Par quel chemin le Mali peut avoir le bout du tunnel pour une sortie définitive de crise qu’il traverse depuis plusieurs semaines ? En essayant de répondre à cette question, diverses solutions sont proposées par les acteurs politiques, de la société civile et les analystes politiques. Parmi le parterre de proposition, Dr Aboubacar Sidiki Fomba membre de la commission politique du cadre de réflexion stratégique pour le changement “CRSC” du M5-RFP propose une transition politique
Selon lui, les avantages d’une transition politique soutenue par une charte de transition politique pour la reconstruction du Mali peuvent s’articuler en ces axes.
Le Président Fomba de dire que la transition politique se donnera comme objectif l’avènement de la 4e République, la gestion rigoureuse des biens de l’État et la résolution rapide des crises sociales et de la crise multidimensionnelle. Elle permet d’associer toutes les sensibilités politiques, sociales, syndicales et culturelles à la gestion du Mali.
Le 1er axe est la réduction du budget de fonctionnement à la présidence de la République, à la primature et au niveau des organes législatifs.
Ensuite, la dissolution du Conseil économique social et culturel, de la Haute cour de justice, du Haut conseil des collectivités territoriales, la dissolution des assemblées régionales et des conseils de cercles.
Pendant la transition politique tous les fonctionnaires des collectivités territoriales prendront le statut des fonctionnaires de l’État.
La loi 04-051 portant organisation de la défense nationale sera mise intégralement en application pour permettre à l’État de procéder à la réquisition conformément à la loi qui va instituer la mise en place d’un comité interministériel de défense sous la responsabilité de la primature.
La disparition du service de la sécurité d’État pour éviter les confusions, la Défense opérationnelle du territoire appelé DOT se chargera de tous les renseignements militaires et sécuritaires.
Aussi, les membres des organes législatifs auront le 1/3 des indemnités parlementaires. Et il n’y aura pas d’immunité parlementaire ni ministériel, la justice malienne fera son travail dans l’indépendance totale.
La transition politique organisera un dialogue social pour résoudre les revendications syndicales de façon harmonieuse et en fonction de la convention de la convergence de la CEDEAO.
Le gouvernement de transition politique procédera à l’audit des dettes du Mali, de l’Audit du patrimoine de l’État, de l’audit de l’or du Mali et de l’audit des fonds d’aide au développement.
La transition politique va accélérer le processus de financement des 800 projets financés par la BAD et autres et travaillera sur l’opérationnalisation des nouvelles régions créées en plus des cercles et des communes et procéder à un recensement géographique et la création de base de données à tous les niveaux.
Une base de données de tous les jeunes diplômés sans emploi et de toute la jeunesse malienne.
La transition politique mettra en place des agences de développement régional pour la planification des contrats plans dans toutes les régions pour appuyer la nouvelle forme de décentralisation sur la base des réalités de chaque région et créera les conditions pour une école publique pour tous et de qualité et des services de santé de qualité permettant la prise en charge de tous les maliens du président de la République au citoyen lambda.
La transition politique traitera la question de l’accord d’Alger et les problèmes de la région de Mopti et de Kayes et mettra des mécanismes de protection de la presse malienne et accordera un financement de taille à la presse privée et publique. Il s’agit de toute la presse écrite, orale et en ligne.
À la fin de la transition politique le Mali aura une armée républicaine institutionnalisée et les groupes d’auto-défense vont disparaitre. Le Mali aura également un organe unique de gestion des élections, un fichier électoral purgé des tares, une nouvelle constitution qui diminuera considérablement le pouvoir du nouveau président et détacher la gestion de l’administration des emprises politiques, le peuple sera impliqué dans la gestion du pays à travers une nouvelle société civile et la pratique politique respectera à des normes pour rehausser et moraliser la vie politique.
Les ressources de l’État seront réparties de façon équitable.
Dr Fomba
Fomba donne des pistes de sortie de crise comme la transition et autres. En tout état de cause cette transition vaut mieux que la gestion d’IBK. Il faut qu’il démissionne ou il est chassé du pouvoir .
Vous Parlez d’une Base de donnée des jeunes diplômés? Commencez par faire un recensement general des maliens, Enrolez tous les maliens dans le fichier national d’identification( il manque près de 4 millions de jeunes), Otroyez une carte biometrique (validité 10ans) a tous, informatisez les ressources humaines de la fonction publique civile et militaire.
