Derrière AQMI et les nouveaux terroristes qui ont envahi la zone se dresse l’ombre tutélaire de certains grands de ce monde qui ne désespèrent pas eux aussi de tirer leurs marrons du feu. C’est donc un conflit à multiples tiroirs qui se déroule au Mali, et, seuls des négociateurs ayant plusieurs cordes à leur arc peuvent espérer y apporter un début de solutionnement avant un éventuel « nettoyage » du carré des irréductibles.
La fin de non recevoir opposée par le Conseil de sécurité de l’ONU à la demande des chefs d’Etat de la CEDEAO « d’avaliser » et de sponsoriser la guerre que certains d’entre eux veulent déclencher pour résoudre la crise malienne apparait comme un avertissement sans frais ni protêt pour tous ceux qui ont opté pour la voie belliciste dans le cadre du règlement de ce conflit. Un avertissement qui n’est pas le fait du hasard si tant est que les Occidentaux ne sont pas pressés de déclencher une nouvelle croisade interminable contre les islamistes avec cette fois le désert sahélo-saharien pour théâtre d’opération.
Car, et nos généraux de salon et autres éditorialistes boutefeux l’oublient trop commodément, c’est à cette extrémité que risque de nous conduire une guerre ouverte contre ceux qui tiennent le Nord Mali et entendent en faire une base arrière pour défendre d’autres « causes » plus nobles à leurs yeux, dont principalement la « mère de toutes les batailles » (le conflit israélo-palestinien) et accessoirement le sort de l’Iran qui est engagé depuis deux décennies dans un bras de fer avec l’Occident avec comme pomme de discorde, la bombe nucléaire que Téhéran rêve de s’approprier pour briser l’hégémonie israélienne au Proche et Moyen Orient ou à tout le moins instaurer l’équilibre de la terreur dans cette partie du monde pour faire avancer la cause de l’Etat palestinien.
Ce qu’on appelle de nos jours « l’islamisme armé », n’est en effet qu’un avatar du conflit « asymétrique » que Téhéran et avant lui Bagdad avec SADDAM Hussein et plus loin le Caire avec NASSER livrent à l’Occident pour faire rayonner la culture arabo-perse et obliger Israël à reconnaitre un Etat palestinien à ses côtés. Du Hezbollah libanais à AQMI en passant par l’Al QAIDA « originel » d’Oussama Ben LADEN, tous ces groupes armés ont pour but principal de faire avancer ce dossier en semant le « bordel » à travers le monde pour se faire entendre. Les guerres entreprises jusque-là pour les anéantir, ayant tourné en des conflits cauchemardesques avec d’immenses pertes en vies humaines, l’Occident, depuis l’avènement de l’administration Obama, en est arrivé à la conclusion que le renseignement et les actions ciblées étaient plus efficaces, surtout, quand, dans le même temps, on négociait avec les terroristes sur certains points jugés mineurs.
Et, sans parti pris, on a vu que cette option avait du « bon » avec l’élimination de Ben LADEN en 2011 et plus récemment du numéro 2 d’Al Qaeda. Avec la logistique déployée en Afghanistan et au Pakistan, les Occidentaux ont fini par y maitriser le terrain y compris les zones tribales à cheval entre le l’Afghanistan et le Pakistan que les djihadistes, Ben LADEN en tête ont déserté pour des zones « vierges » et plus sûres comme le Golfe d’Aden en Somalie et donc l’immense bande désertique sahélo-saharienne où il est facile de faire son « nid » entre deux dunes de sable quasi-identiques devant lesquelles le drone le plus sophistiqué pourrait perdre la « boussole ».
C’est cette donne qu’il faut intégrer dans le conflit malien pour en prendre la pleine mesure, plutôt que de se cantonner dans des analyses « primaires » sur fond de nationalisme outragé et de dignité « nègre » à recouvrer. L’affaire est plus corsée que cela, et, un conflit frontal, s’il aura l’avantage de libérer les principales villes prises par les rebelles, ne pourra sécuriser la zone avant un demi siècle voire plus au minimum. Car, derrière AQMI et les nouveaux terroristes qui ont envahi la zone se dresse l’ombre tutélaire de certains grands de ce monde qui ne désespèrent pas eux aussi de tirer leurs marrons du feu. C’est donc un conflit à multiples tiroirs qui se déroule au Mali, et, seuls des négociateurs ayant plusieurs cordes à leur arc peuvent espérer y apporter un début de solutionnement avant un éventuel « nettoyage » du carré des irréductibles.
Et, n’en déplaise à tous les « négociateurs » qui rêvent de se faire une réputation avec cette crise, Blaise COMPAORE présente le profil idéal, et, il l’a démontré en recevant tour à tour le MNLA puis des représentants d’An sardine qui ont fait amande honorable en acceptant d’aller à la table des négociations. Avec les liens que son ministre des Affaires étrangères a tissés avec le Qatar lors de sa mission au Darfour, ses chances de succès se multiplient, quand on connait le poids de ce pays au Moyen et Proche Orient. Alors, messieurs les « guerriers », laissez faire les connaisseurs si comme vous le prétendiez, c’est l’intérêt du Mali qui vous guide. A bon entendeur…
L’Opinion – 21 juin 2012 (Burkina Faso, via lefaso.net)
Chacun va de son commentaire, il faut negocier certe, mais il faut la guerre, les maliens et maleinnes la feront avec le support de leurs allies aussi.
