Crise politico-sécuritaire au Mali : Pourquoi le gouvernement doit freiner l’ardeur des agitateurs

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Ils sont pourtant condamnés avec sursis pour troubles à l’ordre public ayant abouti à l’agression du président de la République par intérim. Pr Younouss Hamèye Dicko, Pr Rokia Sanogo et leurs amis de la COPAM new look n’hésitent pas à narguer le pouvoir en place avec une intransigeance belliqueuse pour s’opposer à l’intervention de ” troupes étrangères au Mali “. Ils envisagent de  marcher ce matin dans les rues de Bamako pour, assurent-ils, dire ” Non à toute intervention étrangère, la libération du Mali exclusivement par l’armée malienne, exigence de la tenue d’assises nationales souveraines… “

Les leaders de la COPAM

La Coordination des organisations patriotiques du Mali (COPAM) envisage de battre le pavé ce matin à Bamako pour dénoncer le projet d’intervention de troupes armées sous mandat de l’Onu au Mali.  Pour les responsables de la COPAM, il faut seulement soutenir l’armée nationale afin qu’elle seule se consacre à la reconquête des régions occupées.

     Or, il est établi qu’à elle seule, la Grande muette du Mali ne peut aucunement lancer l’offensive susceptible de déloger les jihadistes et terroristes incrustés dans les régions de Gao, Tombouctou et Kidal. Selon les experts, même si l’armée malienne est appuyée par du matériel de guerre, il serait très risqué de jeter sur le terrain une armée démotivée et divisée. C’est pourquoi,  les caciques de la thèse de “la libération du Mali par les Maliens” ont fini par revoir leur position. Ainsi, le capitaine Amadou Haya Sanogo, le ministre de la Défense, colonel-major Yamoussa Camara ont fini par comprendre que l’armée nationale a plus que jamais besoin d’être épaulée par des troupes venues de l’extérieur. 

    Dans ce contexte, les responsables de la COPAM veulent-ils être plus royalistes que le roi ? Si les chefs militaires sont d’accord pour un appui venant de l’extérieur, quel autre discours Pr Younouss Hamèye Dicko et ses amis veulent-ils tenir en battant le pavé ? Par ces sorties ou ces agitations, les copamistes ne risquent-ils pas d’entraîner des  badauds à aller vers des actes de vandalisme aux conséquences incertaines? 

Rappelons que récemment lors d’une conférence de presse, les chefs de la COPAM indiquaient qu'” il n’appartient pas à la CEDEAO, et le peuple malien ne le lui permettra pas, de décider qui doit détenir les pleins pouvoirs  dans cette situation transitoire. C’est au peuple malien, réuni en convention nationale, de le décider en toute souveraineté et indépendance “. Ils ont accusé Dioncounda Traoré de trahison -qu’ils ne reconnaissent pas comme président de la République par intérim – pour avoir fait appel à la CEDEAO. Pour ces leaders, en appelant la communauté internationale à appuyer l’armée malienne dans la libération du Nord occupé, les plus hautes autorités commettent un crime de lèse-majesté. N’est-ce pas là,  une polémique qui n’a plus sa place dans la situation difficile que le pays traverse actuellement? Ce sont là des agitations qui ne se prêtent pas au contexte actuel de besoin d’union sacrée autour du Mali.

En outre, il semble que la tenue des assises nationales n’est qu’une question de jour. Mais, ces assises peuvent-elles être souveraines dans la mesure où la transition est déjà amorcée avec ses principaux organes en activité? Sachons raison gardée pour ne pas compromettre les chances de sortie de la crise.

Bruno D SEGBEDJI

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8 COMMENTAIRES

  1. AU LIEU DE SE DIVISER ENTRE EUX, LES MALIENS DOIVENT AIDER LES AUTRES (CEDEAO/UA/ONU, LA SOUS-REGION, LES PARTENAIRES REGIONAUX ET INTERNATIONAUX) A LES AIDER POUR S’ASSUMER

    Bonjour,

    Comme disait le Président du Mali, Dioncounda Traoré, le dialogue et la négociation doivent être utilisés comme première option pour sortir de la crise Malienne. Ainsi, une issue sans guerre pourra sera possible.

    Si la négociation échoue, je propose l’utilisation d’une guerre informationnelle (de renseignements sur les terroristes) en liaison avec les pays de la zone sahel et les partenaires régionaux et internationaux.

    Elle est plus précise et évitera d’énormes dégâts collatéraux.
    De tels renseignements sur les terroristes peuvent être collectés pendant le processus de négociation, pas besoin d’attendre la fin des négociations.

    Pour ce faire, l’implication de tous les Maliens, de la sous-région et l’aide de la CEDEAO/UA/ONU sont nécessaires.

    Actuellement, la division entre Maliens doit être évitée afin de se concentrer sur l’essentiel, qui est la restauration de l’intégrité territoriale.

    Il est indispensable que les groupes armés déposent les armes avant toute négociation afin que les négociations se déroulent convenablement en les sécurisant par les forces de défense et sécurité du Mali aidées par le contingent CEDEAO/UA/ONU.

