Crise politique malienne : Quand la Copam se met le doigt dans l’œil

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La Copam a commis, mardi, la plus grave des péchés qu’on n’ait jamais imaginé sous nos cieux. En donnant à des jeunes enragés l’occasion d’agresser et d’humilier la première institution du pays, donc, un des symboles de la souveraineté du pays, elle a par la même donné l’occasion au président contesté de conforter ses positions et de gagner la sympathie (la pitié) de ses compatriotes et de la communauté internationale.

Quoique involontairement, les responsables de la Coordination des organisations patriotiques du Mali (Copam), considérée par certains comme l’aile politique de la junte et dirigée par Hamadoun Amion Guindo, se sont rendus coupable de l’impardonnable péché qu’est d’attenter à l’intégrité physique du président de la République intérimaire. Sa convention n’ayant pu se tenir, elle mue en marche (violente) de protestation et a mené au palais présidentiel désacralisé depuis le 22 mars. Cette marche illégale, a donc dégénéré et a fait commettre aux manifestants l’irréparable avec l’agression physique du président de la République qui sera admis plus tard à l’hôpital.

Quoique légèrement touché, le président Traoré est le grand vainqueur de ces manifestations du 21 mai, non la Copam qui l’a initiée. Elles ont permis à la Copam de jauger ses forces, sa capacité de mobilisation, sa force de frappe. Mais aussi sa « brutalité » et la cote de popularité de Dioncounda atteint depuis lundi le zénith. Il ne cesse de gagner la sympathie de ses plus farouches adversaires, à l’intérieur comme au sein de la communauté internationale. En tout cas, il est aujourd’hui mieux aimé que ne l’a été Berlusconi en Italie au crépuscule de sa « retraite politique forcé », de même que l’a été « Sarko » depuis son face-à-face raté face à Hollande…en France.

La raison de ce revirement de situation est claire : le Malien est foncièrement nationaliste et il est très respectueux de ses institutions et des symboles de sa souveraineté. Et, l’erreur de la Copam : elle a agressé une institution, la première de la République. C’est donc ce symbole que beaucoup de Maliens voient désormais dans le Dioncounda victime d’agression. Non le Dioncounda imposé par la Cedeao qui n’est que l’autre face d’ATT. C’est pourquoi, les manifestants se sont desservis en attentant à l’intégrité physique du président intérimaire. Encore que parmi eux, tout le monde n’est pas saint.

Amadou Salif Guindo

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9 COMMENTAIRES

  1. c’est ecoeurant de voir nos journalistes de desinformer l’information, q’ est qui vous empeche de dire tout simplement la verité aux populations, j ‘ai suivi tout cela de près rien q ‘on vous dit n ‘est vrai mais l’histoire jugera un jour.

  2. il n y a aucun doigt dans rien cette couche de la population dit la vérité sachant que nous ne pouvons nous assumer nous nous cachons derrier notre pseudo-democratie honnetement nous avons perdu tous les reperes ,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,cependant il serrai mieux pour nous de nous corrigé car cela s’impose,

  3. en france sarkozy a ete frappé ,bush a ete footé(chaussures) alors le président peut bien etre agressé sans complicité de quiconque generalement ça arrive pas au président normal,

  4. Je pense que ces actes ne doivent pas rester impunis sinon ca serait de l’anarchie totale.Le ministre de la justice doit mettre en place une commission d’enquete et punir les auteurs de ces actes honteux pour un peuple qui se dit civiliser

  5. La copam doit, purement et simplement, être dissoute. Avant cela, il faut d’abord juger tous ses membres, sans exception! Cela va servir d’exemple à d’autres bandits de grands chemins. C’est honteux! Comme si l’impasse, dans lequel nous sommes, n’était pas suffisant!

  6. il foux pas ns voile la face les malien nn la classe politique ki non vrai ma de truie le mali et la apatride ct tt et ca montre de a z que touts les système de l êta étais en Faite depuis une 15anee

  7. EQUATION, SANOGO a eu pour son groupe Amnistie, pour lui meme statut d’anciens chef d’Etat Mais ses partenaires politiques ( pro-junte) n’ayant rien eu Veulent l’empecher de Beneficier en toute quiétude Sans eux.
    ” SANOGO, ON CONTNUE ENSEMBLE COMME PREVU OU TU TOMBE AVEC NOUS EN PERDANT TES AVANTAGES” voilà la logique du COPAM +MP22.

  8. Ces énergumènes de la COPAM comme l’a qualifié M Tapo et les bandits militaires du CNRDRE qui les soutiennent, sont les vrais ennemis de Sanogo en réalité. En commettant l’irréparable (agression physique contre le Président) et en exigeant de Sanogo qu’il prenne le pouvoir, ils se sentent trahis par lui en fait, et cherchent simplement à lui faire perdre les avantages qu’il vient d’acquérir pour lui tout seul, sans qu’ils aient eus leur part. Car Sanogo ayant été obligé de se retirer après 15 jours de pouvoir, ayant été forcé à signer le protocole d’accord, sait pertinemment qu’il ne pourra jamais gérer un pouvoir usurpé en ayant contre lui, les partis dominants du Mali, la CEDEAO, l’UA, l’UE, la BAD, la Banque Mondiale, les Nations Unies, les bandits armés et terroristes du Nord Mali…

  9. C’est vrai – ce movement vit ses dernieres heures. On verra vendredi. Ces gens savent que c’est maintenant le moment pour eux d’avoir leur part du pouvoir ou rien. C’est ce qui explique cela. Et att l’avait dit. certain ne peuvent acceder au pourvoir qu’a la faveur d’un coup d’etat ou d’une transition! Mais ca ne se passera pas come ca inch allah!

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