Mon salue et remerciement a tous les malienns et maliennes pour qu’ils se donnent leurs mains afin de lutter contre notre seul ennemi qui l’occupant du Nord .Formont un front commun pour reprendre notre territoire Le MALI qui nous est tres cher.Que Dieu le tout puissant nous donne la victoire,et que plus jamais que cela ne se repete Amine!!!
Chronique diplomatique Cedeao : Aucun Etat membre ne peut donner une leçon de démocratie au Mali
L’Intelligent d’Abidjan-28/6/2012
Aucun des 15 Etats de l’Afrique de l’Ouest, membre de la Cedeao ne peut donner une leçon de démocratie à l’Etat malien. Ce serait faire un affront aux Maliens qui en 1946, à l’époque du Soudan français, ont vu naître le RDA, présidé par l’Ivoirien Félix Houphouët-Boigny. Inutile de dire que c’est au Soudan français, aujourd’hui le Mali, que la social-démocratie a vu le jour pour l’Afrique. Et, c’est à Bamako, en 1946 que l’Ivoirien Félix Houphouët-Boigny a pris son envol politique. Le Mali indépendant et le premier président Modibo Keïta n’ont pas fait de simulation, ni avec la France, puissance coloniale, ni avec Félix Houphouët-Boigny, président du RDA, ami personnel pour l’Afrique du Français le général De Gaulle. Le Mali n’a de leçon de bonne conduite à recevoir d’aucun Etat de la Cedeao. Modibo Keïta avait refusé, l’installation d’une base militaire française à Bamako. Dans l’histoire de l’indépendance politique de l’Afrique de l’Ouest, le Mali a pleinement joué son rôle. Il en est de même dans l’histoire de l’Afrique de l’Ouest, en général, depuis l’époque des grands empires de la boucle du Niger jusqu’à l’histoire contemporaine : Ba Bemba, Askia Mohamed, Soundiata Keïta, Soumangourou Kanté étaient des illustres maliens, opposés farouchement à l’injustice. Dans cette optique, l’hymne national malien est la mise en musique de cette identité patriotique. A l’analyse, l’histoire du Soudan français, et au-delà celle du Mali ne ressemble à celle d’aucun Etat de l’Afrique de l’Ouest. Le Mali est le symbole du Rassemblement démocratique africain, d’Abidjan à N’djamena, de Niamey à Ouaga. C’est pourquoi, aucun des 15 Etats de la Cedeao ne peut donner une leçon de sagesse au Mali, ‘’Centre d’unité’’ de tous les africains de l’Afrique de l’Ouest et centrale qui se sont battus pour l’indépendance de leurs pays. Aucun Etat de la Cedeao ne peut donner une leçon de sagesse au Mali, qui regorge de hauts cadres ayant démontré leurs compétences dans ses institutions africaines et internationales ; comme Soumaïla Cissé, ancien président de la commission de l’Uemoa, Alpha Oumar Konaré ancien président du Mali et de la commission de l’Union Africaine sans oublier Cheick Modibo Diarra, cadre technique à la Nasa. Aucun Etat de la Cedeao ne peut donner une leçon de démocratie au Mali. Car ce qu’on reproche aujourd’hui à l’Etat malien, rares sont les Etats de la Cedeao qui ne connaissent pas une rébellion, un coup d’Etat militaire ou un tripatouillage constitutionnel. Compromis que certains chefs d’Etat de la Cedeao ont utilisé pour se faire plébisciter par leurs populations. Aucun Etat de la Cedeao ne peut donner une leçon de démocratie au Mali. C’est pourquoi, je pense qu’il faut laisser les Maliens afficher leurs objectifs politiques, constitutionnels, diplomatiques. Et si cela est nécessaire, c’est aux Maliens eux-mêmes de demander une assistance à l’Union africaine, l’Onu ou à la Cedeao. Le règlement de la crise malienne est à ce prix, loin des débats de manipulations des consignes de Paris ou de Washington. Je ne suis pas d’accord avec les 15 Etats de la Cedeao qui considèrent toujours le gouvernement de Cheick Modibo Diarra, constitué dans le cadre de l’accord de Ouaga, comme un gouvernement de ‘’déviation’’ constitutionnelle. Parce que les militaires acceptent des postes ministériels. Mais l’armée malienne est une institution républicaine et elle a un droit de regard sur la gestion des autres institutions du Mali. Autant pour moi, aucun Etat de la Cedeao ne peut donner une leçon de sagesse au Mali, Etat indépendant. A mon avis et en toute logique, ce qui est possible au Nigeria, Sénégal, Bénin n’est pas forcément judicieux au Mali, en Côte d’Ivoire ou au Liberia. Je rappelle, que ceux qui ont créé la Cedeao de Félix Houphouët-Boigny, Senghor, en passant par Sékou Touré, Seyni Koutché, connaissaient parfaitement la sociologie des 15 Etats membres de la Cedeao, particulièrement leurs capacités historiques et traditions morales. Dans ce cas précis, il faut encore respecter l’Etat du Mali, qui a une histoire originale et civilisationnelle, rapportée par l’explorateur français René Caillé. Les historiens et universitaires africains le savent, le Mali est un symbole de la culture universelle, avec la ville de Tombouctou, comme patrimoine de l’humanité. Que les Etats de la Cedeao s’imprègnent de ces réalités historiques et traditionnelles pour régler la crise malienne, loin des grands arrangements politiques et des petites vérités diplomatiques. Résultat : L’Etat du Mali connaît son histoire de démocratisation depuis 1946 et chaque Malien connaît la sociologie, la morale et la tradition de son pays. Aucun pays membre de la Cedeao ne peut donner une leçon de sagesse et de démocratie aux Maliens.