    Pour ces négociations, le haut conseil de l’Etat Malien doit être constitué, de même que son conseil national, sa commission aux négociations, son interface avec le contingent de la CEDEAO/UA/ONU et celle avec la médiation de la CEDEAO et de l’UA.

    CONCERNANT L’INTERFACE AVEC LE CONTINGENT DE LA CEDEAO/UA/ONU, UNE UNITE MIXTE COMPOSEE DE SOLDATS MALIENS ET DES SOLDATS DU CONTINGENT DE LA CEDEAO/UA/ONU DOIT ETRE CONSTITUEE.

    CETTE UNITE MIXTE DOIT AUSSI AVOIR UN OEIL SUR LA SECURISATION DE LA PRESIDENCE A TRAVERS LES SOLDATS MALIENS DE CETTE UNITE. CES DERNIERS PEUVENT FAIRE PARTIE DES SOLDATS QUI SECURISERONT LA PRESIDENCE. DES CONTROLES REGULIERS SONT NECESSAIRES POUR VERIFIER QUE TOUT SE DEROULE NORMALEMENT.

    Concernant l’interface avec la médiation, elle est nécessaire pour garantir la cohérence globale et l’émulation. Une autre unité mixte constituée des membres de la médiation du Burkina et de la CEDEAO et des membres de la commission aux négociations du haut conseil d’Etat du Mali est nécessaire.

    Comme disait le Ministre de la défense du Mali, la discrétion concernant la présence, à Bamako, des soldats de la CEDEAO/UA/ONU est nécessaire MAIS je pense qu’il est important qu’un sérieux soit accordé à la constitution de ces interfaces. C’est ainsi que les Maliens pourront vraiment aider les autres à les aider pour s’assumer.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr

  2. La Copam est une association d’opportunistes et d’arrivistes dont les membres ont pour seul fonds de commerce l’agitation et la gesticulation démagogiques,machiavéliques et populistes.Malheureusement pour vous, votre dessein ignoble ne se réalisera jamais pour ce pays , berceau millénaire de civilisations.Les maliens de tous bords sont en train et vont se retrouver In Challah sous l’égide des Amis de ce pays pour sauver le Mali de l’hallali, la curée, la chienlit que vous avez toujours souhaité à l’après 22 mars, en raison de vos agendas respectifs.Sachez que vous avez tout faux, vous n’êtes rien et vous ne serez rien ,plus rien dans ce pays dans lequel d’ailleurs vous n’avez guère jamais rien représenté. Tchhummmmmmm!!!!!!!!!!!!!Prrrrrrrrrr !!!!!!!!!!!!!!!!

  3. Ces gens de la COPAM ont leur place seulement en prison. Ils pensent qu’un chaos au Mali va être une occasion pour eux d’avoir un poste dans un gouvernement. Voila des pauvres débiles qui n’ont même pas le sens d’union nationale sacrée devant une telle crise que traverse notre pays.

  4. Ces gens de la COPAM comme Amadou Kaya Sanogo sont des malades qui refusent de prendre leur ARV… Les maliens doivent les eviter totalement…

  5. Younous dicko ce gros bellah de bamba qui lutte contre la liberation de ses parents au nord doit etre completement dingue pour afficher un tel comportement….,Mais l’amour du pouvoir aveugle… Votre lache Amadou Kaya Ble Sanogo meme dit qu’il est pour la decison de se faire assister par la CEDEAO car lui n’a aucune intention de mourir pour la patrie et vous voulez etre plus royaliste que le roi….tordu…de Segou N’goloshidjigou…

    Honte a vous bande de cretins….

  6. Tout le malheur de ce pays est arrivé par la faute du capitaine SANOGO et de ceux là qui l’ont soutenu copam et 😈 😈 M22dans cette mafieuse action.
    Vous voyez, même les militaires qui ont abattu sans sommation les paisibles religieux maliens et mauritaniens à Diabali ont reçu l’ordre du capitaine SANOGO.
    Une chose est certaine si nous ne prenons garde le bateau Mali va couler car c’est un maudit ce capitaine qui cherche vaille que vaille le pouvoir.
    Il essaye de tromper la communauté internationale et nationale en disant qu’il a cédé le pouvoir mais au fait c’est un menteur il dit ça pour échapper à la justice internationale, heureusement pour nous il ne va jamais s’échapper à cette vraie justice.
    La CEDEAO doit désarmer le camp de KATI et attendre la fin d’une élection pour remettre les armes au nouveau pouvoir sinon je vous jure que les alcooliques de KATI vont s’accaparer de nouveau

    😈

  7. Au moment où
    – l’armée Kenyanne se trouve en SOMALIE pour aider ce pays;
    – la TURQUIE accuse la France et l’Allemagne pour ne pas l’aider dans son combat contre le PKK;
    – plusieurs pays cherchent de l’aide pour abréger les souffrances de leurs peuples;
    ces MOLOBALIS de COPAM continuent leur fanfaronnade. Pensez vous que les quelques armes qui sont bloquées peuvent permettre à notre chère Armée de faire face au problème? Continuez à vous agiter, bandes d’inconscients.

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