les urnes au Nord et le resultat est la aujourd’hui car personne ne va reconnaitre Boua comme President legitime du Mali, pas pas l’Union Africaine, pas la CEDEAO et pas l’Union Eurpopeene. Boua ne peut pas diriger le Mali, la preuve les 5 annees passees ont ete emaillees que de defaites et d’echecs sur tous les plans institutionnels, militaires, economiques et educatifs avec 76% de taux d’echec au Bac2018, du jamais vu au Mali. Seule l’insecurite a gagne du terrain au Mali.

    • CONTINUE DE DIVAGUER COMME UN SOULARD. JE ME DEMANDE MÊME SI TU N’ES PAS DISCIPLE DE BACCHUS.
      IBK EST PRÉSIDENT ÉLU DU MALI POUR 5 ANS. SEUL DIEU PEUT L’EN EMPÊCHER.
      DONC DIS À TON ONCLE SOUMAILA DE METTRE SON BALUCHON À TERRE ET D’ALLER CHERCHER DU BOULOT PUISQU’IL N EST PLUS CANDIDAT À NIAFUNKE (QUI EST FOU ?). A KA DONI DJIGUI, MAIS C’EST FOUTU ALORS POUR LES 500MILLIONS. IBA NDIAYE AUSSI PERDRA SON POSTE AU CABINET, PAUVRE VIEUX.

  2. EST ce que MR NOUHOUM TOGO était pressant dans tous les bureaux des votes au MALI ? 80 observateurs nationaux et internationaux ont étaient pressants pour surveiller les scrutins je ne jamais vu çà en Afrique de l’ouest tout le mode ont parlaient même chose qu’ils n’ont pas vus de fraude crise postélectorale n’existe pas au MALI IBK est à KOULOUBA le gouvernement gouverne donc il n’y a pas de triche

  3. …….Le “MONSIEUR” doit attendre certainement une “réévaluation” de son statut de “CHEF” opposant ….
    500 000 000 F c’était pour “”avant”” ….
    ………Bon ……………moi ce n’est que mon avis …

    • COCO tu es tres jaloux de Soumi, gardes tes fleches dans ta poche, nous allons ‘dechouker” Boua de Koulouba, il est illegitime comme president.

  4. La dame a compris que la vraie tare congénitale de l’opposition est de se plaindre régulièrement du « manque de dialogue du pouvoir », malgré la main plusieurs fois tendue du président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, aussitôt investi. Elle refuse cette main tendue, récuse IBK comme président de la République et crie haut et fort que le pouvoir ne veut pas discuter. Quelle contradiction ? Quelle aberration ? Quelle duperie ? Voilà l’autre tare congénitale de l’opposition. Elle est aussi handicapante que la première.

    La première condition du dialogue consiste à reconnaitre ton interlocuteur, à le respecter. Au lieu de cela, l’opposition, minoritaire dans le pays, entend imposer sa vision, ses vérités. C’est pourquoi, elle a multiplié les marches, espérant qu’elle culminerait vers un mouvement insurrectionnel. Ainsi, elle obtiendrait par la rue, ce que le peuple lui a refusé par la voie des urnes. Ce scénario a lamentablement échoué parce que l’opposition avait en face d’elle un peuple intelligent.

Comments are closed.