Par Ben Ismaël _ Source : Ivorian.Net
Il faut chasser ces envahisseurs par des coups de canon, sinon aucune solution.
donc les chefs d etat ouest africain pense que onus veut que cette crise au mali sois finis et bien il se trompe reveiller vous regarder le soudan la somalie onus n a rien fait parceque l occident et usa non rien a manger dans ses lieux penser vous
Suivez le lien, c’est édifiant; et on sait de plus en plus largement dans le monde qui est Blaise Compaoré.
http://www.michelcollon.info/Cote-d-Ivoire-la-democratie.html
n’occupons pas de ses journalistes que le mali prépare sa guerre que tous les maliens se prépare pour la faire d’une magniére ou d’autres nous la ferons tous aucun pays ni aucune institution ne pourra s’opposer au mali pour récouvré ses terres nous n’avons besoins de l’autorisation de personne pour la faire c’est a nous de le comprendre avec ou sans aide nous la faisons et maintenant sans tarder des millions de maliens souffres depuis janvier 2012 nous devons comprendre que l’homme doit compter que sur lui même d’abord les décideurs de ce monde ne se mouille pas beaucoup pour les pays pauvres et surtout africain ils sont toujours venue en médecin après des milliers de pertes en vie humaine jamais en prévention c’est le mali qui est concerné d’abord ses a nous d’en être conscient en laissant nos querelles de positionnement politique uni tille pour nous consacré au nord 🙄 😆
http://www.youtube.com/watch?v=lg6R4Hp8854
MUSIQUE GNAWA = GHANA WI (SAHARA WI), MUSIQUE BAMABARA DE SEGOU DEPUIS DES SIECLES DU MAROC A L’ EGYPTE PLEASE ENJOY 😆
EN COMMENTAIRE A L’ ARTICLE : 😆 ❗
😆 >>>VRAI SUCCES STRATEGIQUE DU MALI, DE MODIBO A MOUSSA
Le lieutenant Moussa Traoré et sa bande à Kissima Doucara n’avaient pas beaucoup de notions de l’administration et des finances publiques à l’époque du CMLN, mais au moins ils ont eu le mérite de comprendre la stratégie militaire du Président Modibo et de le maintenir voire même de le renforcer.
8) **DOCTRINE MODIBO KEITA (DOCTRINE DE GRAND PAYS VOYEZ LA RUSSIE EN TCHETCHENIE)
😳 >>> REVERS DU SEUL SUCCES FACEAUX ENJEUX DONT LE MALI TOUT JEUNE A FAIT FACE DES LES PREMIERS JOURS D’ INDEPENDANCE:
Après les accords de Tamanrasset et le Pacte National en 1992, les présidents Alpha et ATT ont cru, à tort..? (ON LEUR A IMPOSE UNE CONDUITE STRATEGIQUE QUI A ABOUTI ACE QUE NOUS VIVONS AUJOURD’ HUI), que le dispositif militaire des années 60 qui a perduré jusqu’au début des années 90 était désuet et ne pouvait plus durement et efficacement servir le Mali dans sa politique de sécurité et de défense nationale.
😳 ***LES MAITRES DE ALPHA A ATT ,BLAISE ET AUTRES “DEMOCRATES DES BOTTES” ONT OBLIGE LE MALI A DESARMER SES POSITIONS DE 1960 A DESARMER SON ARMEE A ENCLOCHARISER, POUR LE COMBATRE APRES! ❗
😳 😥 🙁 ❗ >>> BLAISE COMPAORE EST BIEN LA MAIN ARMEE , DE LA FRANCE EN AFRIQUE OCCIDENTALE, NEST CE PAS? LES ASSASSINATS, LES GUERRES LES COUPS D’ ETATS JUSQU’ EN MAURITANIE, (LES OFFICIERS SUPERIEURS SOUS GMT DISENT QUE LES MERCENAIRES BURKINABES ONT TIRE SUR LES MALIENS PROVQUANT LES MORTS AU MALI ET PRECIPITANT LA CHUTE DU REGIME,VRAI OU FAUT??!), LA GUERRE DE LA COTE D’ IVOIRE!!!???…
Et, n’en déplaise à tous les « négociateurs » qui rêvent de se faire une réputation avec cette crise, Blaise COMPAORE présente le profil idéal, et, il l’a démontré en recevant tour à tour le MNLA puis des représentants d’An sardine qui ont fait amande honorable en acceptant d’aller à la table des négociations. Avec les liens que son ministre des Affaires étrangères a tissés avec le Qatar lors de sa mission au Darfour, ses chances de succès se multiplient, quand on connait le poids de ce pays au Moyen et Proche Orient. Alors, messieurs les « guerriers », laissez faire les connaisseurs si comme vous le prétendiez, c’est l’intérêt du Mali qui vous guide.
