Crise politique au Mali : Qui a intérêt ?

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Attendu à renouer avec la paix pour signer son retour dans le concert des nations, le Mali semble avoir encore du chemin à faire. A l’origine, une crise politique qui ne cesse de prendre des tournures inquiétantes entre le pouvoir et les opposants de Bamako.

Bamako-10/05/2016- Si le mois dernier, c’est le départ des opposants du cadre des concertations qui présageait la rupture, c’est désormais l’affrontement verbal qui démontre le pourrissement de la situation. Des tiraillements qui ne reposent sur rien d’ailleurs pour exister, si la raison avait pris le dessus.

Et, à pousser l’analyse, les deux tendances de la classe politique malienne, à couteaux tirés, ont oublié l’essentiel -cette course contre la montre-, au moment où, le pouvoir qui est condamné à réussir a plus d’intérêt à unir qu’à se retrouver seul contre tous. Car, chaque minute qui passe, profite à l’ennemi qui jubile quand de pareils évènements dominent les débats.

Dans une démocratie comme la nôtre, s’obstiner à appeler les politiques au consensus sur toutes les décisions, ne serait qu’illusion. Certes ! Mais, quand on aime son pays, à quelques mettre près de disparaitre, il y a des défis à relever au lieu de se lancer dans le cancan.

En tout état de cause, le Mali qui est assisté par des partenaires financiers et continue d’être le théâtre d’un djihad violent, a d’autres priorités que des tiraillements politiques qui ne profite qu’à ses ennemis.

Il est donc temps que ce pouvoir qui tangue et dont les marges de manœuvres sont plus que jamais étroites, à changer de cap. Responsable de la destinée du pays, le régime IBK qui a besoin de tous les fils du Mali, doit revoir sa copie. Ce n’est en tout cas pas dans la division et l’inexpérience qu’il parviendra à réaliser quelque chose de pérenne. Il faut forcément apaiser le climat politique en ouvrant la voie au dialogue pour unir. Faute de quoi, c’est le désert qui s’ouvrira à tous de nouveau.

Issiaka M Tamboura (maliweb.net)

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21 COMMENTAIRES

  1. Tout le monde a droit. de soutenir une personne que tu aimes mais dans la démocratie les critiques de l opposition sont obligatoire

  2. Pour une fois petit tamboura tu fais un bon article. Au lieu de passer le temps à critiquer le pouvoir; il faut plutôt appeler à l’union sacrée autour du pays pour pouvoir le construire. Il faille que nous nous mettions en tête que l’état ne peut pas tout faire pour nous c’est pourquoi devons tous y contribuer même si c’est de la manière la plus modeste possible.
    Aussi faut-il que l’opposition arrête sa fuite en avant car c’est elle qui appelle au dialogue pendant que c’est elle qui est la première à quitter les différents cadres de dialogues.
    Tous ensemble donc pour le Mali car nous y gagnons tous.

  3. Soumaïla cissé, tiébilé dramé, modibo sidibé, modibo diarra, moussa mara, oumar mariko et leurs acolytes. C’est à eux que profitent la crise politique.
    Ils pensent qu’en posant des actions de calomnies et des campagnes de dénigrements de part et d’autres; ils se donneront de l’importance mais c’est un coup tiré dans l’eau car comme le président IBK l’a dit dernièrement lors de la rencontre avec les députés de la majorité: toutes les calomnies de part et d’autres ne vont pas le distraire de sa lancée pour hisser le Mali de nouveau dans le concert des nations et cela son bilan va le démontrer.

  4. la crise politique malienne à pour objectif de nous diviser. je pense que chacun de nous doit responsable pour ne pas tomber dans ce jeu des politiciens.

    nous sommes dans un pays démocratique et celui qui le pouvoir qu’il arrive à convaincre le peuple et passe par les urnes.

  5. Tout pouvoir normal a besoin impérativement d’un contre-pouvoir afin d’éviter que le pouvoir en place ne tombe dans l’excès mais force est de constater que jusqu’à présent nous n’avons pas d’opposition dans notre pays. Des personnes qui sont dénudés d’objectivité, des spécialistes de la critique politicienne. Mais comme on le dit: on ne peut pas cacher le soleil de la main. Ils peuvent bien faire leurs manigances mais les faits parleront!

  6. Le président IBK est dans une dynamique qui n’a rien à avoir avec celle de ses prédécesseurs. Cela se traduit par la feuille de route du gouvernement qui prend en compte la plupart des aspirations profondes du peuple. Ses exploits vont surprendre plus d’un car nous n’allons rien accepter sans preuve et ceux qui passent leur temps à crier au scandale sur tous les toits devront fournir les preuves de ce qu’ils affirment que nous allons comparer aux actions du président IBK.
    Jusqu’à présent il est la solution aux problèmes de ce pays et les deux années de son premier mandat permettront de prouver que nous n’avons pas eu tort de voter pour lui.

  7. Si nous sommes dans cette situation; c’est bel et bien par la faute de l’opposition qui voit le pouvoir en place comme un ennemi. Certes on peut ne pas être du tout d’accord sur tous les points mais il faut dégager les voies et moyens pour cela et cela passe par le dialogue. Mais si l’opposition quitte le cadre de dialogue établit par le gouvernement comment cela est-il possible.

