Crise post-présidentielle : «Notre lutte ne fait que commencer… la justice, la vérité et la liberté finiront par triompher», Soumaïla Cissé

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Quelques heures après l’investiture d’IBK comme président de la République du Mali et son serment devant la cour suprême, l’honorable Soumaïla Cissé, a réagi par un grand rassemblement à l’esplanade de la Bourse du Travail de Bamako. Entouré des responsables de son directoire de campagne et de compagnons de circonstance comme Choguel Kokalla Maïga, Djibril Tangara, Djiguiba Keïta, Konimba Sidibé, le Chef de file de l’opposition a prévenu que son combat a de beaux jours devant lui et rassuré ses militants que «la justice, la vérité et la liberté finiront par triompher».

L’honorable Cissé a d’abord salué le courage des manifestant qu’il a qualifiés de «dignes héritiers des fondateurs de la Nation malienne et des martyrs de mars 1991» pour avoir protesté contre la fraude à coups de dénonciations et refusé de s’accommoder des agissements et pratiques «d’un régime discrédité», à ses yeux.

Pour lui, la vérité des chiffres et des urnes finiront par s’imposer tout comme la justice et la liberté finiront par triompher. La vérité de la présidentielle, selon Soumiaila Cissé, est qu’en plus des anomalies ayant émaillé le processus électoral, les résultats du scrutin sont le fruit de bourrages d’urnes massifs, de mise en circulation sous le manteau de cartes d’électeur, de trafic de procurations et de votes doubles à grande échelle. Et ce n’est pas l’abstention des électeurs qui expliquent des résultats fabriqués par un gouvernement fraudeur et validés par une cour constitutionnelle inféodée. Toute autre explication n’est que mensonge et trahison, a-t-il martelé en qualifiant d’illégitime le régime d’IBK. «Le régime qui ose vouloir nous diriger et nous représenter n’a plus aucune légitimité à compter de ce jour. IBK n’est que le chef d’un clan qui s’accroche au pouvoir par la corruption, la fraude et la violence. Son investiture n’est qu’une imposture», a déclaré l’honorable Soumaïla Cissé.

Le Chef de file de l’opposition a également déploré le rejet par la Cour suprême de la requête que ses avocats ont introduite auprès de la Cour Suprême, en vue de démontrer la forfaiture de la Cour Constitutionnelle. En investissant IBK comme président de la République, la Cour suprême a raté l’occasion de rentrer par la grande porte dans l’histoire démocratique du Mali, a-t-il soutenu devant ses partisans en les rassurant que la vérité des urnes finira par s’imposer des mensonges du gouvernement et du déni de justice de la Cour Constitutionnelle. Il les a appelés par conséquent à un large mouvement national de résistance pacifique et démocratique pour défendre le droit, la démocratie et le vote du peuple malien, en se disant persuadé que le peuple malien qu’il incarne aura le dernier mot. Soumi a sollicité par ailleurs la solidarité de la communauté Internationale avec le peuple malien.

Pour Tiébilé Dramé, son directeur de campagne la «prestation de serment est nulle et de nul effet». Il estime d’ailleurs qu’il il y a vacance de pouvoir à partir de minuit depuis hier depuis le lundi 3 septembre. Quant à Choguel K Maïga, il a invité le peuple malien à rester déterminé pour reconquérir son vote.

Amidou Keita

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2 COMMENTAIRES

  1. SOUMI a min WO min tu te retrouveras seul avec TIEBLE le chômeur que tu as recruté. Même Mme CISSE se trouvera un prétexte pour rester à la maison. DAN BÈ FALIKOUSSAMANA.

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