🙄 😳 😥 🙁 ❗
>>>BLAISE FERAIT LE TRAVAIL !!!
POURSUIVRE LES INTERETS DE LA FRANCE QUI L’A MISEAU POUVOIR ET EMPLYEE DEPUIS COMBIEN D’ ANNEES??!!!
LE QATAR??!!! UN GRAND DE CE MONDE?!!! C’ EST UN PETIT PAYS DU GOLF DE PERSE AYANT DE L’ ARGENT (EST CE CELA QUI FAIT LA GRANDEUR DU PAYS??!) PEU PEUPLE,…MAIS ARRIERE BASE D’ ARMEE ET D’ INTERETS OCCIDENTAUX: USA ET FRANCE, AH… CETTE MEME FRANCE EMPLOYANT BLAISE COMPAORE FRERE DE THOMAS SANKARA (QU’ IL A LACHEMENT ABATTU SUR ORDRE DES FRANCAIS…)
🙄 😳 🙁 Q ❗ UI A LARGUE DES ARMES EN LIBYE??!! NE SONT ELLES PAS LES MEMES ARMES AU MALI???!!
A VOUS LA REFLEXION ….
💡 LE MALI DOIT RESOUDRE SES PROBLEMES,EST CE QUE NOUS SOMMES ENCORE DANS L’ AOF = CEDEAO !!! la colonisation continue, a la place des rois qui se trahissaient et se combataient son venus leurs arrieres petits fils =presidents de pseudo pays tant qu’ on ne revise les frontieres issues de la COLONISATION, ILS CONTINUERONT A NOUS CAUSER DES TROUBLES RACIALES RELIGIEUSES 😳
je me demande avec inquietude si le Mali n’est pas piege,si tous ceux
qui s’occupent de cette crise Malienne n’operent pas dans un plan pre
etabli.En tout cas ,ils disent tous la meme chose.Je veux dire a l’auteur de cet article,vous etes un ignorant.Ceux qui vous parlent
se torchent de votre argumentation car votre scenario est non seulement contre les interets du Mali, mais contre les interets de toute l’Afrique.Votre argumentation demande aux Maliens de sacrifier
les interets de leur pays contre la perfidie d’une d’individus haineux.Ce que je demande au Parlement Malien ,c’est de changer vite
les acteurs de cette crise,d’imposer la solution Malienne,de demander
l’aide regionale dans ce cadre, et de rejeter le concept de Premier
Ministre a pleins pouvoirs,une idiotie constitutionnelle.Le Mali doit
choisir des hommes de confiance,connus pour leur integrite,patriotisme
Ces hommes existent au Mali.Qant a l’aide exterieure, nos vrais partenaires seront toujours ,ceux qui s’opposeront a notre recouvrement de notre territoire sont des ennemis.Si a la fin nous devons nous battre avec nos moyens traditionnels, nous ne reculerons pas.
auteur un ignare, exactement !!! Les diables payes de l occident et leur francmacons. Mali reveille toi, ne siot pas dupe!
Ce journaliste n’a qu’à fermer et ranger votre plume à ancre périmé puant, Blaise connaisseur, il est un traître assassin au pouvoir depuis plus de deux décennies. Il est illégitime dans son propre pays. Si tu as une leçon à donner commencez d’abord par en donner dans ton propre pays et balayer devant ta propre porte. Tout ce que vous dites, votre analyse est banale tout le monde connait la situation réelle et les implications à géométrie variable dans la zone Nord-Mali. Vous ne nous apprenez rien.
Ce journaliste n’a qu’à fermer et ranger votre plume à ancre périmé puant, Blaise connaisseur, il est un traître assassin au pouvoir depuis plus de deux décennies. Il est illégitime dans propre pays. Si tu as u ne leçon à donner commencez d’abord par en donner dans ton propre pays et devant ta propre porte. Tout ce que vous dites, votre analyse est banale tout le monde la situation réelle et les implications à géométrie variable dans la zone Nord-Mali. Vous ne vous apprenez rien.
Le mali vit un mensonge depuis trop longtemps,ce mensonge a completement aveugler le peuple,qui a oublié l’histoire de ses trois empires.
Il ne nous reste plus qu’a reclamer nos trois territoires(ghana,mali,songhoi),l’azawad n’a jamais existé,cette excuse pour nous voler nos terres ne tiendra pas longtemps.
Monsieur le journaliste arrêtez de vous foutre du peuple Malien. Un peu de respect pour nous.
Si le Burkina était dans la même situation que le mali accepterai t-il de négocier ??
Alors que le médiateur arrête ces rencontres sans intérêts avec les ennemis du peuple Malien. Car si le Burkina était dans la même situation nous vous aller avoir les mêmes attitudes pour bouter l’ennemi de votre territoire. Les agissements du médiateur ne nous endormiront pas. Nous avons les yeux ouverts sur tout ce qui se passe. Quelqu’un qui Un discute avec notre ennemi à notre absence est le premier pas d’une trahison. Donc le Burkina et blaise n’on qu’à faire très attention sur se dossier.
