Réunis le samedi 19 mai 2012 au CICB, les cadres du Rassemblement pour le Mali et autres partis alliés ont planché sur la situation difficile que traverse notre pays, notamment sur le plan institutionnel. S’agissant de la succession du président intérimaire et la durée de la transition, ils préconisent une solution à la malienne.
C’était à la faveur d’une conférence des cadres organisée par l’alliance IBK 2012, à la quelle avaient pris part les présidents Ibrahim Boubacar Keita, Daba Diawara et Moussa Boubacar Diarra respectivement président du RPM, du PIDS et de l’UM RDA.
A 72 heures de la fin du mandat du président par intérim, le prof Dioncounda Traoré, la confusion demeure et une menace d’embrasement s’annonce pour ce Mali dont le peuple est suffisamment meurtri dans son âme et dans sa chair. Aucun consensus, aucune alternative fiable n’est encore trouvée pour combler le vide institutionnel relatif à la succession du président intérimaire. Et pourtant, ce fait majeur constaté depuis belle lurette n’a fait l’objet d’aucune concertation impliquant réellement l’ensemble des acteurs concernés. Ni la loi fondamentale de notre pays, ni l’Accord -Cadre intervenu au lendemain du coup d’Etat entre la CEDEAO et le CNRDRE ne font cas de ce point. D’où des tiraillements entre les forces vives de la nation, qui pour une fois faudrait-il le rappeler doivent privilégier le Mali. Cruciale et très sensible, la question de prorogation du mandat de Dioncounda est désormais sur toutes les lèvres et anime les débats politiques les plus houleux. Si certains croient que la reconduite du professeur est le meilleur des schémas, d’autres pour des raisons souvent confuses trouvent le contraire. Et cela pour diverses raisons.
Par rapport à la question, le parti du tisserand et ses alliés longtemps restés muets, ont fini par sortir de leur réserve et étaler au grand jour leurs préoccupations. En effet, la conférence aura permis aux cadres du groupement politique d’analyser la situation et d’attirer l’attention de la communauté nationale et internationale sur un certain nombre d’aspects non moins importants. Dans sa note introductive, le président Ibrahim Boubacar Keita fera tout d’abord l’historique des évènements qui ont plongé le pays dans le désastre. Selon IBK, son parti avait non seulement condamné le coup d’Etat, mais a aussi exprimé des inquiétudes, aujourd’hui avérées, quant à la suite des évènements. En suite, il évoquera les raisons qui ont amené son parti à se désolidariser du Front pour la sauvegarde de la République et la Démocratie (FDR).
La question du nord n’a pas été en reste dans le menu de la rencontre. Pour le président, elle est d’ailleurs l’une des principales motivations qui ont prévalu à l’initiation d’une telle rencontre. ‘’Nous avons une pensée pieuse envers nos parents du nord, nous partageons leur peine puisqu’on est tous du nord. Par conséquent des moyens à hauteur de souhait doivent être mis à la disposition des forces armées pour qu’il soit libéré le plus vite que possible’’ a-t-il souligné. Face à l’insuffisance de l’accord cadre signé par le CNRDRE et la CEDEAO, Ibrahim Boubacar Keita croit qu’il appartient au peuple malien de trouver des alternatives possibles et dans un bref délai. Et d’ajouter ‘’quelque soit la situation, il est bon qu’elle soit comprise et partagée par tous’’. Cela est d’autant plus nécessaire et urgente que la libération des régions nord pays.
D’autres interventions marqueront la conférence. En substance, ils ont tous mis en exergue l’impérieuse nécessité d’une consultation du peuple.
Le Mal étant déjà constaté, il appartient à chaque malienne et malien de faire preuve d’honnêteté, de courage et surtout de dépasser les jeux politiciens qui ont malheureusement repris de plus belle ces derniers temps
Issa B Dembélé
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merci kalifa, ce dernier merite cela.
Ce bon vieux ladji bourama toujours à coté de la plaque.Repose toi à coté de ta gentille ami mange ton naboulou et ton facohoye et tais toi.
La CDEAO est une communauté économique, donc pas politique. C’est aux Maliens de choisir leurs dirigeants,La convention nationale est necessaire. Blaise et Alassane nous ont imposé dans le gouvernement de cheick deux ministre de nationalités burkinabé et Ivoirienne. Il nous impose maintenant un président. Ces deux hommes ont beaucoup tué leurs amis et compatriotes avant de venir au pouvoir, ils sont aujourd’hui donneur de leçons de démocratie au peuple Malien.
Des médiateurs ghanéens et sénégalais seront plus efficaces, ayant une culture de democratie et un respect pour le peuple.
Les apatrides du FDR pensent que l’on a quelque chose contre la personne de Dioncounda, non. Nous sommes contre sa manière de venir.
Il était securisé quand il était président interimaire, mais aujourdh’ui, il ne l’est plus s’il va encore à koulouba.
Jamais nous ne recevront des anciens mercenaires rebelles ivoiriens sur nos terre sous le couvert de troupes de la CEDEAO, surtout qu’ils viennent pas pour la guerre au Nord , mais pour sécuriser leur président imposé.
Merci mon frere tu as tout dit!
Yéo pourquoi tu insulte Dionkounda tu es un mal éduqué. Ce sont ces types d’hommes qui ne respectent les parents d’autruit.
Le Mali est mort, et c’est SANOGO et les pro-pushistes de BAMAKO ( Moussa MARA, Amion Guindo, Oumar MARIKO, IBK, les terroristes du MNLA, Al QUAIDA etc) qui en sont responsables. Le peuple malien en es complice.La descente aux enfers risque d être longue si ces personnes sus-citées ne se ressaisissent pas. Qu’ils mettent les interêts du Mali avant tout. Les hommes passent mais les interets du Mali demeurent. Juste un conseil pour les maliens
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