Crise politico-socio-sécuritaire : Le RENAJEM face aux jeunes

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Cette rencontre des jeunes leaders  du Réseau National de la Jeunesse du Mali, qui s’est déroulée, dans l’après-midi du vendredi 21 juin 2013 à l’hôtel Colonnes  avait pour objectif, de donner la parole aux jeunes du Mali sur les questions brulantes de l’heure et dégager des pistes de réflexions sur le rôle des jeunes dans le renforcement de la démocratie, de l’Etat de droit et du dialogue politique au Mali.  Ladite rencontre a été présidée par M. Alioune Gueye, Coordinateur National du RENAJEM en présence du responsable de la Minusma.

 

 

Mise en place en 2002 au cours du 1er Forum National des jeunes du Mali sur le SRAJ/VIH-Sida,  le Réseau National de la Jeunesse du Mali (RENAJEM) est une structure de coordination des activités des associations, organisations et mouvements de jeunesse dans les domaines de la santé (Y compris le VIH-Sida). Regroupant environ plus de deux cent (200) associations et ONG de jeunesse, les activités du RENAJEM couvrent toutes les régions du Mali et les 6 communes du district de Bamako.

 

 

Selon le Coordinateur National, M. Alioune Gueye, depuis le mois de janvier, le Mali sort de sa crise avec l’intervention de la France à travers l’opération serval et le soutien affiché de l’Afrique et de la Communauté internationale avec l’appui de la Minusma. La situation politique, a dit Gueye, se stabilise avec l’opération prochaine des élections présidentielle et législative. C’est dans ce cadre qu’une rencontre a eue lieu entre une équipe de la MINUSMA et certains responsables de jeunesse au siège du RENAJEM, le mardi 11 juin 2013 sur l’actualité nationale du Mali. C’est au regard de l’intérêt que suscite cette première rencontre qu’il a été décidé d’organiser en partenariat avec la MINUSMA cette rencontre du vendredi, a indiqué le Coordinateur National.

 

 

Cet exercice s’est déroulé autour de quatre (4) thèmes, à savoir : la situation politique et sécuritaire/ Rôle des jeunes (Election présidentielle du 28 juillet 2013, crise au nord notamment, gestion de Kidal et Accord préliminaire de Ouagadougou), Réconciliation nationale : enjeux et perspectives, installation de la Minusma et Compréhension de la mission. A l’analyse de la situation politique et sécuritaire, la réconciliation nationale et la présence de la Minusma, les jeunes avec des avis partagés ont posé des questions brulantes et exprimé leur vision du Mali nouveau et formulé des propositions pertinentes.

Selon certains de leurs propos, sur l’élection présidentielle à venir, il faut que cette élection  soit exemplaire, c’est-à-dire marquée par une forte implication de la jeunesse. La jeunesse doit prendre son destin en main et accompagner le gouvernement de la transition dans sa quête de la stabilité du pays. Pour un intervenant, pour que cet accord soit une solution définitive, il faut la disparition de mot AZAWAD. Le remplacement de la MISMA par la MINUSMA est-il dû à la faiblesse de la MSMA ? S’est interrogé un intervenant au responsable de la MINUSMA. En réponse à cette question, le représentant de la MINUSMA dira que, la crise malienne n’est pas seulement régionale, mais elle aussi internationale. C’est ce qui a suscité l’implication de la communauté internationale. L’une des causes principales est aussi le problème financier que la MISMA a rencontré, donc il fallait nécessairement le recours de la communauté internationale.

Drissa KEITA      

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