Le problème qui se pose n’a rien à voir avec une aversion des Maliens pour la guerre. Nous somme un pays et un peuple pacifique mais si la guerre était nécessaire telle que c’est le cas en se moment nous avons le devoir historique de la faire. C’est une question de sécurité d’état et d’intégrité territoriale. Et dans aucun pays au monde ces aspects ne font l’objet d’une discutions ou d’une négociation. Est ce que les bandits ont négocié avant d’attaquer le Mali? Non. Alors de grâce j’ai beaucoup de respect pour votre pays arrêtez ce cirque. Ces bandits sont des joueurs ils ont vu qu’ils étaient en situation défavorables ils courent chez le médiateur. Mais vous verrez quant ça va aller pour eux ; ils vont méprisera votre pays et votre président. Ils ont pris les armes contre le Mali alors la réponse ce sont les armes.
Tous ceux qui veulent faire une récupération à des fins personnels échoueront. On s’en fou du Qatar. Un état voyou qui a dilapidé ses richesses du sous sol et cherche à s’accaparer des réserves pétrolières du Mali.
Vous parlez de nationalisme « nègre » apprenez que le nationalisme n’a pas de couleur. Qu’on soit blanc, noir jaune. Quant on aime son pays et quand la patrie est en danger on réagit et fermement.
Le Burkina de Blaise parle, négocie à la place du Mali. Nous malien sommes tombés très bas et on le restera tant qu’on continuera à vendre le pays. Dans ce pays le patriotisme est qualifié de malédiction, l’excellence est combattu et du coup on se retrouve régulièrement avec des personnes qui sont capables de tout vendre(leur pays,leur village l’avenir de leur enfants, leur âme…) pour un peu de plaisir matériel. En réalité pour des choses futiles ils ont vendu ce pays.Ce sont des personnes très souvent formées dans les meilleures ont finit par scier la branche sur la laquelle ils étaient assis. Ils universités du monde mais qui ont tellement peu de moralité qu’ils ont accepté de signer toute sorte d’accord par rapport au nord, de favoriser l’installation d’AQMI pour profiter de l’argent de la drogue sachant bien que ces terroristes retourneraient leur armes contre le peuple malien un jour.Ils se disent je signe n’importe quel accord et quand ça explosera ma famille et moi serions déjà en Europe mais ça ne se passe pas toujours comme cela. Il arrive souvent que sa famille et soit même soyez victime de l’acte qu’on a posé contre le pays. Tant que nos dirigeants continueront à trahir le peuple nous maliens nous serons toujours à la traîne. Ce journaliste Burkinabé veut nous convaincre de ne rien faire et laisser le territoire entre les mains de terroristes sous le prétexte que les rebelles ont des soutiens à travers le monde. Tout cela nous arrive car nos dirigeants ont été des corrompus, incapables et apatrides. Corrigeons cela et tout ira bien.
le Mali a tout a gagner dans une solution négocier et concerté, et c’est l occassion avec le MNLA et Ansardine qui tendent la main à Ouaga, il faudra saisir cette opportunité, el risque de ne pas se repressenter……
en outre tous ces vas en guerre, en tete le president nigerien issouf ‘est pas la souffrance des population du n ord qui le motivent, non c’est pour lui l occasion d’utiliser cette gurre pour tuer dans l’oeuf le problem de touareg du niger qui suivront biento, et le cas de bokoharam qui esta majorité constitué de haoussa ( ethni de ce meme président)…
si cett guerre éclaté el risq d’etre comme la prédit votre ancien président djancounda quant il avait sa “tête” ce sera une guerre infini………….
croyez pas kel se deroulera uniquement au nord pendant que vous mangez tranqllment votre “tigadegué” a bko ou kays, dès que attaq mnla et ansardine deplaceront le conflit dans les villes du sud et PERSONNE au mali ne sera plus en sécurité…….
a bonne entendeur !!!!
Merci de t’inquiéter pour nous, mais c’est le Mali et non le Burkina. S’il déplace les attaques à Kayes c’est nous que ça regarde pas vous alors occupez vous de votre président assassin.
Il n’y a pas d’alternative à la guerre pour gérer cette question du Nord Mali. Nous ferons la guerre ou nous sortirons de l’Histoire par la petite porte.
Dommage, le monde va à l’envers. Que c’est le Burkina qui essaye de parler à la place du Mali, vraiment dommage que Blaise, un assassin d’ami qui parle pour le Mali. J’ai des larmes aux yeux que c’est un journaliste Burkina bè qui se permet de critiquer le patriotisme malien…
Le complexe du belliqueux mene au suicide. Je crois que cet article est plein de sagesse pour celui qui sait lire et comprendre les enjeux de la guerre. Mais avec la rue qui dirige au mali, on n’est pas sur que les dirigeants seront sages et comprendre. Comment un homme qui a fuit peut retourner devant l’ennemi sans au préalable un accompagnement psychologique pour l’aider à surmonter sa peur. Pauvre mali,saisit l’occasion pour faire la paix sinon…
Je n’avais pas bien lu l;article de ce briant journalist , Hah le bukina veut que le mali ne va en geurre ?
Non mr le burkinabe le Mali est deja en guerre , non seulement vous en retard sur les faits mais aussi vous ne compreniez sauf defendre ou soutenir votre dictateur de traitre blaise compaore .