Nettoyez le code electoral, adpotez une nouvelle grille salariale proche de la réalité econimique du Pays. Faites en sorte que les puissances publiques soient les premiers a se conformer aux lois et règles regissent la vie au Quotidien ainsi les Citoyens suivrontbforcement( hauts fonctionnaires, hauts gradés,deputés, maires, soldats, policiers, gendarmes, douaniers etc). Si ceux-là par leur rend echappe a la punition alors le citoyen lambda ne respectera pas les règles etablies. Les Hommes pour Mener de telles reformes sont au Mali et dans sa diaspora, ne les chercchez pas dans le monde des politiciens professionels!!!! Ils sont ( ces hommes) dans nos departements, divisions , sous-division de nos ministere mais aussi dans le secteur privé etbles ONG.
L’impunité doit être combattu de façon implaccable, de sa reussite naitra une dimunition de la corruption.
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Nous avons des cadres,des fois très brillants dans leurs domaines respectifs,mais qui ne comprennent pas le fonctionnement de l’État.
LA TRANSITION NE SERT PAS À APPLIQUER UN PROGRAMME, SINON CE N’EST PLUS UNE TRANSITION, MAIS UN MANDAT.
Ce que vient de détailler de DR FOMBA est un programme qu’on peine même à exécuter pendant un mandat d’un quinquennat,il faut un septennat.
Il n’est même pas sûr que c’est ce que veulent les maliens,si DR FOMBA veut satisfaire les maliens, non l’ambition que lui nourrit pour le Mali qui peut ne pas être celle de la majorité des maliens.
UNE TRANSITION DÉMOCRATIQUE SERT À RÉFORMER L’ÉTAT PERMETTANT À CHAQUE INSTITUTION ÉTATIQUE DE JOUER PARFAITEMENT SA PARTITION.
Notre démocratie a vingt-huit ans.
Elle a commencé a démarré le 8 juin 1992 après une transition de 14 mois qui a mis en place une LOI FONDAMENTALE chargée d’encadrer la scène politique,juridique,économique et sociale de notre pays.
En un mandat de cinq ans, elle a montré ses limites puisqu’on a constaté que le président de la république détient presque tous les pouvoirs.
C’est lui qui décide de l’opportunité d’engager le vrai KOKADJE exigé par les manifestants du 26 mars 1991 alors qu’il est aussi lié à des hommes politiques qui l’ont aidé à accéder au pouvoir, qui peuvent aussi empêcher sa réélection ou boycotter son mandat.
ON A FAIT UNE LOI FONDAMENTALE QUI FAVORISE L’EXERCICE DU POUVOIR SEMBLABLE À CELUI D’UN PARTI UNIQUE QUI EMPÊCHE LE DÉBAT D’IDÉES.
Même avec ATT,un homme sans étiquette politique,les partis politiques se sont regroupés formant le pouvoir d’un parti unique.
ON VEUT UNE LOI FONDAMENTALE QUI FAVORISE LE DÉBAT D’IDÉES,PERMET AU POUVOIR JUDICIAIRE DE JOUER PARFAITEMENT SA PARTITION.
La transition sert à mettre en place une nouvelle LOI FONDAMENTALE et à organiser les élections.
Elle ne doit pas aller au-delà, sinon ça devient UN MANDAT.
On demande une transition démocratique,pas que c’est nécessaire,mais du fait que le pouvoir en place n’inspire plus confiance.
On sait qu’Ibk manipule pour passer le témoin à un fidèle.
ATT devrait faire ces réformes après les deux quinquennats d’AOK qui ont révélé les limites de notre LOI FONDAMENTALE,lui aussi voulait placer un fidèle.
Il faut dégager IBK pour permettre à une transition de corriger les erreurs de celle de 1991 puisqu’aucun homme politique ne peut le faire pensant placer un homme politique fidèle pour assurer ses arrières d’où un mouvement populaire qui a été même prévu par la constitution de 1992 pour permettre au peuple d’empêcher qu’on confisque son pouvoir.
On veut une LOI FONDAMENTALE qui permet au peuple D’ÉLIRE et de SANCTIONNER.
ELIRE permet au peuple malien d’être sûr que ses souhaits seront appliqués.
SANCTIONNER, c’est pour éviter des crises politiques à répétition dommageables pour notre économie.
SI DR FOMBA veut appliquer ceux qu’il a énumérés,qu’il les présente aux électeurs à la fin de la transition pendant les campagnes électorales afin d’être élu.
Le mandat prévu dans la constitution lui sera accordé par le peuple pour exécuter ses souhaits.
Sans mandat, il ne peut rien faire.
Une transition est un trait d’union.
Elle ne peut jouer le rôle attribué à un mandat.
OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
La lutte continue.
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