  8. la violence n’est pas une solution lorsque nous sommes fils et filles du pays et un patriote ne cherche pas à détruire son pays que l’opposition sache que la cour constitutionnelle s’est déjà prononcer sur la mise en place des autorités intermédiaires donc nous devons tous respecter les décisions judiciaires.

  9. c’est le peuple qui décide de qui doit diriger le pays et je pense que celui qui oeuvre pour le bonheur du peuple aura sa confiance. le président IBK est l’homme qu’il faut à la tête de ce pays car ce monsieur nous montre qu’il est bien capable de faire mieux pour le retour de la paix et le développement du Mali.

  10. les opposants cherchent à tout prix conduire le pays dans un chaos mais ils ont intérêt à ne pas le faire sinon on va les maudits toute la vie. s’il veulent le pouvoir qu’ils comment à préparer 2018

  11. Le Mali ne connaîtra pas de paix tant que certaines personnes, en majeure partie les opposants, continuent de se désolidariser avec la première institution du pays. Au lieu de se donner aux critiques sans fondement et sans propositions, M. Cissé et ses collègues opposants peuvent et doivent s’unir à la majorité pour une classe politique forte et digne de ce nom pour le développement de cette nation.

  12. L’opposition ne doit pas travailler pour renverser le pouvoir dans un pays mais pour pousser le pouvoir à changer de cap. L’opposition doit travailler au service de la nation et non contre la nation. L’opposition malienne veut renverser le pouvoir d’IBK.

  13. Les maliens doivent être les vrais acteurs de leur stabilité et du retour de la paix dans leur pays. On doit arrêter d’être des simples spectateurs dans la résolution de notre crise. On doit se transformer en des robots de la stabilité et de paix. C’est à l’implication des citoyens dans la résolution de la rébellion que réside la solution à tous nos maux. Et cette implication de tous est impossible tant que la classe politique restera divisée sur des sujets qui ne valent pas le coup.

  14. Comme on a l’habitude de le dire : aides-toi, le ciel t’aidera. Pour que les autres puissent nous aider, nous devons au préalable donner l’envie à ces gens de la faire. Cela en prenant conscience de la tâche qui nous attend en tant maliens ayant premiers intérêt à la stabilisation de notre pays. Les récentes attaques verbales au sein de la classe politique ne profitent à personne. C’est le Mali qui recollera les peux cassés.

  15. J’invite les maliens à se donner les mains pour la seule cause de toute la nation qui est le retour immédiat de la paix et de la stabilité partout dans le pays. L’opposition est invitée à la sagesse. La classe politique malienne doit être une force pour le retour de la paix et de notre pays dans le concert des nations sur tous les plans.

  16. Crise politique au Mali : Qui a intérêt ?
    Par maliweb.net -10 Mai 2016

    – Certainement les maîtres à penser des amateurs de la corrida politique à la malienne!

    – Il faut en effet un formidable potentiel vouloir pour payer son entrée dans cette arène politique où le spectacle consiste à faire et laisser faire souffrir le citoyem lambda, le blesser avec cruauté, raffiner les actes corruptibles et corrupteurs en les codifiant comme cet inquisiteur ou ce tortionnaire qui sait jusqu’où il faut aller pour garder en vie le plus longtemps possible celui qu’on va de toute façon mettre à mort…!

    – Jouir et faire jouir de façon hystérique quand ce pays s’effondre parce que des politiciens seront incapables de lui trouver d’autres issues…

    – Dans ce monde politique malien il y a tout ce que l’on veut, sauf de la vertu. Que des politiciens qui jouissent de l’exercice codifié de la souffrance, de l’insécurité, la chèrté puissent en appeler encore à la confiance de la “plèbe”, après avoir été bien en deçà de leurs attentes, fait tout simplement sourire…! Après tout, l’intérêt de la politique, ce n’est pas de comprendre ou sentir la douleur du citoyen, mais son spectacle à des fins de jouissance!

  17. En Afrique les politiques suivent le ton imposé par l’état. La dégradation de la situation politique est causé par le parti au pouvoir. Car une foi au pouvoir oubli son électorat et marginalise les autres. Le parti au pouvoir devrait etre exemplaire en toute circonstance.
    Mais c’est le contraire au mali, de part les multiples sorties médiatiques du rpm plus honteux les unes que les autres. On a l’impression de ne pas vivre dans le pays, vu tous problèmes que nous avons actuellement, du manque d’eau et d’électricité à la sécurité en passant par la cherté de la vie, sont des moindres préoccupations pour le gouvernement et le rpm qui n’ont qu’une chose en tete, les nominations à chaque conseil des ministres pour se servir.
    C’est comme ça que l’on voit tous les jours des nouveaux fonctionnaires milliardaires au mali.

  18. Le compte à rebours est lancé pour les politiciens maliens qui ont triché avec la démocratie malienne. Ils ont eu peur de la longue marche qu’il fallait pour la mise en place correcte et responsable de la démocratie malienne. Ils ont pris le raccourci qui coutera cher et très cher à la classe politique malienne. Surtout qu’ils ont tous exercé le pouvoir de mars 1991 à ce jour. Aujourd’hui, de raccourci à raccourci, nous sommes buté et il faut donner une autre orientation au pays et cela ne peut se faire qu’après la remise en cause violente de ce système fantoche et irresponsable. Qu’Allah le tout puissant aide et protège le Mali au bord du précipice.
    NB: En politique, il faut refuser de tricher, sinon ça se bloque et la violence s’installe irrémédiablement.

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