Mais soyons realist mr le journalist , ce que vous n’acceptez pas personnellement , ne faites accepter d’autres cela .
Le mali est attaque et vous voulez qu’il reste les bras croises , non vous etes` des ENEMIES et nous vous remercions .
@IL EST TEMPS QUE L’AFRIQUE SACHE PRENDRE SE RESPOSBILITES SANS L’ONU.
@IL EST TEMPS QUE LA CEDEAO SACHE PRENDRE SE RESPONSABILITES SANS L’UA.
@IL EST TEMPS QUE LE MALI SACHE PRENDRE SE RESPONSABILITES DANS SES FRONTIERES,APRES VIENDRA L’AIDE DES AUTRES;
CAR JE VOUS RAPELLE Q’AVEC LA CRISE FIANCIERE 👿 LES PUISSANCES ELLES MEME SE CHERCHENT;
Les gens n’ont encore pas compris que les hotages francais font partie integrante du plan du MNLA avec ses allies de AQMI,ANCARDINE,la preuve AQMI a recemment menace le senegal de represailes s’il envoit des troupes au Mali.
Nous avons toujours chante que MNLA,ANCARDINE et AQMI sont les composantes d’une mem piece de monaie,mais la presse continue de faire la difference entre ces groupes au Nord Mali.
La prise des hotages francais fait partie integrante du plan pour bloquer toute velleite francaise donc de retarder tout processus de frappes connaissant le sentiment de la societe francaise contrairement aux americains qui ne negocient pas avec des terroristes. 👿
Le profil type , ideal est loin de celui de Blaise et encore moins un pays comme le Burkina fasso un ancien enemie du Mali pour ne pas dire l,actuelle enemie cachee.
J’ai un grand respect a l’endroit de son ministre bassole qui pour ses efforts de negociations tant remarquable avec le chef des muttins a Bamako .
Mr compaore en recevant les touaregs doit se voir dans une situation uni-latterale , c’est a dire il est le seule et seulement le seule pas avec le Mali et les Maliens .
En effet , c’est la france de sarkozi qui attribua cette mediation au president burkinabe si je comprend bien , si cela est juste , l’ere n’est plus a sarkozi et si Mr compaore pouvait , a l’instare de la CEDEAO, L’UA se demettre de cette negociation et laisse la CEDEAO ,L’UA continuer leurs travaux , car blaise est une entrave a cela de part sa situation de louche avec les enemies.
En outre , il est evident , vue l’acte ou le forfait que vienne d’accomplir ce dictateur , le burkina actuel n’est pas un pays pour le mali .
Hey Journaliste Burkinabe je comprends le besoin de carresser blaise dans le sens du poil vu le genre de regimeet de democratie (Ah ah ah) que vous avez au Burkina, mais juste 2 choses
1.Sa mediation a montre ses limites (A Bamako avec Sanogo qui roule la CEDEAO dans la farine etr tient kla realite du pouvoir)
2. IL n ya pas dautre solution au probleme du Nord du Mali que la guerre et cest la lachete et le refus dadmettre cette verite par ATT puis Sanogo qqui nous a mi dans ce petrin !
chaque mois de palabres steriles qui passe ,c’est 500 salafistes de plus au Mali . Et c’est là que reside le danger pour tout le monde et non pas le MNLA sur lequel les maliens font une fixation !
Une fois de plus vos esprits tordus vous font dire qu’une guerre voulue par les occidentaux ,arrangerait leurs affaires . Dans le cas presents nos affaires c’est de ne pas avoir de terroristes islamiques à nos portes qui viendront commettre des attentats ,point barre !
Mais à lire cet article on a l’impression que vous preferez etre sous la coupe de la charia que de risquer de faire un pas dans le sens des occidentaux .
Pensez quand meme que si le Mali devenait un etat islamique ,vous serez bannis partout dans le monde ,et il vous sera alors impossible d’obtenir un visa pour quelque pays occidental que ce soit .
dans un coin reculé de l’aéroport de Ouagadougou ,les américains ont une base plus ou moins secréte avec 21 petits avions espions qui surveillent les mouvements dans le Nord .C’est un de ceux là qu’a tiré dernièrement à Tombouctou un salafiste .Ce qui veut dire que les troupes de la CEDEAO sont informées réguliérement des positions rebelles et salafistes .
S’il est possible de discuter avec le MNLA , ce n’est pas envisageable avec AQMI qui veut islamiser tout le Mali . Que decideriez vous alors si çà devait arriver ???
Mnla=ansar dine=Aqmi
C’est un journal étranger qui a écrit l’article ci-dessus. Lisez bien avant d’amuser la galerie.
Je nadhere pas a cette article . Mais tes propos sont etonnant surtout ta derniere phrase donc pour notre soucis quotidien ces davoir un visas pour un pays europeen quel simplicite d esprit ! Waw
je me suis mal exprimé ,je voulais simplement dire que le malien sera confiné au Mali sans pouvoir sortir du pays que ce soit pour aller n’importe ou . De là meme il vous sera impossible de commercer avec le monde extérieur et chaque malien sera considéré comme un terroriste potentiel . D’autre part le pays qui n’est déjà pas riche ,va se retrouver au niveau du Yemen ,de l’Afghanistan ou de la Somalie !
