Sale temps pour le pêcheur (en eau trouble ?) pardon, le Pcr. Dr. Sékou Kéïta, son vice-président vient de jeter l’éponge. Il a quitté le parti qu’il a contribué à créer contre vents et marées avec plusieurs de ses camarades. Il a fait ses valises peu avant l’annonce du nouveau gouvernement. Aux dernières nouvelles, le transfuge qui a dénoncé entre autre une gestion clanique du parti, a atterri au parti de la Poignée de mains, l’Urd.
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Selon un membre du bureau exécutif du Parti citoyen pour le renouveau, Dr Sékou Kéïta a quitté parce que le parti n’a pas de représentant dans le gouvernement de Modibo Sidibé. Faux a répliqué Dr.Kéïta. ‘’Moi, j’ai quitté le parti depuis septembre avant même la nomination des ministres. Parce que le parti n’a pas de programme encore moins d’ambition à part soutenir le président Amadou Toumani Touré. C’est un club de soutien. Dans mon entendement nous avons crée le Pcr pour nous affranchir…, mais la pratique en est tout autre ’’ a expliqué le désormais ancien 3éme vice président du Pcr. Et de poursuivre, ‘’c’est un noyau de quelques individus qui décide avant de venir en réunion.
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La gestion du parti est clanique et les réunions ne débattent que des rumeurs sur des soi disants promesses du président ATT. Il n’y a aucun dispositif pour gagner des élections…’’ a affirmé Dr.Kéïta. En tout cas, au sein du Pcr, ils sont nombreux à être affectés par la formation du premier gouvernement du second mandat d’Amadou Toumani Touré. Selon certaines sources, le président Touré n’a même pas voulu prendre les Cv des militants du Pcr, un parti qui se réclame pourtant de son écurie. Idem pour certain de ses amis du Mouvement citoyen, qui peinent à recouvrir leur forme après l’annonce du nouvel attelage gouvernemental.
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Si les autres membres du bureau exécutif du Pcr ont dû prendre leur mal en patience, Dr. SéKou Kéïta aurait-il manifesté son mécontentement de la sorte en quittant purement et simplement son parti. En envoyant certains de ses amis se promener, ATT leur donne une bonne leçon de politique. Par exemple, qu’il ne confond pas le fait d’appartenir à ses milliers de courtisans, zélés et autres lèche – bottes et celui d’être le mieux indiqué pour occuper tel ou tel poste.
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En attendant que les uns et les autres se remettent de leur éviction ou du manque d’intérêt du locataire de Koulouba, l’heure est à la recomposition de la classe politique.
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Alhassane H. Maïga
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