Le pêché originel
Sommes-nous encore capables d’apprendre de nos erreurs de gouvernance de ces 50 dernières années?
Avons-nous les capacités intellectuelles et politiques nécessaires pour décoder la géopolitique qui nous tombe sur la figure avant qu’il nous fauche les pieds au milieu de nulle part?
A regarder de près le film des opérations cauchemardesques depuis janvier 2012, de leurs gestions et de leurs analyses calamiteuses de Koulouba jusqu’au simple internaute sur un forum d’informations sur le Mali, en passant par Kati, Ouaga (pour la médiation) et New York (conseil de sécurité de l’ONU), rien n’est sûr!
1. L’erreur d’appréciation du président ATT et de ses conseillers militaires.
“L’armée de nos besoins plutôt que l’armée de nos habitudes”.
Voilà le concept mal fécond du dernier 20 janvier que le général président ATT défendait encore après 3 jours du début des hostilités, sans commune mesure, au nord de notre pays.
A elle seule, cette expression explique tout le comportement d’ATT dans le système de défense du Mali en général et dans la gestion de la crise du nord en particulier.
En effet, il montre, une sous-estimation grave des menaces qui planaient sur la sécurité du pays et explique pourquoi lui et son gouvernement ont facilement accepté de démilitariser le nord à la faveur des accords d’Alger de 2006
(à l’époque la guerre n’avait pas éclaté en Libye et l’alibi de “combattants revenus dans leur pays avec armes et bagages” ne pouvait pas tenir la route).
Et pourtant c’est là le point de départ de l’ouverture de la boite de Pandore au nord du Mali.
Paradoxalement là dessus les maliens ont plébiscité ATT sur le sujet en 2006 et 2007 ( plus de 70% au premier tour des éléctions présidentielles de 2007) au détriment d’IBK qui s’était farouchement oposé aux accords d’Alger de 2006 (moins de 20% dans les mêmes éléctions).
Pour qui connait le septentrion malien, c’était avant, une zone garnisons, soigneusement mise en place par le président Modibo Keita, pour parer à toute éventualité, car lui au moins savait ce qu’il faisait quand bien même qu’il n’a pas fait “les plus grandes académies militaires du monde”.
Le lieutenant Moussa Traoré et sa bande à Kissima Doucara n’avaient pas beaucoup de notions de l’administration et des finances publiques à l’époque du CMLN, mais au moins ils ont eu le mérite de comprendre la stratégie militaire du Président Modibo et de le maintenir voire même de le renforcer.
Après les accords de Tamanrasset et le Pacte National en 1992, les présidents Alpha et ATT ont cru, à tort, que le dispositif militaire des années 60 qui a perduré jusqu’au début des années 90 était désuet et ne pouvait plus durement et efficacement servir le Mali dans sa politique de sécurité et de défense nationale.
La flamme de la paix à Tombouctou et le dialogue mal placé (permettant d’intégrer sauvagement des anciens combattants rebelles dans l’armée et dans l’administration, et à quel poste?) valaient (à leur yeux) mieux qu’une garnison bien équipée à Kidal où à Aguelhoc avec une discipline militaire stricte.
Conséquence, il y a eu stratification de l’armée avec retrait du commandement sudiste au profit d’unités spéciales sur fond d’autonomie issue des accords dont les commandements furent allègrement laissés au ressortissants du Nord, principalement des Touareg et des arabes quand bien même qu’ils ne sont pas majoritaires au Nord.
Après tout, quand on ne doit faire, désormais, que 10 ans maximum à Koulouba, mieux vaut laisser pour la postérité plus de puits, de systèmes d’addiction d’eau potable, et de centres de santé, plutôt que des garnisons imprenables au nord puis que nos frères du nord nous ont juré une loyauté sans faille.
C’est promis et c’est juré!
Voilà mes chers amis, la matrice mère de la pensée ALPHA/ATT, qui est à la base du concept étourdissant de “l’armée de nos besoins plutôt que l’armée de nos habitudes” matérialisé par ATT dans ses accords et compromis “inadmissibles” pour tout autre malien non initié.
Mais aussi, plus grave encore, dans l’orientation suicidaire de nos dépenses militaires vers le fonctionnement plutôt que vers l’investissement.
C’est pour cela que nous avons plus de généraux et de colonels que quiconque, et je vous laisse volontiers deviner leurs charges d’entretien annuelles et le rapprocher au prix des orgues de Staline (l’un des points forts des groupes armés de tout genre qui ont défait l’armée malienne au nord).
Alors en 20 ans, Alpha et ATT ont misé sur la bonne fois et les bonnes volontés de groupes tribaux touareg et arabes très disparates dans leurs comportements et dans leurs états d’âmes sans chercher à savoir l’alchimie, les codes et les lois qui régissent l’équilibre sinon les équilibres des rapports de forces de ces peuples si proches de nous par la nationalité mais, en même temps si lointains de part leurs cultures, je dis bien leurs cultures puisqu’il y a plusieurs, et de part leur milieu naturel.
C’est ainsi qu’Alpha a ignoré, à tort, les arabes au profit d’autres groupes tribaux, alors qu’ATT les a chérit, à tort également, au détriment de d’autres groupes tribaux dont celui d’Iyad Ag Ghali, les Ifoghas dont le nom nous est tous familier à travers nos cours de géographie “l’ardrar des Iforas”, comprenez par là, montagnes des Ifoghas.
En référence aux chaines montagneuses qui font du camp d’amachach de Tessalit un lieu unique et objet de toutes les convoitises au Sahel.
La première chose qu’il faut noter c’est que, du président Modibo à ATT, la gestion du nord à tantôt pris en compte la dimension militaire, soit au maximum (guerres et représsions sans concession) soit au minimum (négociations laxistes et mal ficelées) sans jamais vraiment intégrer au maximum la dimension sociale et tribale qui constitue pourtant la cheville ouvrière des cultures des peuples de cette région du Mali.
S’agissait-il d’un mauvais calcul politique ou politicien, pour perpétrer les rivalités intercommunautaires, et asseoir facilement au nord les bases de la république ou serait-il le fait d’une mauvaise lecture sociale du Mali?
J’attends les mémoires de nos trois désormais ex-président encore en vie pour vous répondre.
Une chose est certaine, c’est cette dimension sociale et tribale qui est à la base des rivalités entre le Colonel Major El Hadj Gamou (Tribu Imghas) et d’Iyad Ag Ghali (tribu Ifoghas) d’une part et entre les arabes du nord et certains tribus touareg d’autre part.
Je ne parle même pas des Sonraïs, l’ethnie majorité par excellence au nord, des peuls et des bellahs, sinon nous allons rentrer dans un autre système solaire et je ne suis pas sûr que notre navette spatiale va tenir les années-lumières de parcours à faire même avec un astrophysicien à bord.
Donc restons dans la galaxie Touareg/arabes.
Et c’est cette rivalité qui plombe plus, aujourd’hui, le Mnla plutôt que qu’une hypothétique absence de reconnaissance de la communauté internationale de son “Azawad”.
Et paradoxalement il en profite d’ailleurs pour s’assurer la primauté dans les négociations avec le gouvernement malien et les médiateurs de la CEDEAO malgré le fait qu’il n’a pas la supérioté militaire sur le terrain contrairement à l’Ansar Dine d’Iyad Ag Ghali.
Et si le Mali et sa république étaient en réalité victime des contrecoups des rivalités millénaires entre communautés et peuples du nord? Une sorte de terre fragile incapable de supporter les bouillonnements des magmas venant de ses propres entrailles.
A y regarder de près le tableau des jeux complexes de rivalités souvent à couteau tiré, nous sommes en réalité dans 50 années d’erreurs de gestion du septentrion Malien.
Même si nous mettons de coté les erreurs militaires (de 1963, 1990, 1994…) et les erreurs de déficit de développement dans ces zones (malgré l’agence du développement du nord, ADN et le récent programme de développement PSPSDN d’ATT), il nous reste toujours une erreur résiduelle:
C’est celle de ne jamais su réconcilier les cœurs et les esprits dans une logique de construction nationale plutôt que tribale et de canaliser les chefferies traditionnelles dans un idéal patriotique en transcendant les clivages tribaux des différents peuples qui vivent au nord du Mali.
Au sud, on est d’abord malien avant d’être Bambara, Malinké, Bobo, etc. Mais, au nord, on est d’abord arabe, ifoghas, imghas avant d’être malien.
Cherchez l’erreur!!!
2. Après l’erreur d’appréciation, le péché originel?
Alors avec la mauvaise lecture des putschistes du 22 mars de la situation du Mali, le défilé de la honte de la classe politique et de la société civile à Ouagadougou pour une lutte de pouvoir transitoire, et les divisions politiques aigues à Bamako, tout porte à croire que le Mali n’a pas encore les moyens de corriger l’erreur résiduelle.
Et avec un président par intérim (tabassé et convalescent à Paris) dont beauoup, pour l’instant, préfèrent ignorer volontiers, le vrai pouvoir, en tout cas si on s’en tient à ce qu’on voit et entend, les hésitations et les ratées à l’ONU sur le dossier de la crise malienne, et les pressions internationales pour négocier et pour sortir de la crise au mépris souvent des réalités du terrain en terme de composition ethnique, de positions militaires acquises, des fardeaux et des sacrifices endurées dans le passé pour le Mali, des efforts de construction nationale des uns et des autres, des réelles intentions des uns et des autres envers le Mali, de la loyauté des uns et des autres envers le Mali, font craindre le pire:
un risque de commettre un autre péché originel qui portera en lui le germe d’une future déstabilisation encore plus dévastatrice pour le Mali.
Alors, qu’est ce qu’on fait, on reprend les mêmes et on recommence?
Kassin maintenant ilne s’agit pas de refaire l’histoire du Mali .C’est trop tard et on ne refait pas l’Histoire .On peut juste en tirer les erreurs à ne pas refaire .Il faut aller de l’avant le plus vite possible .C’est plus facile de faire la guerre à 2000 types qu’à 10.000 !
Ok c’est noté. Merci!
Belle analyse maintenant qest ce que nos dirigeants actuel ont compris ?
Merci. Mais je ne comprends pourquoi les journalistes d’ailleurs sont plus pertinents que les nôtres dans un problème qui nous concerne à nous ? En tout bravo pour cette analyse de mettre !
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